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Débrief - l’Argentine victime de la fougue d’une jeune équipe de France

MENDOZA, ARGENTINE - 06 JUILLET : Antoine Frisch (France) est plaqué par Joaquin Oviedo (Argentine) lors d'un test match entre les Pumas argentins et la France au stade Malvinas Argentinas le 06 juillet 2024 à Mendoza, Argentine. (Photo by Rodrigo Valle/Getty Images)

Sur le score de 28-13, la France a enregistré sa 39e victoire en 54 rencontres sur une équipe d’Argentine en manque d’inspiration samedi 6 juillet à Mendoza. Cette cinquième victoire consécutive contre Los Pumas a permis à la jeune équipe de Fabien Galthié de commencer à poser des jalons pour l’avenir.

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Rencontre
Internationals
Argentina
13 - 28
Temps complet
France
Toutes les stats et les données

Le résumé

Après un échange de longs ballons pendant les premières minutes et une occupation à 62% du camp argentin pendant les vingt premières, les Bleus ont ouvert le score par une pénalité passée par Antoine Hastoy (22e), suivie de près par une égalisation de Santiago Carreras (25e).

Un essai de Batiste Serin (35e) – le premier de la rencontre – aurait pu être complété par un autre de Georges-Henri Colombe (42e) si le pilier droit n’avait pas aplati trop tôt  à un centimètre de la ligne. Mais la France creusera l’écart trois minutes plus tard grâce au trois-quarts centre Antoine Frisch (45e), puis à quinze minutes de la fin grâce à un superbe essai acrobatique de l’ailier de 19 ans Théo Attissogbé malgré trois défenseurs sur le dos.

Synthèse du match

1
Coups de pied de pénalité
3
2
Essais
3
0
Transformations
2
0
Drops
0
105
Courses avec ballon
104
6
Franchissements
3
14
Turnovers perdus
11
1
Turnovers gagnés
6

Jamais l’Argentine n’aura inquiété cette jeune équipe de France (92 sélections dans le XV de départ), même pas l’essai de leur capitaine vétéran Julian Montoya (30 ans, 95 sélections) à l’heure de jeu. L’essai de Matias Orlando à trois minutes de la fin aura permis de sauver les meubles (13-28).

Le match retour aura lieu samedi 13 juillet à la même heure.

La consigne de Galthié a été respectée

Juste avant le coup d’envoi, le sélectionneur exhortait son équipe à jouer. « C’est une équipe très jeune avec des joueurs sélectionnés qui préparent depuis trois semaines avec beaucoup d’intensité. On sent une volonté collective d’en découdre », confiait-il au micro de Canal +, souhaitant « qu’ils jouent au rugby, qu’il n’y ait pas de regret. Faut jouer sans arrière-pensée. C’est avant tout un jeu, un plaisir de jouer. »

En dominant sur quasiment toutes les phases de jeu, en jouant sans pression et avec beaucoup d’envie avec le soleil d’hiver de face au début puis rasant dans le dos pour finir, les néo-Bleus ont rempli le contrat. Le coaching du staff qui a apporté plus d’expérience dans le pack à partir de la 52e (changement de la deuxième-ligne et du pilier droit) a permis d’aller encore plus loin.

Le jeu au pied de Serin au pays du ballon

Le capitaine Baptiste Serin, le « papa » de cette sélection avec 44 sélections, huit ans après sa première, soit quasiment autant que les 14 autres titulaires réunis, s’est particulièrement distingué avec son jeu au pied de dégagement, montant le curseur à un coup de pied pour deux passes en moyenne en première période (un pour 2,7 en tout contre un pour 5,2 pour l’Argentine).

Son fait d’arme aura été ce coup de pied à suivre qui mènera à son essai à la 35e malgré un plaquage subi sans ballon à quelques centimètres de la ligne. Un bel hommage dans le pays où le ballon rond est roi.

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MENDOZA, ARGENTINE - 06 JUILLET : Baptiste Serin (France) marque un essai lors d'un test match entre les Pumas argentins et la France au stade Malvinas Argentinas le 06 juillet 2024 à Mendoza, en Argentine. (Photo by Rodrigo Valle/Getty Images)

Los Pumas en sommeil

Dans ce 54e test entre les deux équipes (depuis une victoire inaugurale des Français en 1949 à Buenos Aires), Los Pumas avaient plus à perdre que les Français. Pour les Bleus, très clairement, cette tournée est l’occasion pour le staff de juger les futurs joueurs premium. Sans enjeu, si ce n’est de produire du jeu.

Quant aux Argentins, cette première rencontre depuis le match pour la médaille de bronze de la Coupe du Monde de Rugby 2023, devait bien lancer le mandat du nouveau sélectionneur Felipe Contepomi (nommé en décembre) et relancer une équipe avant le prochain Rugby Championship.

A l’image du public trop sage, les Argentins n’ont pas produit le jeu qu’on leur connaît, incapables de construire sur les ballons portés qui sont normalement leurs points forts, se faisant pénaliser en mêlée (trois fois en première mi-temps) et obligés de changer leur charnière au début de la seconde période.

Il aura fallu attendre un signe de leur capitaine talonneur Julian Montoya (30 ans, 95 sélections) à l’heure de jeu et une belle opportunité de Matias Orlando suite à un mauvais contrôle du ballon de Melvyn Jaminet pour rassurer l’équipe.

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Graphique d'évolution des points

France gagne +15
Temps passé en tête
0
Minutes passées en tête
50
0%
% du match passés en tête
62%
65%
Possession sur les 10 dernières minutes
35%
5
Points sur les 10 dernières minutes
3

Le bilan des OVNI

Les sept néo-capés titulaires ont été présents sur la pelouse de Mendoza, que ce soit sur le jeu au sol ou en mêlée, sachant que le pack comptait quatre joueurs sans la moindre sélection avant cette rencontre, dont une troisième-ligne complètement vierge.

Parmi les temps forts, Lenni Nouchi (20 ans), sélectionné in-extremis suite au forfait de Judicaël Cancoriet, a eu un plaquage décisif à la 32e pour stopper la première vraie menace argentine, le futur toulonnais Antoine Frisch a sauvé un essai en bloquant Bautista Delguy à la régulière dans l’en-but (28e) puis en a marqué un en battant deux défenseurs (45e), l’ailier Théo Attissogbé (19 ans, champion du monde avec les U20 en 2023) a certes tapé une touche un peu courte sous pression et a plaqué un peu haut Mattéo Carreras mais sans conséquence (16e), mais a surtout inscrit un essai acrobatique (66e) qui restera dans les mémoires.

Les autres avants Hugo Auradou, Jordan Joseph et Oscar Jegou ont été au rendez-vous, même si le flanker de 21 ans a été pénalisé pour un plaquage sans ballon (25e) qui a amené les premiers points argentins.

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H
Hellhound 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

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