Caitlyn Halse - à 17 ans, elle est la plus jeune joueuse de l'histoire du rugby australien

Par Willy Billiard
SYDNEY, AUSTRALIE - 19 AVRIL : Caitlyn Halse des Waratahs est plaquée lors du match de demi-finale du Super Rugby féminin entre les NSW Waratahs et les ACT Brumbies à l'Allianz Stadium le 19 avril 2024 à Sydney, en Australie. (Photo par Jason McCawley/Getty Images)

Caitlyn Halse est entrée dans l’histoire ce vendredi 17 mai, en devenant la plus jeune joueuse australienne de rugby à faire ses débuts en équipe nationale, masculine ou féminine.

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A 17 ans, 7 mois et 28 jours, l’arrière des Warathas – avec qui elle a remporté la saison 2024 début mai – a fait ses débuts internationaux avec les Wallaroos contre les États-Unis à Melbourne, dans le deuxième match des World Rugby Pacific Four Series.

Un record vieux de 30 ans

En entrant sur le terrain de l’AAMI Park, Caitlyn a fait tomber un record qui tenait depuis trente ans. Jusqu’alors, cet honneur revenait à l’ailière de Brisbane Sharyn Williams qui était la plus jeune joueuse des Wallaroos à avoir gagné sa seule et unique cape, lors d’un match contre la Nouvelle-Zélande à North Sydney alors qu’elle était âgée de 18 ans, 1 mois et 13 jours.

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Sharyn Williams était alors membre de la toute première équipe australienne féminine de rugby à XV – elle-même est considérée comme étant la 11e joueuse de l’histoire.

Près de 30 ans plus tard, la suite est assurée par Caitlyn Halse, née le 18 septembre 2006, qui était déjà la plus jeune joueuse dans le Super Rugby en 2023 alors qu’elle n’avait que 16 ans et 187 jours lorsqu’elle a disputé son premier match. Mais qu’est-ce qui lui a permis d’être au plus haut niveau si jeune ?

Elle a commencé à 6 ans

Caitlyn a commencé à jouer au rugby dès l’âge de 6 ans. D’abord au format à XIII avec les Picton Magpies, puis deux ans plus tard à XV avec les Camden Rams. En fait, après avoir vu son père et ses oncles jouer au rugby, elle a toujours voulu faire pareil.

« J’avais l’habitude de dormir avec mon ballon et mes chaussures tous les soirs », a-t-elle raconté au Sydney Morning Herald. Sauf qu’en face les garçons ne voulaient pas jouer contre elle.

« La plupart des garçons ne voulaient pas me plaquer ou jouer avec une fille, alors maman mettait ma tresse dans mon casque.

« Je jouais et je l’enlevais après le match. Tous les garçons étaient surpris quand ils réalisaient qu’ils venaient de jouer contre une fille. »

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Avec son père qui lui sert de chauffeur, Caitlyn, qui est toujours scolarisée au Magdalene Catholic College dans le sud-ouest de Sydney, met près d’une heure et demie pour aller à l’entraînement de son club plusieurs fois par semaine.

« J’aime non seulement l’environnement de l’équipe, mais aussi l’engagement physique du rugby. C’est tellement différent de tout le reste », dit celle qui a arrêté de jouer avec les garçons à 13 ans pour intégrer pour la première fois une équipe féminine à 14 ans.

C’est là qu’elle reconnaît avoir eu une révélation de son potentiel et que, un jour peut-être, elle deviendrait internationale pour l’Australie.

Un rêve réalisé

Apparue sur la scène du Super Rugby féminin l’année dernière, Caitlyn Halse a franchi un nouveau palier en 2024, inscrivant et marquant plusieurs essais, tout en faisant preuve d’une connaissance plus approfondie du jeu grâce à un jeu au pied puissant et précis.

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« Elle a impressionné au niveau du Super W et nous sommes tous impatients de la voir obtenir sa première cape », a confié l’entraîneure des Wallaroos, Jo Yapp, qui lui a offert cette opportunité et lui a donc permis de réaliser son rêve.

« C’est un sentiment extraordinaire. Jouer pour son pays est quelque chose d’énorme dans n’importe quel sport, mais c’était un grand rêve pour moi depuis que j’étais toute petite », confiait Caitlyn en conférence de presse dans la semaine.

« C’est un sentiment surréaliste que d’avoir la chance de jouer pour son pays, mais être l’une des plus jeunes à le faire, c’est juste formidable. »

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j
johnz 3 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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