Ardie Savea, le meilleur joueur du monde, raconté aux enfants

Par RugbyPass
Ardie Savea

Ardie Savea a déjà à son actif un tire de Rugby Championship, une médaille d’argent en Coupe du Monde de Rugby et un prix du Joueur World Rugby de l’Année 2023, et à l’approche de Noël, le numéro 8 des All Blacks est en lice pour un prix Pulitzer.

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Bon, peut-être pas quand même… Mais le trentenaire va au-delà des récompenses pour inspirer la jeune génération à poursuivre ses rêves, cette fois avec un livre pour enfants qui porte son propre nom.

« A One Good Kiwi Story : Ardie Savea »

Le troisième-ligne des All Blacks espère que son livre sera une source d’inspiration pour la jeune génération et qu’il encouragera l’esprit d’entraide pendant les fêtes de fin d’année.

Savea a fait équipe avec One NZ’s One Good Kiwi, une organisation caritative qui redistribue 100 000 dollars par mois à des œuvres de bienfaisance dans tout le pays. Ensemble, ils se sont inspirés de l’expérience personnelle de Savea dans sa jeunesse. L’histoire emmène les lecteurs dans une aventure à travers les défis que représente le fait de se rendre à ses entraînements et à ses matchs de rugby.

« A One Good Kiwi Story : Ardie Savea » est un hommage aux objectifs de son enfance et au soutien indéfectible de sa famille et de ses amis qui l’ont aidé à les atteindre.

Le livre a été co-écrit avec Jono Houzet, membre de l’équipe One NZ, après plusieurs discussions Zoom avec le grand joueur de rugby, même lorsqu’il se trouvait en France pour participer à la Coupe du Monde de Rugby.

« Avec du travail et de la détermination, ils peuvent tout réussir, comme je l’ai fait », a déclaré Ardie Savea à la chaîne 1News.

« Mon frère Julz et moi avons eu la chance d’être assez doués pour le rugby dès notre plus jeune âge et certains matchs se déroulaient à Porirua ou à Hutt.

Un exemple de résilience

« Papa et maman travaillaient très dur. Parfois, on ne pouvait pas se rendre à l’entraînement ou au match parce que c’était trop loin. On n’avait pas de taavale (moyen de locomotion, ndlr) ou de voiture. On comptait sur la famille et les amis pour nous emmener. »

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Savea avait déjà évoqué son enfance, racontant que son frère et lui avaient grandi avec très peu de moyens, mais que ses parents avaient toujours veillé à ce que les enfants soient « riches en amour ».

Les deux frères étaient autorisés à entrer dans le bar local bien qu’ils soient mineurs, car leur père était un visage familier, et les garçons s’asseyaient là pour regarder le rugby, en mangeant des cacahuètes.

« Parfois, les matchs avaient lieu à deux heures de route, la plupart du temps on y allait à pied. Lorsque vous n’avez rien, il ne vous reste plus qu’à faire preuve d’imagination et à vous amuser.

« C’est ce que Julz et moi avons fait. Quand on rentrait à pied, on faisait des courses de voitures… »

Disponible uniquement en Nouvelle-Zélande

Ce sont ces expériences que Savea et l’auteur Jono Houzet ont retranscrites dans le livre, qui décrit les étapes et les obstacles que les frères Savea ont dû franchir pour se rendre à leurs entraînements et à leurs matchs de rugby.

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Savea rejoint Ruby Tui parmi les stars du rugby kiwi qui ont publié des livres pour enfants cette année.

Le livre est désormais disponible dans tous les magasins One NZ au prix de 20 dollars. Aucune traduction en français n’est annoncée pour le moment.

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j
johnz 1 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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