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Bielle-Biarrey va pouvoir rejouer avec son casque rouge
Par Willy Billiard
L’ailier ou arrière de l’UBB, Louis Bielle-Biarrey, va enfin avoir l’autorisation de rejouer avec son casque très vite s’il est sélectionné avec le XV de France contre le Japon le 9 novembre.
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Un règlement de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) empêche tout joueur porteur de casque de jouer avec des couleurs différentes. Le règlement est ancien, mais depuis 18 mois, la Ligue a décidé de ne plus accorder aucune tolérance sur ce sujet controversé.
L’article 377bis du règlement est très clair et stipule que « les équipements portés par les joueurs en complément de la tenue officielle du club (maillots, shorts, chaussettes) — tels que cuissards, collants, sous-maillots, casques ou autres protections apparentes — doivent être, pour les casques et sous-maillots, noirs ou de la même couleur que le maillot, avec une couleur unique et identique pour tous les joueurs qui en portent ». Même chose pour les collants et cuissards.
Plusieurs clubs, convoqués encore ces jours-ci par la LNR, se sont déjà mis à l’amende pour des infractions à ce sujet. C’est le fameux « chaussette gate ».
« Personne ne comprend cette règle »
« Je n’ai pas eu le choix. Ces casques colorés faisaient aussi partie de la personnalité de certains joueurs », regrette Louis Bielle-Biarrey dans L’Équipe.
« Je pourrais encore mettre le rouge, mais ça coûterait cher au club qui devrait payer des amendes. Je ne suis pas bête à ce point. Ce n’est pas dramatique, mais c’est vraiment dommage.
« Personne ne comprend cette règle. Heureusement, j’ai la chance de pouvoir encore le mettre pour les matchs avec l’équipe de France et en Coupe d’Europe. »
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La raison évoquée pour le renforcement de cette règle était que le choc de couleurs qui peut intervenir sur un terrain « rend mal à la télé ». Or, pour les joueurs, ce casque représente beaucoup et bien plus qu’une protection.
« Un jour, mon père m’a dit : ‘Je t’ai acheté un nouveau casque, teste-le’, racontait Louis Bielle-Biarrey (21 ans, 11 sélections) à L’Équipe il y a quelques mois.
« C’était un casque Canterbury rouge qui était vendu d’occasion 6 euros. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Depuis, je ne l’ai pas quitté, ou plus exactement, je n’ai pas changé de modèle. Je l’ai gardé jusqu’à la saison 2019-2020 et, après, j’ai réussi à retrouver le même. »
Quel que soit le match sur lequel le joueur sera aligné avec le XV de France, il pourra donc fièrement porter son casque et mettre toutes les chances de son côté pour obtenir la victoire.
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