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Antoine Frisch face au poids de l’histoire en Champions Cup

Antoine Frisch, invité du BastaShow

Le trois-quarts centre Antoine Frisch venait de signer à Massy en 2013 lorsque le RC Toulon a gagné son tout premier titre de Champions Cup. Il est parti ensuite au Stade Français, à Tarbes, revenu à Massy, parti à Rouen. Et comme une place ne se libérait toujours pas en Top 14, il a traversé la Manche, direction Bristol, puis le Munster où il jouera trois saisons en tout.

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Et paradoxalement, c’est là-bas qu’il a été repéré et rappelé, lui le frenchie, véritable attraction dans ces deux clubs. « C’est un parcours atypique, comme on dit », sourit-il dans le quatrième épisode du BastaShow à voir en exclusivité et gratuitement sur RugbyPass TV.

« De bouger, ce n’était pas facile, mais j’ai rencontré tellement de super mecs, de bons entraineurs. D’avoir eu toutes ces bonnes expériences, c’est enrichissant. Je suis super content de mon parcours. »

Sa première sélection était un clin d’œil

D’autant que celle-ci l’a amené à réaliser son double-rêve : jouer dans le Top 14 et être sélectionné dans l’équipe de France. Sa première sélection était un clin d’œil : un Crunch à Lyon pour la dernière journée du Tournoi des Six Nations 2024.

« J’étais super content. Je ne m’y attendais pas forcément parce que c’était la dernière semaine du Tournoi. Quand Galthié m’a appelé pour venir, j’ai kiffé », raconte-t-il, alors qu’il était éligible pour jouer avec l’Irlande et l’Angleterre.

« Je suis Irlandais. De jouer en Irlande au Munster, c’était improbable. Je ne pensais pas que c’était possible. Je suis aussi Anglais de par ma mère qui est les deux. J’aurais pu… mais j’ai grandi en France. D’avoir grandi en France toute ma vie, c’était le rêve de tous les gamins. D’avoir pu le réaliser, j’en étais très heureux. J’espère pouvoir rejouer avec », espère-t-il.

Un sparring-partner de luxe

Lors des Autumn Nations Series, Antoine Frisch a été un sparring-partner de luxe avec le XV de France. Appelé à chaque stage et libéré en milieu de semaine, sans jamais connaître la moindre sélection. Il ne s’en est jamais formalisé, conscient du rôle qu’il avait à jouer pour le collectif, même s’il ambitionne de décrocher une troisième sélection, si possible lors du prochain Tournoi en 2025.

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En attendant, c’est avec le RC Toulon qu’il joue, club qu’il a rejoint l’été dernier et avec lequel il est engagé jusqu’en 2027.

« Je le prends avec plaisir. Honnêtement, c’est ce que je voulais depuis toujours, de jouer à ce niveau-là des matchs de Coupe d’Europe, des matchs de Top 14, postuler pour l’équipe de France. C’était mon rêve d’être dans cette position. D’y être, c’est quelque chose que j’avais en tête, même si mon parcours peut dire le contraire », assure-t-il.

2025 : les 10 ans du triplé en Coupe d’Europe de Toulon

Pas mécontent de trouver sur la rade un climat qui le change de celui en Angleterre et en Irlande, Antoine Frisch s’attend à vivre une saison particulière avec Toulon. Car l’an prochain, le club varois célèbrera les dix ans de son triplé historique en Champions Cup. Dix ans que Toulon n’a plus gagné. D’où le poids qui repose sur cette jeune génération qui débutait à peine lorsque Toulon était déjà sur le toit de l’Europe.

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« C’est plus inspirant qu’un poids », nuance le jeune homme de 28 ans. « Ça montre aussi que c’est possible. Le fait que Toulon l’ai fait trois fois – bien sûr c’était une autre équipe, une autre époque – c’est inspirant. Aujourd’hui on a un effectif vraiment fort avec de très gros joueurs de classe mondiale. Il y a un staff énorme avec des coachs super. Il y a un alignement entre les supporters, l’équipe et le staff pour aller chercher des titres. C’est une obligation d’avoir de l’ambition. »

Le premier déplacement s’annonce corsé en Afrique du Sud face aux Stormers le 7 décembre. Parce que le Cape Town Stadium sera mobilisé par une étape du circuit mondial de rugby à 7 ce week-end-là, le match sera délocalisé exceptionnellement à Port Elizabeth.

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« Les Stormers, je les ai joués trois ou quatre fois en URC, mais je ne suis jamais allé à Port Elizabeth », confie Frisch décrivant une équipe « très dense, très dangereuse, en attaque et défensivement ».

Cette saison, le poids de l’histoire jouera un rôle important pour les Toulonnais. Mais Antoine Frisch a déjà son idée pour appréhender cette saison de dingue qui s’ouvre : « Jouer tout à fond et on fera les comptes à la fin. Le niveau est plus élevé en Coupe d’Europe. Il ne faut pas faire de calcul et ne pas avoir de regrets. Si on arrive à emmagasiner la confiance sur le match de ce week-end et bien commencer en Afrique du Sud, je pense qu’on peut être ambitieux. Mais il faut s’en donner les moyens. »

Tout est dit.

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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johnz 37 minutes ago
'Let's not sugarcoat it': Former All Black's urgent call to protect eligibility rules

This is such a devisive issue in New Zealand, Razor is a brave man; people tend to take polarising stands of all or nothing positions. I suspect there's a balanced compromise, if people are able to discuss the pros and cons rationally. There are good arguments from both sides of the debate, and as with all controversial issues, the solution is rarely black and white.


But let's take the Barrett vs Mounga debate, a topic that never grows old. I think some context is in order when Barrett is proclaimed as "loyal", while it seems to be insinuated that Mo'unga is not.


A little history is needed regarding Barrett's loyalty - so far he has had 2 (or 3?) sabbaticals, which are really just overseas-based All Black's by stealth. Since he left the Hurricanes, he's 'been a bit part player at the Blues at best, while his performances at SR level have left plenty to be desired. As of last season, he quit NZ Rugby for Japan. It's concievable the rise of Mounga played a part in that decision, while Mounga's subsequent departure appears to have played a part in BB's return.


Prior to returning, BB tried to negotiate a contract to be the 1st official overseas-based player. So loyal? Maybe. Opportunistic? Probably. It's clear Barrett's first instinct was not commitment and sacrifice to the coalface of Super Rugby.


I don't recall a Mo'unga being awarded a sabatical at all, and he has been a far bigger contributor than Barrett has at Super Rugby level for quite some time. Perhaps NZR just didn't value Mo'unga enough to bend the rules the same as they have for Barrett?


NZR have always massaged the rules for Barrett and expended a lot of financial resources to keep his services. At the same time, our player depth get's stripped away, as premier SR players, such as Plumber and Burke, take off for better pay cheques elsewhere.


Personally, I wouldn't mind if the big wage bill for a few aging stars like Barrett are shared with Japan. I'm not convinced Barrett's adding much at SR level and the money could be used elsewhere. Just as long as there's no guarantee of a jersey for such marque players, I don't see a big issue.

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