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Abdelatif Benazzi n'est pas passé loin de la présidence de World Rugby

Par AFP
DUBLIN, IRLANDE - 13 NOVEMBRE : Abeldatif Benazzi (France), candidat à la présidence de World Rugby, pose pour un portrait lors des élections de World Rugby à l'hôtel The Marker le 13 novembre 2024 à Dublin, Irlande. (Photo by Charles McQuillan - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Abdelatif Benazzi est passé tout près de devenir président de World Rugby. Mais il a manqué deux voix à l’ancien international face à l’Australien Brett Robinson. Un choix qui ne fait pas le jeu de la France.

L’ancien capitaine du XV de France Abdelatif Benazzi a échoué à deux voix près à prendre la présidence de la fédération internationale World Rugby jeudi, étant devancé par l’Australien Brett Robinson qui a fait campagne sur l’accélération du jeu et la hausse des recettes commerciales.

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Le pari d’Abdelatif Benazzi, qui s’était lancé dans la campagne seulement en septembre, n’a pas réussi de peu. Il a obtenu 25 voix lors du second tour du scrutin, contre 27 pour Brett Robinson. En cas d’égalité, un nouveau vote aurait été nécessaire.

L’Australien était le favori du scrutin depuis le retrait de l’Écossais John Jeffrey, qui était vu comme le dauphin du désormais ancien président Bill Beaumont mais qui n’a pas obtenu le soutien nécessaire de sa fédération.

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Lors du premier tour, Brett Robinson avait recueilli 22 voix, contre 21 pour Benazzi et 9 pour l’Italien Andrea Rinaldo.

Benazzi et Robinson s’accordaient pour dresser un portrait inquiétant de la santé du rugby, qui peine à devenir réellement un sport mondial et dont les fondations dans les pays historiques sont fragiles. Plusieurs fédérations souffrent de déficits importants et certains clubs phares en Australie ou en Angleterre ont fait faillite depuis le Covid-19.

Mais les deux hommes, qui tous les deux ont évolué en troisième ligne et se sont déjà affrontés sur le terrain, proposaient des mesures différentes pour y répondre.

Brett Robinson, 54 ans, avait axé sa campagne sur comment rendre le jeu plus spectaculaire et rapide, notamment pour les diffuseurs.

L’élection de Benazzi aurait redonné du poids à la France

Il a aussi assuré dans le communiqué de World Rugby qu’il voulait impulser « une culture adéquate pour atteindre des objectifs commerciaux ».

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Il mise notamment sur la Coupe des nations, une compétition qui va remplacer à partir de 2026 et tous les deux ans les tournées d’été et d’automne, en réunissant les 12 meilleures nations.

Sur le terrain, l’Australien est un fervent soutien de plusieurs réformes expérimentées actuellement, comme la réduction du temps pour tirer les transformations ou pour préparer les mêlées et les touches.

Il défend aussi le carton rouge de 20 minutes, qui permet à une équipe dont un joueur est expulsé de le remplacer après ce délai pour ne plus être en infériorité numérique. Le vote sur l’expérimentation au niveau mondial de cette mesure a été repoussé dans l’attente d’un « retour plus approfondi » sur les conséquences de son adoption, a décidé le Conseil de World Rugby jeudi.

La France s’était positionnée en première ligne de l’opposition à ce changement, au nom de la sécurité des joueurs. « Le résultat très serré les engage à ouvrir les discussions », estime Florian Grill, le président de la fédération française de rugby.

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Benazzi, un des vice-présidents de la Fédération française du rugby chargé de l’international, avait promis d’œuvrer pour ouvrir le rugby à d’autres pays, au-delà des nations historiques encore hégémoniques sur le terrain mais aussi dans les instances.

« Pour séduire des investisseurs, il faut démontrer de la clarté dans la gouvernance, une transparence et surtout une ouverture vers le monde (…) investir dans les régions ou quelques pays quitte à en recevoir les dividendes dans quelques années », avait-il développé, ciblant notamment l’Afrique.

Côté français, Florian Grill échoue de peu à réaliser le « Grand Chelem » politique qu’il ambitionnait : large vainqueur en octobre de l’élection à la fédération française de rugby, il était ensuite parvenu à remporter la majorité des ligues régionales, lui donnant une grande marge de manœuvre au niveau national.

Il avait aussi ciblé l’élection de World Rugby pour redonner plus de poids à la France dans les instances. Elle en a perdu beaucoup depuis le départ de Bernard Lapasset, président de World Rugby entre 2008 et 2016.

À l’élection continentale de Rugby Europe plus tôt en novembre, le Français Christian Dullin avait aussi été battu par le Néerlandais Jahnein Peterse, soutenu par les nations britanniques.

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T
Tom 3 hours ago
Will Bristol's daredevil 'Bears-ball' deliver the trophy they crave?

Also a Bristol fan and echo your sentiments.


I love watching Bristol but their approach will only get them so far I think. Exeter played like this when they first got promoted to the prem and had intermittent success, it wasn't until they wised up and played a more balanced game that they became a consistently top side.


I really want Bristol to continue playing this brand of rugby and I don't mind them running it from under their posts but I don't think they need to do it every single time. They need to be just a little bit more selective about when and where on the pitch they play. Every game they put themselves under so much needless pressure by turning the ball over under their posts trying to do kamikaze moves when it's not required. By all means run it from your goal line if there is a chance for a counter attack, we all want to see Bristol running in 100m tries from under their posts but I think until they learn when to do it and when to be pragmatic, they are unlikely to win the premiership.


Defense has been a real positive from Bristol, they've shown a lot of improvement there... And I will say that I think this kamikaze strategy they employ is a very good one for a struggling side and could be employed by Newcastle. It's seems to have turned around Gloucester's fortunes. The big advantage is even if you don't have the biggest and best players, what you have is cohesion. This is why Scotland keep battering England. England have better individuals but they look muddled as a team, trying to play a mixed strategy under coaches who lack charisma, the team has no identity. Scotland come out and give it full throttle from 1-15 even if they struggle against the top sides, sides like England and Wales who lack that identity drown under the relentless will and synergy of the Scots. If Newcastle did the same they could really surprise some people, I know the weather is bad up there but it hasn't bothered the Scots. Bristol can learn from Scotland too, Pat is on to something when he says the following but Scotland don't play test matches like headless chickens. They still play with the same level of clarity and ambition Bristol do but they are much better at picking their moments. They needed to go back to this mad game to get their cohesion back after a couple of seasons struggling but I hope they get a bit wiser from matches like Leinster and La Rochelle.


“If there’s clarity on what you’re trying to do as a team you can win anything.”

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