14 transferts qui n’ont pas fonctionné
Le Sud-Africain RG Snyman a été considéré comme la pire recrue de l’histoire après la défaite du Munster en Champions Cup face aux Northampton Saints dernièrement.
Cet article n’est en aucun cas une critique des joueurs cités : les transferts de joueurs ne donnent pas toujours satisfaction pour diverses raisons, notamment les politiques internes, les blessures et les personnalités qui s’affrontent.
Ceci étant dit, voici 14 transferts dont RugbyPass pense que les fans préfèreront oublier.
Sam Burgess – des South Sydney Rabbitohs à Bath 2014
Il avait été présenté comme la réponse de l’Angleterre à Sonny Bill Williams lorsque la RFU a financé un transfert de 500 000 £ de la NRL avant que l’Angleterre n’accueille la Coupe du Monde de Rugby 2015. Mais moins d’un mois après avoir été éliminé des phases de poule, Sam Burgess était de retour aux Rabbitohs en tant que joueur de rugby à XIII le mieux payé de tous les temps.
Dan Carter – des Crusaders à Perpignan (prêt) 2008
Le plus grand joueur de l’ère moderne a été traité comme une rock star lorsqu’il est arrivé dans le Languedoc-Roussillon pour un contrat de six mois d’une valeur de 700 000 €. Mais cela n’a pas fonctionné comme espéré pour le joueur : Carter n’a joué que cinq matchs avant de se déchirer partiellement le tendon d’Achille lors d’un match nul contre le Stade français. Bien que blessé, il a activement participé aux célébrations du titre de champion de France du club catalan à la fin de la saison.
Willie Mason – à Toulon 2011
Big Willie a connu une carrière illustre en tant qu’homme fort de la NRL, mais il a été libéré par Hull KR après seulement six matchs dans le cadre d’un contrat de trois ans. Cela n’a pas empêché Toulon de mettre la main à la poche, mais après avoir joué seulement 74 minutes, il a été poussé vers la sortie, les supporters toulonnais le décrivant comme un « Brad Thorn wannabe » (un Brad Thorn en devenir) dans l’histoire du club.
RG Snyman – des Bulls au Munster 2020
Le géant sud-africain a peut-être remporté deux médailles de champion du monde de rugby, mais son passage au Munster a été un véritable désastre. Il a passé plus de temps sur la table d’opération du chirurgien que sur le terrain à jouer, seulement 432 minutes en quatre ans. Bath aurait dû s’en rappeler.
Chris Jack – des Crusaders aux Saracens 2007
Le deuxième-ligne des All Blacks a qualifié le rugby de l’hémisphère nord de « facile » après avoir été libéré de son coûteux contrat un an plus tôt. Mais en réalité, malgré son arrogance, Chris Jack, qui était un joueur de classe mondiale, n’a pas réussi à avoir un impact majeur et son passage à Vicarage Road n’a pas été super apprécié.
Justin Marshall – des Crusaders aux Leeds Tykes 2005
Leeds, qui avait toujours été prudent en matière de dépenses, avait décidé d’ouvrir le chéquier après avoir remporté la toute dernière finale de la Powergen Cup. Mais le demi de mêlée ne s’est pas entendu avec l’entraîneur Phil Davies, le club a été relégué à la fin de sa seule saison et Marshall a rejoint les Ospreys.
Mathieu Bastareaud – de Toulon à Rugby United New York 2020
Le transfert de Bastareaud était censé être un coup d’éclat pour la MLR, mais au lieu de cela, il s’est avéré être un échec retentissant. Le trois-quarts centre devenu numéro 8 était visiblement en surpoids et semblait lent et lourd, ayant du mal à suivre le rythme du rugby.
Chiliboy Ralepelle – des Bulls à Toulouse 2013
Le talonneur Springbok a suivi l’exode des joueurs sud-africains en rejoignant Toulouse. Mais cela a tourné au désastre après seulement neuf matchs quand il s’est abîmé les ligaments du genou, puis en mars 2014 quand il a échoué à un contrôle antidopage hors compétition pour le stéroïde anabolisant drostanolone et a été banni pour deux ans.
Nico Matawalu – de Bath aux Exeter Chiefs 2016
Le demi de mêlée fidjien avait quitté The Rec à la recherche de plus de temps de jeu après avoir été limité à seulement 13 apparitions en raison d’une blessure. Malheureusement, moins d’un mois après son arrivée à Sandy Park, il a été arrêté et accusé d’agression sexuelle, et même s’il a été blanchi, il a été libéré sans avoir joué un seul match.
Waisake Naholo – des Highlanders aux London Irish 2019
L’ailier des All Blacks, vainqueur de la Coupe du monde, a été l’un des nombreux recrutements coûteux d’environ 4 millions de livres effectués par les Exiles lorsqu’ils ont été promus en Premiership. Mais une blessure persistante au genou l’a limité à seulement quatre apparitions au cours de ses deux années dans la capitale.
Christian Cullen – des Hurricanes au Munster 2003
L’icône des All Blacks figure sur presque toutes les listes des meilleurs arrières ayant joué au rugby. Mais son passage en Irlande, après que John Mitchell l’a écarté, a été gâché par des problèmes de blessure et, de son propre aveu, le fait de ne pas avoir pu réaliser son potentiel reste un regret.
Marika Vunibaka – des Fidji aux Leicester Tigers 1997
L’ailier fidjien du rugby à sept était un joueur de classe mondiale, qui aurait pu faire les beaux jours de la Premiership après avoir marqué un triplé contre Loughborough Students lors d’un match amical, alors qu’il était à l’essai. Mais son transfert définitif à Welford Road a échoué lorsqu’il s’est vu refuser un permis de travail.
Gavin Henson – des Ospreys aux Saracens 2010
L’un des meilleurs talents de sa génération était en congé sans solde des Ospreys depuis 18 mois lorsqu’il a été annoncé qu’il rejoindrait les Saracens après avoir terminé ses engagements dans l’émission Strictly Come Dancing de la BBC. Il n’a fait que quatre apparitions avant d’être libéré de son contrat et de rejoindre Toulon.
Chris Ashton – des Harlequins aux Worcester Warriors 2021
L’ancien ailier anglais ne se souviendra pas de l’année 2021 avec beaucoup d’affection. Après avoir quitté les Quins en milieu de saison après seulement deux apparitions, il a rejoint Worcester. Mais son séjour à Sixways n’a duré que quatre matchs. Il a été exclu contre les Northampton Saints avant de se blesser au genou et au mollet.
Jason Jones-Hughes – de Newport au Munster 2003
Le Pays Galles a remporté un bras de fer avec l’Australie pour ce centre très apprécié, mais il a souffert de blessures. Après avoir échoué à décrocher un contrat avec l’une des régions galloises, il a tenté sa chance de l’autre côté de la mer d’Irlande. Mais une blessure au bas du dos l’a obligé à prendre sa retraite un an plus tard, à l’âge de 27 ans.
Dan Carter a apporté son professionnalisme, des méthodes de travail, un esprit qui manquaient à l’USAP. Son influence, même une fois blessé a été énorme. Et pour citer une anecdote, certains soirs il venait de lui-même à l’entraînement des jeunes pour dispenser ses conseils. On ne peut pas compter ce qu’il a apporté au club en heures de jeu sur le terrain.
Est-ce que le club en a eu pour son argent ? Avec la publicité sur son nom et le titre, je suppose que oui.