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Bastareaud : « Il faut beaucoup plus protéger les jeunes joueurs »

Mathieu Bastareaud sur le port de Toulon, fin mai 2024.

Il revient pour une saison 2 ! L’ancien trois-quarts centre international Mathieu Bastareaud (35 ans, 54 sélections) a resigné avec World Rugby Studios pour une deuxième salve d’entretiens intimes avec des stars du rugby, comme rarement on les a vus et entendus.

Lors de la première saison, Basta avait incité Baptiste Serin à se confier au sujet de la santé mentale des joueurs. Il avait reçu Enzo Hervé pour parler de ses racines gitanes et s’était entretenu avec Teddy Thomas qui est justement connu pour fuir les médias.

Quelle est la recette du BastaShow, à voir en exclusivité et gratuitement sur RugbyPass TV ? En un mot : la personnalité avant le sportif.

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« Au début, je ne me sentais pas vraiment à l’aise pour le faire », confie Mathieu Bastareaud à RugbyPass, alors que son ami Johnnie Beattie lui avait soumis l’idée d’animer un face à face en vidéo.

« Je venais d’arrêter (de jouer à Toulon, ndlr) et j’avais aussi envie de voir autre chose, de proposer autre chose. Après, je n’ai pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit, mais j’avais aussi envie qu’on puisse voir des joueurs, des anciens joueurs, comme moi je peux les voir, de l’intérieur, leur côté authentique. Mais pas forcément leur parler que de rugby. Leur vraie personnalité, quoi.

« Je ne voulais pas faire des interviews, on va dire sportives, formatées, qu’on a tous l’habitude de lire dans les journaux ou voir à la télé. Je voulais faire quelque chose d’un peu décalé, qu’ils soient à l’aise aussi pour pouvoir se livrer.

« Je pense aussi que le fait que je les connais, ça les met à l’aise et ça les rassure. Et on a essayé de créer un climat comme ça. »

Le choix pas anodin des invités

Si la première saison a été intégralement tournée à Toulon, là où Bastareaud est manager au RCT au côté de son ami Pierre Mignoni – « on va dire que c’était la facilité », sourit-il – la deuxième saison devrait l’emmener sur d’autres terrains, à la rencontre de ces gloires présentes et passées.

« Dans le choix des invités, je veux des personnes qui aient une vraie personnalité ; une histoire à raconter, pas juste sortir des banalités, un parcours de vie qui peut parler à tout le monde », dit-il.

S’il préfère garder la surprise sur la liste à venir, Mathieu consent à distiller un nom qui lui tient à cœur, une personnalité qui lui fera face au cours des prochaines semaines : Yannick Nyanga.

Car selon lui, l’heure est venue de parler autrement de rugby. « J’ai parfois un peu l’impression qu’aujourd’hui on parle de beaucoup de choses pour noyer les vrais débats, les vrais enjeux », regrette-t-il.

La problématique de la santé mentale

Au premier rang desquels, par exemple, la santé mentale des joueurs, les rythmes infernaux des matchs qui s’enchaînent sur une saison, voire au-delà : les matchs du championnat, les tournées, la Champions ou Challenge Cup, le Tournoi…

« Les voyages, les entraînements, les matchs… C’est vraiment difficile à encaisser, même si on se prépare pour ça », dit celui qui, en tant que manager du RC Toulon, est désormais confronté à cette problématique au quotidien.

« Je pense qu’il faut beaucoup plus protéger les joueurs, en tout cas faire beaucoup plus de prévention au niveau des jeunes. L’année dernière par exemple j’ai eu la chance d’entraîner les U18 de Toulon. Ils arrivent avec des étoiles plein les yeux, ils arrivent en équipe première, mais on oublie un peu de leur dire que le rugby ne s’arrête pas au match du samedi diffusé sur Canal Plus.

« Il y a plein de choses difficiles à appréhender et je pense qu’il faudrait faire un effort pour bien préparer nos jeunes. Physiquement mais aussi mentalement parce qu’une carrière peut être très courte ou très longue. C’est un combat de tous les jours. »

Son plaidoyer pour protéger les jeunes

Doit-on aujourd’hui parler du rugby différemment ? Prendre plus en considération les à-côtés, alors que l’on semble mettre la performance en premier ?

« Pour moi, le rugby a toujours été un sport différent et il faut quand même garder ce côté humain », reprend Mathieu Bastareaud. « On reste un sport où on garde les pieds sur terre.

« On le voit, c’est un sport qui évolue, ne serait-ce qu’avec les règles. Chaque année il y a de nouvelles règles pour rendre le jeu plus attractif aux diffuseurs, aux supporters. Mais il faut arriver à trouver cet équilibre avec les joueurs aussi.

« Il y a des scores hauts, beaucoup de jeu, pas beaucoup de mêlées, plus de temps de jeu effectif, moins de temps morts… C’est très bien pour les diffuseurs. Ça va attirer les jeunes, c’est un sport attractif. Mais au niveau de la santé des joueurs, c’est là où il faut être vigilant.

« On le voit dans le Super Rugby qui est un peu le laboratoire des nouvelles règles. On veut moins de phases statiques parce qu’il y a moins de personnes qui connaissent le rugby et qui le regardent. Ils ne comprennent pas pourquoi le jeu s’arrête, pourquoi il y a des temps morts. Mais il faut rester vigilant sur l’intégrité physique des joueurs. »

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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