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À quoi peut-on s’attendre sur le Dubaï 7s et cette saison de SVNS ?

L'Afrique du Sud avait pris le dessus sur l'Argentine lors de la finale du Dubai 7s 2023. (Photo by Martin Dokoupil/Getty Images)

Le circuit de Sevens reprend ses droits ce week-end, et fait escale pour la première étape à Dubaï. L’occasion de dresser le tableau d’une nouvelle saison palpitante à venir, et de faire l’état des lieux des forces en présence.

France Sevens auréolé de son nouveau statut

Sportivement, l’équipe de France disposera du nouveau statut réservé aux champions olympiques, mais elle débute aussi une nouvelle ère. Les Français vont devoir trouver leurs repères, à l’image d’autres nations en reconstruction. La confiance tirés des titres acquis lors des derniers mois sera une grande force. L’or olympique et la victoire lors de la Grande Finale de Madrid vont leur apporter plus de maitrise et de certitude dans leur choix de jeu.

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Il y aura évidemment des erreurs mais elles ne vont pas les impacter émotionnellement de la même manière qu’une équipe qui arrive sur le circuit perclue de doutes. Les playmakers vont pouvoir gérer leurs matchs avec une autre approche contrairement aux années précédentes.

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Leur nouveau statut va désinhiber les jeunes joueurs français et leur permettre de vite se faire une place dans le groupe France, tandis que les joueurs rescapés de Paris 2024 vont amener un cadre solide auprès des jeunes. Il est important de surfer sur la vague olympique car c’est un boost de confiance monumental et cela peut faire grandir nos jeunes générations rapidement.

Côté joueurs, la moitié de l’effectif est composé du squad olympique sur cette première étape. Les playmakers Parez, Pasquet, Riva, Iraguha vont apporter de la sérénité sur le milieu de terrain tandis que Zeghdar et Sepho pourront imposer leur puissance sur les côtés.

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World Rugby Guide to Rugby Sevens – French

Olympic Rugby Sevens kicks off in Paris on Wednesday. Here’s your full explanation of how it’ll work!

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Les jeunes joueurs auront la chance de bénéficier d’un environnement propice pour performer. Ils pourront s’appuyer sur les certitudes des joueurs expérimentés et se concentrer sur leur performance individuelle. Ils ont une sacrée carte à jouer pour se faire une place dans ce nouveau groupe olympique, il va falloir bousculer la concurrence.

Il y a des joueurs de fort talent comme Victor Hannoun qui auront l’occasion de montrer leur qualité.

Le fait que le staff soit préservé et renforcé va garder une fondation solide auprès de ce nouveau groupe France 7, Benoit Baby va apporter sa fraicheur et son style de management.

La France aura affaire à la poule la plus physique (Afrique du Sud, Australie, Kenya), ce qui offre une entrée en matière parfaite pour commencer cette nouvelle saison.

La renaissance des Blitzboks sur cette saison ?

J’ai eu la chance de partager la préparation des Blitzboks depuis plusieurs mois. L’équipe d’Afrique du Sud a renforcé son staff piloté par Phillip Snyman. Le squad  Le retour de Ricky Duarte dans le groupe après une longue période de suspension mais surtout l’arrivée de nouveau talent.

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J’ai été impressionné par la qualité de leur effectif : plus de 21 joueurs de haut niveau, ils reviennent sur certains profils type Speckman ou Africa, très dynamiques au milieu du terrain mais aussi avec quelques monstres physiques chez les avants. Ils auront deux équipes complètes sur le Dubai 7s, dont une jouant pour les Samurais en Invitational Men.

Les Blitzboks sont habitués à rafler le Dubai 7s mais chute à chaque fois sur leur tournoi domestique. La dernière victoire au Cap remonte en effet à 2015 avec une équipe de « galactiques » (Kolbe, de Allende, Kok…).

J’ai vu des Sud-Africains très déterminé à entamer cette nouvelle saison et cette ère olympique, après avoir décroché à Paris une médaille de bronze inespérée au vu de leurs difficultés depuis quelques saisons. Seule petite ombre au tableau, la blessure de leur playmaker Selvyn Davids à l’épaule il y 10 jours.

L’Argentine en bête blessée

L’Argentine est passée complètement à côté de sa fin de saison, les hommes de Santiago Gomez Cora se prenant pris les pieds dans le tapis au plus mauvais moment. Leur début de saison 2023-2024 en boulet de canon a laissé des traces sur les tournois importants de fin de saison.

Largement en tête de la saison dernière, les Argentins ont dominé le SVNS Series ponctué de prestations stratosphériques, mais leur fin de saison n’a pas été à la hauteur du rendez-vous. Sportivement, les joueurs cadres ont complètement déjoué sur le tournoi olympique à l’image de Marco Moneta qui revenait de blessure.

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La nouvelle version de l’Argentine sans Rodrigo Isgro, parti à XV, sera scrutée. Le squad est composé à 80% de joueurs expérimentés , nous allons être attentifs aux nouveaux talents que Santi Gomez Cora va incorporer.

Le retour du Kenya sur le SVNS Series

Le Kenya est de retour dans le World Series et autant vous dire que chaque match face à cette équipe laissera des traces. Les Kenyans ont fortement progressé depuis leurs débuts, en passant d’un jeu ultra physique à un jeu debout efficace ponctué d’offloads.

Ils se sont offert le luxe de battre l’Afrique du Sud en 2023 en coupe d’Afrique pour s’octroyer le ticket olympique. Cette saison, cette équipe devrait signer quelques coups d’éclat. Avec leurs supporters à travers le monde, le Kenya va amener un boost sur et en dehors du terrain.

Les Kenyans ont fortement impressionné à Madrid et durant leurs dernières sorties. La nouvelle génération de Shujaas s’annonce électrique et nous avons hâte de les revoir performer sur le SVNS Series.

L’énigme américaine avant les JO 2028 de Los Angeles

À quatre ans des Jeux de Los Angeles, les Américains ont confié leur projet à Simon Amor, ancien coach de Team GB et du Japon. Un choix très surprenant dans la sphère du rugby.

Cela marque la fin de l’ère de Mike Friday qui a mené les USA dans une autre dimension avec des générations de joueurs incroyables comme Carlin Isle, Perry Baker, Danny Barrett, Madison Hughes.

La nouvelle génération a du mal à s’imposer à l’instar de Lacamps en dépit de ses très bons JO 2024. L’équipe des USA a été portée par Mike Friday pendant près de 10 ans, son impact est colossal auprès des joueurs et de son staff.

La personnalité très différente de Simon Amor devra combler ce vide rapidement afin de retrouver le haut de tableau du SVNS et ne pas se retrouver dans la situation du voisin canadien, rétrogradé en Challenger Series.


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J
JW 13 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

I can guarantee that none of the three would have got a chance with Ireland in the state they arrived from NZ.

Why would you think they would?

Two of them were at Leinster and were bench-warmers when they arrived

Sometimes you can be beyond stupid JW.

Haha look who's talking! Hello? Can you just read what you wrote about Leinster to yourself again please lol

It took prob four seasons to get James Lowe's defence up to the required standard to play international footy. If Jacob Stockdale had not experienced a big slump in form he might not have gotten the chance at all.

I'm really not sure why you're making this point. Do you think Ireland are a better team than the All Blacks, where those players would have been straight in? This is like ground hog day the movie with you. Can you not remember much of the discussions, having so many readers/commentors? Yup, 26/7/8 would have been the perfect age for them to have been capped by NZ as well.


Actually, they would obviously have been capped given an opportunity earlier (where they were ineligible to for Ireland).


TTT, who was behind JGP at the Hurricanes, got three AB caps after a couple of further seasons acting as a backup SR player, once JGP left of course. In case you didn't see yourself contradicting your own comments above, JGP was just another player who became first choice for Ireland while 2nd (or even 3rd/outside the 23 in recent cases) for Leinster. And fair enough, no one is suggesting JGP would have surpassed TJP in three or four years either. He would have been an All Black though, and unlike in your Leinster example, similar performances from him would have seen TJP move on earlier to make way for him. Not limited him like he was in Ireland. That's just the advantage of the way they can only afford so many. Hell, one hit wonders like Seta Tamanivalu and Malakai Fekitoa got rocketed into the jersey at the time.


So not just him. Aki and Lowe both would have had opportunities, as you must know has been pointed out by now. It's true that the adversity of having to move to Ireland added a nice bit of mongrel to their game though, along with their typical development.


Aki looked comfortable as the main 12 in his first two seasons, he was fortunate SBW went back to league for a season you could say, but as a similar specialist he ultimate had to give the spot back again on his return. There's certainly no doubt he would have returned and flourished with coachs like Rennie, Wayne Smith, and Andrew Strawbridge, even Tom Coventry. All fair for him to take up an immediate contract instead of wait a year of course though.


It's just whatever the point of your comments are meant to make, your idea that these players wouldn't have achieved high honors in NZ is simply very shortsighted and simplistic. I can only think you are making incorrect conclusions about this topic because of this mistake. As a fan, Aki was looking to be the Nonu replacement for me, but instead the country had the likes of Laumape trying to fill those boots with him available. Ditto with Lowe once Rieko moved to center.

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