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7 Français dans le Top 50 des meilleurs joueurs de l’année

Penaud, Ollivon, Dupont

C’est une tradition. Chaque fin d’année, le site spécialisé Planet Rugby demande à ses journalistes de dresser la liste des 50 meilleurs joueurs de la planète, mais avant tout de dire qui, selon eux, pourraient figurer dans le XV mondial de l’année.

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Et en 2023, le XV mondial compte cinq Springboks champions du monde (Jesse Kriel, Cheslin Kolbe, Pieter Steph du Toit, Eben Etzebeth et Ox Nche), quatre Néo-zélandais finalistes (Beauden Barrett, Will Jordan, Richie Mo’unga et Ardie Savea), deux Irlandais quarts de finalistes (Bundee Aki et James Ryan), deux Français (Antoine Dupont et Peato Mauvaka), un Fidjien (Levani Botia) et un Tongien (Ben Tameifuna).

Deux Bleus retenus dans le XV de l’année, neuf sélectionnés

A propos de Antoine Dupont, Planet Rugby commente : « Pour une fois, c’était beaucoup plus serré que vous ne le pensez, car le génie éternel et les passes parfaites d’Aaron Smith ont poussé Dupont jusqu’au bout et ont failli lui ravir le maillot grâce à son brio lors de la finale de la Coupe du Monde. Mais le demi de mêlée français est tellement à part que nous ne pouvions pas le laisser de côté. L’Irlandais Jamison Gibson-Park nous a également impressionnés. »

Quant à Peato Mauvaka : « Il y a tellement de profondeur au poste de talonneur dans le monde que c’était une tâche impossible. Si Malcolm Marx était resté en forme, il aurait sans doute fait partie de notre équipe, mais une blessure a privé les Springboks de ses services. L’Argentin Julian Montoya et l’Irlandais Dan Sheehan ont également impressionné nos sélectionneurs, réalisant tous deux des saisons absolument exceptionnelles. »

Selon les experts de Planet Rugby, il aurait pu y avoir plus de Bleus dans le XV mondial puisque Thomas Ramos était pressenti pour le poste d’arrière finalement attribué à Beauden Barrett et Damian Penaud aurait pu être l’ailier droit auquel a été préféré Will Jordan.

Gaël Fickou aurait pu prétendre être à la place du deuxième centre Jesse Kriel, Jonathan Danty à celle de Bundee Aki et Grégory Alldritt aurait pu être le numéro 8 finalement détenu par l’incontournable Ardie Savea.

François Cros était candidat au poste de troisième-ligne aile côté ouvert finalement dévolu au Rochelais Levani Botia, un cheveu séparait Charles Ollivon de Pieter Steph du Toit au poste de troisième-ligne aile côté fermé.

Enfin, Uini Atonio était en concurrence avec Ben Tameifuna pour le poste de pilier droit et Cyril Baille a finalement laissé sa place à Ox Nche au poste de pilier gauche.

Trois Français dans le top 10

L’autre partie du classement place donc les joueurs de la 1re place (détenue par Ardie Savea, élu Joueur World Rugby de l’Année fin octobre) à la 50e position (occupée cette année par le prometteur pilier gauche australien Angus Bell)

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Dans ce Top 50, trois Français figurent donc parmi les dix premiers : Antoine Dupont (n°3), Damian Penaud (n°7) et Charles Ollivon (n°8).

Antoine Dupont : « Parfois, on se demande si la France ne fait pas trop peser sur son exceptionnel demi de mêlée les espoirs de toute une nation, mais Dupont vous fera toujours comprendre, à chaque match, par un moment d’inspiration, pourquoi il est si indispensable. Un bon service est une chose, tout comme un coup de pied précis des deux pieds, mais rares sont les demis de mêlée qui peuvent jouer 80 minutes d’une semaine à l’autre. Mais Dupont a toujours un truc génial à offrir en matière de rugby. »

Damian Penaud : « Autrefois décrit comme trop relax pour réussir malgré son talent, le club et la sélection ont réussi à concentrer son esprit libre et à créer un monstre à marquer des essais. Aujourd’hui, avec le record d’essais de Serge Blanco en équipe de France en ligne de mire, l’ailier bordelais n’est pas seulement un finisseur redoutable, mais aussi un créateur, et il est un élément essentiel de l’équipe de France. »

Charles Ollivon : « C’est aussi l’année de la carrière du géant toulonnais, qui est enfin revenu d’une terrible blessure au genou à la fin de l’année dernière et qui est heureusement demeuré exempt de blessures depuis, à l’exception de quelques problèmes occasionnels d’usure et de déchirure. Il n’est plus capitaine de l’équipe nationale, mais il est un leader dans tous les domaines et un élément clé de la troisième-ligne, tant en club qu’en sélection. »

Alldritt, Ramos, Ntamack et Marchand

Le numéro 8 Grégory Alldritt est positionné en 16e position du classement : « La saison du numéro huit a été marquée par un titre européen, une place de vice-champion du Top 14 et une superbe Coupe du monde qui s’est achevée sur un échec face à l’Afrique du Sud. Un travail de titan pour le Rochelais. »

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L’arrière Thomas Ramos arrive au 27e rang du Top 50 : « Ramos a connu une année exceptionnelle en tant qu’arrière à Toulouse et en équipe de France, remplaçant parfois le demi d’ouverture de la France lors de la blessure de Romain Ntamack, mais il n’a pas été à son meilleur niveau lors de la Coupe du Monde. »

Romain Ntamack, malgré son année tronquée, figure à la 37e position : « Ntamack a réussi à faire oublier qu’il était un peu passé à côté de la finale du Top 14 en l’arrachant pour Toulouse avec l’un des plus beaux essais individuels. Il a manqué à la Coupe du monde, malgré l’excellence de Matthieu Jalibert. »

Julien Marchand, lui aussi blessé, se place juste derrière, 38e : « Malheureusement, sa Coupe du monde a été interrompue par une blessure au début du match d’ouverture, sans quoi il aurait pu se trouver plus haut dans ce classement. Quoi qu’il en soit, Marchand est incontestablement un talonneur de classe mondiale. »

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T
Tom 1 hour ago
Borthwick, it's time to own up – Andy Goode

The problem for me isn't the pragmatic playstyle, it's that there is no attacking gameplan whatsoever.


I've got no issue with a methodical, kick heavy, defense centric gameplan. That playstyle won England our only world cup and it's won SA 4 of them. However! You can play in a pragmatic manner but you have to still play heads-up rugby and have the ability to turn it on when you manufacture prime attacking situations. England work very hard to get in the right areas of the pitch and have no idea how to convert when they get there, hence we tried and missed 3 drop goals as we were completely impotent in the 22. I've not seen any improvement in our attack in the last 4-5 years. The only time we got close to the tryline was from an interception, it's embarrassing. I don't know what Richard Wigglesworth is getting paid for.


I agree that England should have found a way to close out that game. Being able to grind out tough games is critical but I'd argue that being unable to string more than a couple of passes together without dropping it and finding a way to get over the gainline is even more important... But frustratingly, they don't seem interested. All you hear is about how close we are to bring a great team, we just need to execute a bit better. I don't see it. I see a team who are very physical, very pragmatic who do some stuff really well and are useless with the ball in hand which adds up to a very average side. They need to stop focusing on getting 5% better at the stuff we're already at an 8/10 level and focus on getting a lot better at the stuff we're doing at a 2/10 level. We have the worst attack of pretty much any side in the world... Argentina, Scotland, Fiji are way more threatening.

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