Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Bastareaud : « ce qui me manque, c’est le vestiaire »

Baptiste Serin et Mathieu Bastareaud dans le BastaShow

World Rugby a diffusé ce mardi 30 janvier le premier épisode d’une toute nouvelle émission consacrée au rugby, le BastaShow, animée par l’ancien international français aux 54 sélections (2009-2019), Mathieu Bastareaud.

ADVERTISEMENT

Pour ce premier épisode, le désormais team manager du RC Toulon a convié le demi de mêlée du club, Baptiste Serin, à échanger de manière libre autour du rugby, de ses valeurs et du Tournoi des Six Nations.

Related

Un échange à bâtons rompus entre Serin, actuellement blessé à l’épaule mais qui potentiellement a toujours sa place dans le groupe France, et Bastareaud qui a pris sa retraite internationale en juin 2019 alors que Jacques Brunel n’avait pas besoin de ses services pour la Coupe du Monde de Rugby 2019 au Japon.

Une pige à New York

Le trois-quarts centre avait alors pris la route des Etats-Unis pour une saison dans la Major League Rugby sous les couleurs de Rugby United New York – club dissous en décembre 2023 – avant de revenir en France au LOU, puis à Toulon où il a disputé son dernier match au terme de la saison 2023. Suite à quoi il est devenu manager du club.

« Moi ce qui me manque, c’est le vestiaire. Tout ce qui est entraînement, ça me manque pas, surtout tout ce qui est après-saison », lâche dans un rire l’ancien trois-quarts centre de Toulon. « Ce que j’ai vécu pendant 16-17 ans, le vestiaire, ça, ça me manque. J’ai passé le flambeau à des petits jeunes comme toi… »

Pourtant, les deux anciens partenaires n’ont que six ans d’écart. Bastarocket vient du Val-de-Marne, Serin des Landes.

Serin a commencé à 4 ans

Celui que Basta surnomme « le petit prince de Parentis » (Parentis-en-Born, petite commune des Landes) est très fier de ses origines qu’il partage avec d’autres joueurs qui brillent sur les terrains des championnats de France comme l’arrière de Mont-de-Marsan Yoann Laousse Azpiazu, le troisième-ligne montois Léo Banos prêté à Toulouse le temps du Tournoi des Six Nations, l’ailier/arrière de Pau Clément Laporte et le demi de mêlée de Montpellier Léo Coly, qui a grandi à Biscarosse, mais a mûri à Parentis.

Lui, Baptiste Serin, a commencé à jouer au rugby à l’âge de 4 ans avant de partir à 15 ans au CABBG à Bègles, passé par la filière fédérale, trois ans de pole Espoir, un an de Pole France (un an de moins que Bastareaud), la dernière étape avant de passer Pro. « Je me souviens, on avait une belle génération avec Parra, Maestri… », se souvient-il.

ADVERTISEMENT

« Tu es quelqu’un que j’apprécie », lui adresse Mathieu Bastareaud. « On te connaît comme un super joueur, bourré de talent, pas très gros plaqueur mais très bon techniquement, avec tes fameuses chisteras. Je voulais que les gens te connaissent un peu mieux en tant qu’homme. On est un peu dépendant de l’étiquette que l’on peut nous mettre. »

Echanges capillaires

Au-delà de la performance et du haut niveau, les deux amis ont en commun de veiller particulièrement à… leur coupe de cheveux. Et c’est sur ce terrain que Basta l’emmène…

« La première fois que je t’ai vu, ça devait être en 2013 ou 2014, tu étais en moins de 20. J’étais avec le XV de France et on regardait le 6 Nations. Tu fais une interview à la mi-temps et la première chose qui me frappe, c’est ta coupe de cheveux ! Franchement douteuse. Et franchement, je m’y connais en coupe de cheveux, mais c’était pas ça ! Ce qui m’avait marqué, c’est ton discours à la mi-temps. Pour un mec de 18-19 ans, j’ai trouvé que t’étais hyper mature, vachement lucide dans l’analyse du match. J’avais trouvé ça fort à ton âge », raconte Mathieu Bastareaud.

Serin rigole et développe : « J’avais une petite salade composée, des mèches… », précise-t-il. « J’étais très blond, style surfeur qui n’a jamais touché une planche. Quand je suis passé professionnel, je me suis fait raser et j’ai repoussé tout blond. Ça m’a soulé et j’ai fait des mèches. »

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

B
BeamMeUp 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

12 Go to comments
LONG READ
LONG READ 'Steve Borthwick hung his troops out to dry - he should take some blame' 'Steve Borthwick hung his troops out to dry - he should take some blame'
Search