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150 mètres : l'interminable tunnel du stade Chaban-Delmas à Bordeaux

Photo prise à Bordeaux le 11 mai 2024 dans l'un des plus longs tunnels du monde pour accéder à la pelouse, d'une longueur de 150 m, du stade Chaban-Delmas, qui porte le nom de l'ancien maire de Bordeaux. Classé au patrimoine national en 2022, le stade fête son centenaire avec un match d'exhibition le 14 mai 2024. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP) (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images)

Ce mardi 14 mai 2024 le stade Chaban-Delmas de Bordeaux fête son centenaire. Au départ, en 1924, il s’agit en fait d’un Parc des Sports polyvalent sur les ruines duquel sera construit l’emblématique Parc Lescure (ouvert en 1938), rénové en 1986, rebaptisé Stade Chaban-Delmas en 2001 puis inscrit à la liste des monuments historiques en 2022.

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Mais ce qui marque en plus de son architecture Art Déco, c’est son tunnel, long de 150 mètres, qui mènent les joueurs des vestiaires au terrain.

Certes il n’est pas le plus grand. Cet honneur revient au Marakana de Belgrade, le stade Rajko Mitic avec son tunnel long de… 240 mètres ! Etouffant, selon les joueurs (de foot) qui l’ont un jour remonté.

« Le mythique tunnel de Chaban mesure 150m, ce qui en fait le plus long tunnel in stadia au monde. Tellement long que parfois l’adversaire préfère rester sur la pelouse à la mi-temps plutôt que de prendre les 6-7 minutes aller-retour que prend le trajet entre les vestiaires du paddock et le terrain », indique de son côté l’Union-Bordeaux-Bègles.

Au moins l’interminable tunnel de Chaban-Delmas pourrait être le plus grand d’un stade de rugby au monde.

L’entrée des gladiateurs

« Les joueurs s’amusaient parfois à éteindre la lumière, on ne savait plus ce qu’il se passait pendant quelques secondes. D’autres se faisaient un malin plaisir de faire du bruit avec leurs crampons métalliques sur le ciment pour impressionner les adversaires, comme les gladiateurs sur leur bouclier avant l’affrontement », relate Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux de 1996 à 2017, dans Le Figaro.

L’ancien footballeur Bixente Lizarazu, qui a joué près de 300 matchs pour Bordeaux entre 1988 et 1996, s’en souvient aussi pour Sud-Ouest : « Nous laissions partir devant l’équipe visiteuse. Puis nous nous regroupions à l’entrée du tunnel. Et là, comme un seul homme, nous partions tous en courant en faisant bien attention à ne pas tomber (rires). Et nous rattrapions nos adversaires. Nous voulions qu’ils nous entendent, qu’ils entendent le bruit des crampons sur le sol, qui n’était pas encore recouvert de cette belle moquette synthétique. Cela faisait un vacarme impressionnant. Nous les dépassions en leur faisant sentir notre souffle sur la nuque. C’était notre manière à nous de leur signifier que nous ne lâcherions rien, que nous étions tous prêts au combat, que s’ils voulaient s’imposer il leur faudrait bien venir nous chercher, qu’ici c’était Bordeaux ! »

Quand l’UBB y prend ses marques

C’est à partir de 2011 que l’UBB (créée en 2006) y prendra progressivement ses quartiers, d’abord entre deux matchs des Girondins, même si la cohabitation s’avère difficile entre les deux clubs, notamment du fait de l’état de la pelouse laissé après un match de rugby…

« Je me souviens du premier match de l’Afrique du Sud après la fin de l’apartheid. Elle était venue jouer contre le XV de France à Chaban. Une mêlée à 5 mètres avait été rejouée dix fois… On a gardé un trou dans la pelouse toute la saison ! », poursuit Jean-Louis Triaud.

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L’UBB y sera chez elle à plein temps dès 2015. Le stade affichera un record, celui de la plus grande affluence pour un test féminin en France : 28 023 personnes ont assisté au Crunch entre la France et l’Angleterre le 27 avril 2024.

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NH 1 hour ago
Harness Skelton's might and move Sua'ali'i: How the Wallabies can fix things for Test two

Nice one Nick. I was a fan of Joe’s appointment and think in general he has done well, and I even think the game plan last week was ok, but I am not sold he has gotten his selections right for this series. As everyone has detailed, the pack was too small last week. This week, he has brought in skelton and valetini which is an improvement physicality-wise but now the back 5 is out of balance with only one legitimate lineout option in Frost. The wallabies were poor in the lineout and it meant they couldn’t get into the lions 22 in the 1st half. Its also where most WBs tries originate from. Are they going to opt for a scrum every penalty they get? 3 man lineouts? And as you show, Suaalii is simply too hesitant in D. I guess drifting is better than biting in and taking yourself out of play, but he doesn’t do much more in that last clip. Maxy has 2 involvements in that play, suaalii none. At this rate, Chieka was quicker and better at integrating marika who had more to do to learn the game, than Joe with suaalii.


Do you think that Joe is hesitant to put Suaalii on the wing because he would be exposed in the backfield in terms of kicking, positioning etc? This is the only justification I can think of and also maybe why he has picked the likes of max, potter and kellaway over the likes of daugunu, pietsch and toole. The difference in selection philosophy between schmidt and rennie has come into clear focus to me recently in terms of brain vs braun, power vs graft, workrate vs impact. In my opinion, Schmidt needed to make a hard decision on starting skelton vs a backrow that had bobby and wilson in it and he hasn’t done that. I also feel like he is almost picking a team to minimise the loss rather than win. I think starting a tate, or a pietsch, or bell could’ve signalled some more intent.

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