A Perth, France 7 lutte déjà contre la relégation

Par Willy Billiard
Pilipo Bukayaro (Fidji) plonge dans l'essai gagnant du match en mort subite contre la France lors de la deuxième journée du HSBC SVNS au Cape Town Stadium le 10 décembre 2023 au Cap, en Afrique du Sud. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Après Brisbane, Adelaïde, la Gold Coast et Sydney, le circuit mondial débarque à Perth (5e ville visitée) pour la 19e édition de l’étape australienne du HSBC SVNS qui aura lieu du 26 au 28 janvier.

ADVERTISEMENT

La France n’est pas au mieux de sa forme en ce début de saison, stagnant à la 8e place du général, soit cinq places de moins que leur 3e de l’an passé au même moment de la saison. C’est la première fois depuis la saison 2019 qu’ils manquent de finir dans le Top 5 après chacun des deux premiers tournois.

Une poule B difficile

N’ayons pas de crainte à l’admettre, la France frôle déjà la zone de relégation à seulement un point du Canada (9e), une équipe qui a les crocs et qui revient progressivement en forme sur le circuit. La bataille se joue d’abord là alors que les quatre dernières équipes se jouent dans un mouchoir de cinq points jusqu’à l’Espagne (12e).

Related

Le tournoi de Perth pourra-t-il aider à améliorer la situation ? Sans être négatif, ça sera extrêmement difficile avec cette Poule B où elle sera confrontée aux Fidji, à la Nouvelle-Zélande et aux Samoa.

De plus, l’Australie n’a jamais été une terre très propice – si ce n’est la 4e place obtenue à Sydney l’an passé lors de leur saison record – car la France n’y a jamais fini en tête de sa poule.

Des stats qui n’incitent pas à l’optimisme

Et quand ça va pas, ça va pas. A Cape Town début décembre, les Français n’ont marqué que 13 essais, soit leur plus faible rendement depuis Sydney en 2020 (quand on dit que l’Australie ne leur porte pas toujours chance).

Related

De plus, 62% de leurs essais ont été marqués par opportunisme (relance rapide, interception…) et non après des mouvements travaillés.

Au Cap, les hommes de Jérôme Daret ont encaissé 18 essais, le 4e pire résultat de toutes les équipes, soit trois de plus que ce qu’ils encaissaient en moyenne l’an passé (15,4 par tournoi). Même leur taux de plaquage est faible (le 3e plus faible) avec un taux de réussite de 65% en moyenne.

Encore une dernière stat peu optimiste ? En un seul tournoi au Cap, les Français ont concédé 31 pénalités, un record, le plus qu’une équipe a pu subir en un seul tournoi depuis le début de la saison 2023 ! Sans parler des sept cartons jaunes collectés en deux tournois pour l’instant…

Les adversaires

La France espère néanmoins mettre un terme à une série de dix défaites consécutives contre la Nouvelle-Zélande ; équipe contre laquelle elle n’a plus gagné depuis Paris en 2019. Ça reste encore loin des 31 défaites de rang pendant la période 2005-2016…

ADVERTISEMENT

Related

Contre les Fidji, c’est un peu mieux. Même si la France ne les a battus que huit fois dans l’histoire du HSBC SVNS, deux de ces victoires sont arrivées au cours des quatre précédentes rencontres. Mais les Français n’ont jamais battu les Fidjiens en Australie, s’inclinant les huit fois précédentes par un écart d’environ 22 points.

Quant aux Samoa, la France a gagné 10 des 11 dernières rencontres sur le circuit depuis Vancouver en 2019. Leur seule défaite, c’était la dernière fois, à Londres en 2023.

Les joueurs à suivre

Il faut évoquer la performance du vétéran Stephen Parez-Edo Martin qui compte quatre interceptions à ce jour, soit le plus que n’importe quel autre joueur. Encore trois essais et il deviendra le troisième joueur français à passer la barre des 100 après Terry Bouhraoua (131) et Julien Candelon (114).

Les espoirs reposent aussi sur Aaron Grandidier-Nkanang pour redresser le cours de l’équipe. En dehors du terrain, Grandidier-Nkanang attire aussi l’attention. La star de rugby à sept a d’ailleurs signé avec l’agence de mannequins FOMO, cherchant à capitaliser sur une éventuelle médaille olympique pour accroître sa notoriété. Son talent polyvalent tant sur le terrain qu’en dehors en fait un élément clé pour l’équipe de France.

Related

ADVERTISEMENT
ADVERTISEMENT

Join free

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

j
johnz 2 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

13 Go to comments
TRENDING
TRENDING World Rugby U20 Championship match day two game by game guide World Rugby U20 Championship match day two game by game guide
Search