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18 équipes, 3 niveaux : comment le WXV s'est constitué

LONDRES, ANGLETERRE - 29 AVRIL : Des supporters anglais en liesse lors du match du Tournoi des Six Nations féminin entre l'Angleterre et la France au stade de Twickenham, le 29 avril 2023 à Londres, en Angleterre. (Photo par Warren Little/Getty Images)

La victoire 23-0 de l’Italie contre l’Espagne à Piacenza le 22 juillet 2023 a permis de mettre en place la dernière pièce du puzzle de la première édition du WXV.

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Avant le coup d’envoi au Stadio Walter Beltrametti, on connaissait l’identité des 18 équipes qui participeront à la première édition du nouveau tournoi féminin mondial de World Rugby en octobre et novembre.

Après la victoire des Azzurre par quatre essais, la répartition des équipes dans les trois niveaux a été confirmée, l’Italie prenant place dans le WXV 2 et l’Espagne dans le WXV 3.

Les deuxième et troisième niveaux se dérouleront au Cap et à Dubaï le week-end du 14 octobre, tandis que le WXV 1 débutera une semaine plus tard en Nouvelle-Zélande.

Les trois tournois se dérouleront dans un format de poules croisées sur trois week-ends consécutifs. Voici comment a été finalisée la constitution des groupes pour chacun des trois niveaux.

WXV 1

Les trois premières équipes à l’issue du Tournoi des Six Nations féminin 2023 et du World Rugby Pacific Four Series 2023 étaient assurées d’avoir leur place au plus haut niveau pour les deux premières éditions de la nouvelle compétition.

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Un enjeu qui a ajouté un peu de piment supplémentaire aux rivalités locales lorsque le Tournoi des Six Nations féminin de cette année a démarré à la fin du mois de mars.

L’Angleterre et la France sont devenues les premières équipes à se qualifier pour le WXV 1 l’avant-dernier week-end d’avril, en remportant chacune leur quatrième match consécutif du Tournoi.

Les Red Roses ont inscrit huit essais pour battre l’Irlande 48-0 à Cork, tandis que les Bleues ont survécu à une brève remontée galloise pour s’imposer 39-14 devant 18 604 spectateurs à Grenoble, Melissande Llorens inscrivant deux des six essais de son équipe.

Cela signifiait qu’aucune équipe ne pouvait être rattrapée par l’Écosse, quatrième, et l’Angleterre a célébré son exploit en remportant le Grand Chelem contre la France le week-end suivant, en s’imposant 38-33 devant un record mondial de 58 498 personnes à Twickenham.

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Plus tard, lors de la dernière journée, le Pays de Galles – qui avait ouvert son Tournoi par des victoires consécutives contre l’Irlande et l’Écosse, avant de perdre contre l’Angleterre devant un record gallois de 8 862 personnes à Cardiff – a battu l’Italie 36 à 10 au stade Sergio Lanfranchi pour s’assurer la troisième place au plus haut niveau.

L’attention s’est ensuite portée sur les Pacific Four Series, et la Nouvelle-Zélande, vainqueur de la Coupe du Monde de Rugby 2021, a assuré sa place dans le WXV 1 en s’imposant 52-21 contre le Canada au TD Place Stadium le 8 juillet.

Mererangi Paul et Amy du Plessis ont chacune marqué deux des huit essais des Black Ferns, devant un public record au Canada pour un tournoi de test féminin, à savoir 10 092 spectateurs.

Après une première défaite contre l’Australie à Brisbane, devant un autre record national de spectateurs, ce résultat a permis aux Black Ferns de ne pas être rattrapées par les Etats-Unis.

Le Canada, hôte des deux dernières journées du tournoi, a assuré sa place au plus haut niveau six jours plus tard grâce à un triplé de Tyson Beukeboom qui lui a permis de remporter une victoire 45-7 contre les Wallaroos.

Malgré leur défaite lors de la dernière journée, la victoire 58-17 de l’Australie contre les États-Unis, au cours de laquelle Maya Stewart a marqué trois des neuf essais des Wallaroos, a permis à ces dernières de terminer à la troisième place du classement et de prendre place dans le WXV 1.

L’Angleterre, la France, le Pays de Galles, le Canada et l’Australie peuvent désormais s’attendre à retrouver la Nouvelle-Zélande, pays organisateur, lors du coup d’envoi du WXV le week-end du 21 octobre.

Le tournoi se déroulera sur trois sites – le Forsyth Barr Stadium, le Go Media Stadium Mt Smart et le Sky Stadium – et l’action se déroulera à la fois dans les îles du Nord et du Sud.

WXV 2

La défaite de l’Italie face au Pays de Galles lors de la dernière journée du Tournoi des Six Nations féminin 2023, le 29 avril, a permis à l’Écosse d’être assurée de sa place dans le WXV 2 avant d’entrer sur le terrain face à l’Irlande.

Mais les Écossaises ont fêté leur accession au deuxième niveau en inscrivant six essais pour battre l’Irlande 36 à 10 au DAM Health Stadium d’Édimbourg.

Fin mai, les deux prochains qualifiés pour le WXV 2, originaires d’Asie et d’Afrique, ont été connus le même jour.

Tout d’abord, le 28 mai, le Japon a inscrit 11 essais pour battre le Kazakhstan lors de la finale de l’Asia Rugby Women’s Championship 2023 à Almaty, égalant ainsi le record de cinq titres remportés par leurs hôtes.

Puis, devant plus de 18 000 personnes au Stade Makis d’Antananarivo, l’Afrique du Sud a assuré le titre de la Rugby Africa Women’s Cup 2023 et sa place dans le WXV 2 en battant Madagascar 79 à 8.

Sept jours plus tard, coup de théâtre sur la Gold Coast australienne : les Samoa écartaient les Fidji pour le titre de l’Oceania Rugby Women’s Championship 2023, et une place dans le deuxième niveau, d’un seul point.

Les deux équipes avaient remporté leur match d’ouverture contre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Tonga à la Bond University pour installer un choc entre vainqueurs et vaincus lors de la phase finale le 4 juin.

Dans le match décisif, les Fidji ont marqué trois essais contre un pour les Samoa, mais la confiance de Cassie Siataga, qui a inscrit 14 points, dont une pénalité à la 80e minute, permettait aux Manusina de l’emporter 19 à 18.

Les États-Unis sont devenus la cinquième équipe à garantir leur place dans le WXV 2 à la suite de la conclusion des Pacific Four Series.

Les Américaines seront rejointes dans l’édition inaugurale du tournoi par l’Italie, suite à leur victoire en barrage du WXV contre l’Espagne samedi dernier.

L’Afrique du Sud accueillera l’Espagne, les États-Unis, l’Écosse, le Japon et les Samoa au Cap pour trois manches, à partir du week-end du 14 octobre. Le lieu d’accueil et les informations relatives à la billetterie seront annoncés ultérieurement.

WXV 3

L’Irlande a été la première équipe à confirmer sa participation au WXV 3, suite à sa décevante campagne du Six Nations féminin 2023.

Les Irlandaises ont terminé à la dernière place du Tournoi, la défaite contre l’Écosse lors de la dernière journée étant leur cinquième en autant de matchs.

Elles ont été suivies par deux autres équipes dans le troisième niveau le 28 mai. Le Kazakhstan, qui avait gagné sa place en finale de l’Asia Rugby Women’s Championship 2023 grâce à sa victoire contre Hongkong China, a été battu par le Japon à Almaty.

Quelques heures plus tard, le Kenya est devenu la troisième équipe à confirmer son entrée dans le WXV 3 après une victoire 52-3 contre le Cameroun lors de l’avant-dernier match de la Rugby Africa Women’s Cup 2023.

Les Lionnes avaient entamé la journée en sachant qu’une victoire leur assurerait probablement leur place dans le troisième niveau, et elles ont inscrit huit essais pour décrocher leur billet pour le tournoi avec la manière.

Les Fidji sont devenues la quatrième équipe confirmée pour le WXV 3 en octobre prochain, après leur courte défaite face aux Samoa lors de la finale de l’Oceania Rugby Women’s Championship 2023.

La Colombie les a rejointes le 9 juillet, lorsqu’elle a remporté une victoire cumulée de 54-42 contre le Brésil à Medellin.

Las Tucanes avaient remporté le match aller 24-23 le 5 juillet, mais elles ont fait preuve d’une plus grande domination quatre jours plus tard, Leidy Soto inscrivant un triplé pour assurer une victoire écrasante 30-19 au stade Cincuentenario.

Il restait donc une place à prendre et elle est revenue à l’Espagne, après que les vainqueurs du Rugby Europe Championship 2023 aient été battues par l’Italie à Piacenza.

Le Sevens Stadium de Dubaï accueillera l’Irlande, le Kazakhstan, le Kenya, les Fidji, la Colombie et l’Espagne lors du coup d’envoi du WXV 3 le week-end du 14 octobre.

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Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


And, for the record, NONE of the above are good enough to coach the All Blacks. The All Blacks have the guy that hasn’t won a single Super title. He’s won 6.


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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