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A quatre jours de l'ouverture du Top 14, Farrell fait profil bas

Par Jérémy Fahner
Owen Farrell a été aperçu cet été sur le circuit de Silverstone, où il a assisté au Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne (Photo by Mark Thompson/Getty Images).

Il est forcément l’une des attractions majeures de la saison de Top 14, qui démarre samedi. Et même s’il n’est pas certain qu’il soit sur le terrain de Castres, où se déplace le Racing 92 pour la première journée, Owen Farrell fait parler de lui.

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Castres
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Évidemment, avec sa carrière XXL, ses titres à la pelle mais aussi quelques polémiques, le demi d’ouverture (ou parfois premier centre) anglais ne passe pas inaperçu. Son passage devant les micros, ce mardi à l’occasion de la présentation à la presse des recrues du club francilien.

Et même s’il était entouré d’autres internationaux, comme Demba Bamba ou Romain Taofifénua, c’était évidemment sa parole que les journalistes étaient venus recueillir en priorité.

Le nouvel ouvreur star du Racing, qui succède à d’autres noms tous aussi prestigieux sous le maillot « ciel et blanc » (Juan Martin Hernandez, Dan Carter, Johnny Sexton, Finn Russell…), n’a toutefois pas cherché à tirer la couverture à lui seul. Au contraire.

« Le premier défi, c’est de s’intégrer »

Dans un exercice de communication maitrisé, « Faz », comme on le surnomme en Angleterre, a tout fait pour alléger la pression médiatique.

Une pression légitime, mais qui est peut-être difficile à gérer même pour un joueur qui compte 112 avec le XV de la Rose et dont il est le meilleur réalisateur depuis la dernière Coupe du Monde (1237 points).

« Le premier défi, c’est de s’intégrer », a avancé l’ancien capitaine anglais, qui est encore en phase de découverte de son 2e club professionnel, et qui avait en février dernier confié ses appréhensions à l’idée de changer de maillot.

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Avant sa signature en France, Farrell jouait en effet depuis ses débuts au plus haut niveau en 2008 aux Saracens. Avec le club du nord de Londres, il a gagné sept titres de champions d’Angleterre (dont un en Championship, la 2e division anglaise) et trois Champions Cup.

« Le Racing est un club fantastique, avec une grande histoire et beaucoup d’ambition. Pour moi, c’est un grand défi », a-t-il poursuivi.

« J’en avais besoin après toutes ces années chez les Saracens. C’en est un aussi pour ma famille. C’est un changement de vie, de culture. »

 

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Un changement de vie mûrement réfléchi. On l’a dit touché, blessé par les critiques à son égard en Angleterre, usé par les saisons passées à jongler entre son club et son équipe nationale.

Le voilà soulagé du poids de la sélection. Si sa mise en retrait post Mondial était volontaire, le fait de jouer en France lui clôt pour de bon les portes du XV de la Rose.

Tant mieux, doit-on penser au Racing. Le club présidé par Jacky Lorenzetti a récupéré un joueur blessé. Le fils d’Andy, le sélectionneur de l’Irlande, n’a en effet plus joué depuis la défaite des Saracens en demi-finale de Premiership contre Northampton, en mai dernier.

Depuis, il a passé son temps à soigner son cou douloureux et n’a pas pu participer aux matchs de préparation de son nouveau club.

Ces aléas l’auraient-il assagi ? Lui qui a été souvent taxé d’arrogance sur le terrain a fait profil bas face aux médias français : « Tout ne repose pas sur moi. Je suis ici pour m’intégrer dans un collectif et j’espère apporter un peu de ce que je fais de bien. Ça ne peut pas être le travail d’un seul joueur ».

Baisse de salaire

Avant, toutefois, de promettre qu’il ne changerait pas : « Je veux rester moi-même, c’est pour ça que j’ai été choisi. »

À bientôt 33 ans (le 24 septembre), Farrell reste un formidable distributeur du jeu, un joueur à la vista hors norme, et surtout un bourreau de travail.

« J’aime être sur la pelouse. J’aime m’entraîner. Je vais donner le meilleur de moi-même. Ce qui est important, c’est de travailler dur, pour que les bonnes décisions soient plus nombreuses que les mauvaises. »

Le Racing 92, qui a misé gros sur lui – on parle d’un salaire annuel proche de 800 000 euros, soit moins que ce qu’il touchait aux Saracens, et d’une indemnité de transfert de 500 000 euros  – l’espère aussi.

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