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Au Stade Français, Paul Gustard « préfère regarder vers le haut »
Par Jérémy Fahner
Le Stade Français a trop galéré cette saison pour s’enflammer après deux victoires de suite, même s’il s’agit de la première série de succès de la saison. Vainqueur consécutivement de La Rochelle (22-17) et Bayonne (31-27), le club parisien a pris un peu de distance par rapport à la menace de relégation.
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Il se déplace ce samedi à Montpellier pour réaliser une autre première : remporter un match à l’extérieur (deux points pris seulement en déplacement pour le moment) et enclencher un cercle vertueux qui pourrait lui permettre d’occuper un rang plus en rapport avec son standing, son budget et ses ambitions initiales.
Avec désormais six points d’avance sur Perpignan, 13e, et huit sur Vannes, lanterne rouge, les Soldats roses disposent d’une certaine marge qui leur permet de mieux dormir. Et peut-être, pourquoi pas, rêver de mieux puisque Lyon et Castres, 5e et 6e du Top 14 avec 44 points chacun, ne sont qu’à huit longueurs.
« Le plus important, ce n’est pas classement, mais le process et la performance. « Chaque jour, il s’agit d’être 100% focus, investi sur ce que l’on fait », souligne Paul Gustard, qui avoue toutefois qu’il « préfère regarder vers le haut que vers le bas ».
Gustard estime que ses joueurs sont « prêts pour ce match »
L’entraîneur en chef, au cœur de rumeurs l’envoyant à Leicester, a décidé de rester à Paris jusqu’en 2026. Mais balaie le sujet. « Le plus important, ce sont les joueurs. Ce qui compte, c’est la stabilité et la sécurité du club, pas ma situation ».
Il préfère s’épancher sur ce qui attend son équipe ce week-end dans l’Hérault, face à un MHR qui vient de perdre quatre de ses cinq dernières sorties.
« Je connais beaucoup de joueurs de Montpellier. Ce sera un défi très grand, mais je pense qu’on est prêts pour ce match. L’état d’esprit est bon ».
Ward : « Confiance en notre équipe, notre système »
« On a fait une très bonne semaine de travail », complète le centre Jeremy Ward. « Il y a toujours de la pression, mais les deux victoires d’affilée nous ont donné beaucoup de confiance dans notre équipe, notre système ».
Pas de quoi, selon Pierre-Henri Azagoh, viser les étoiles. « On ne peut pas dire que le matelas soit très épais, mais c’est plus facile de redémarrer une semaine avec une victoire.
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« Chaque chose en son temps, ça ne sert à rien de se précipiter. On n’est pas du tout sauvés », tempère le 2e ligne. « On se concentre d’abord sur nous, ce qu’on produit. On a besoin de points, donc on va aller à Montpellier avec cet état d’esprit, on s’attend à un match assez âpre ».
« L’objectif pour moi, c’est le match de samedi et cinq ou quatre points », corrobore Gustard. Qui aura ensuite deux week-ends de libres pour affiner les ambitions, éventuellement, puisque le Stade Français, éliminé des compétitions européennes, ne rejouera pas avec le 19 avril.
