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Ce qui rend le tournoi de Vancouver si exceptionnel

La capitaine de la Grande-Bretagne, Abbie Brown, célèbre un essai contre la Colombie lors de la deuxième journée du HSBC Canada Sevens au BC Place Stadium le 4 mars 2023 à Vancouver, Canada. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Dubaï et Hongkong sont les hauts lieux traditionnels du rugby à sept depuis sa création. Imprégnés de tradition et d’héritage, ces deux destinations sont appréciées des joueurs et des supporters.

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Cependant, depuis 2016, deux nouveaux venus sont entrés dans le jeu, et tout a changé – un peu comme au tennis lorsque l’émergence de Djokovic et Murray a créé le « Big Four » avec Federer et Nadal.

Le Cap et Vancouver sont arrivés en fanfare et continuent de conquérir le cœur des joueurs du circuit mondial. Chacun des quatre tournois est unique, mais laissez-moi vous expliquer pourquoi Vancouver – la quatrième étape HSBC SVNS 2024 – est si spécial.

Cette année, c’est la neuvième fois que le circuit mondial de rugby à sept fait étape à Vancouver – et j’ai eu la chance de participer à sept d’entre elles.

Chaque année, j’ai hâte de retourner au Canada et au BC Place. C’est le seul stade couvert des Series et c’est le siège des BC Lions de la Canadian Football League et des Vancouver Whitecaps FC de la Major League Soccer.

Une grande partie des joueurs diront que le HSBC SVNS Vancouver est leur étape préférée du circuit. Le week-end de compétition n’est que la partie émergée de l’iceberg de ce qui le rend si unique.

Cela peut sembler anecdotique de commencer par là, mais les lits de Vancouver sont les meilleurs de la tournée. Avec tous les déplacements et l’entraînement, le sommeil et la récupération sont si importants. Aujourd’hui encore, je rêve du bonheur que me procure la literie de Vancouver.

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Les autres équipements de l’hôtel sont fantastiques. La nourriture est exceptionnelle et variée, donnant un aperçu de la gastronomie locale. Il y a une salle de jeu qui rassemble les joueurs – je me souviens d’un match de tennis de table Pays de Galles/Espagne très disputé.

L’hôtel est situé au cœur du centre-ville et donne vraiment une idée de la vie à Vancouver. C’est un endroit où l’on peut travailler pendant la journée, prendre un bus pendant 20 minutes et skier le soir. Vancouver est la seule destinations « froide » du circuit et tout le plaisir est de revenir dans un hôtel extraordinaire.

Les montagnes sont l’un des points forts du voyage. Elles s’élèvent de la mer pour former des géants aux capes blanches. Pour les joueurs de certaines équipes, c’est même leur première expérience de la neige – et il existe une vidéo légendaire de l’équipe fidjienne sur Grouse Mountain lors du premier tournoi.

De là, un court trajet en bus mène au pont suspendu de Capilano, qui offre une vue incomparable sur la forêt dense surplombant un fleuve en furie. Ce fleuve se jette dans la mer et il y a de nombreuses plages où l’on peut se baigner – c’est très frais – après une séance. La plage d’English Bay est l’une des préférées des joueurs et constitue également un endroit idéal pour un coucher de soleil.

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Les activités ne manquent pas dans la ville, avec l’exploration de Gastown, qui possède l’une des rares horloges à vapeur encore en activité dans le monde.

Si vous voulez voir la ville d’en haut, il y a Flyover Canada, une expérience interactive sur le front de mer – ou vous pouvez prendre un hydravion pour de vrai.

Une année, nous avons également essayé le curling, mon sport favori tous les quatre ans, à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver.

Le Stanley Park est idéal pour une promenade à pied ou à vélo autour de la fortification du port. Il a également servi de lieu de tournage pour les films de la série Twilight. Chaque année, nous tombons d’ailleurs sur le décor d’un nouveau film en ville.

La meilleure activité de la ville consiste peut-être à explorer les nombreux cafés et marchés après une dure séance d’entraînement. Mes deux préférés sont les beignets à l’ancienne du 49th Parallel Cafe et le bagel au bœuf salé du Granville Island Market.

Pour moi, une grande partie des voyages dans le cadre des Series consiste à rendre visite aux communautés locales et le tournoi de Vancouver, en ce sens, est incroyable. Toutes les écoles que nous avons visitées nous ont fait sentir les bienvenus et les joueurs ont adoré les rassemblements et les séances d’entraînement.

Les deux moments forts des tournois auxquels j’ai participé ont été la visite de la Ronald McDonald House, une organisation caritative qui offre un lieu de vie aux familles dont les enfants passent de longs séjours à l’hôpital.

Le deuxième ? La découverte de l’histoire, de la culture, de l’art et de la musique des Premières nations lors de plusieurs voyages à l’occasion du photocall des capitaines. Les organisateurs du SVNS Vancouver se mettent en quatre pour faire vivre aux joueurs une expérience inoubliable.

Enfin, si l’on considère le week-end du tournoi lui-même, le terrain artificiel intérieur permet de vivre des matchs encore plus rapides et plus techniques pour les fantastiques supporters. Ils arrivent par milliers pour le premier match, déguisés, et ne partent que bien après le dernier coup de sifflet de la finale.

Ils font preuve d’une hospitalité chaleureuse en soutenant chaque équipe sur le terrain, ce qui crée une ambiance vraiment fun et dynamique. Les installations du tournoi sont exceptionnelles pour les joueurs, qu’il s’agisse des vestiaires, de la nourriture ou des zones de récupération.

Et une fois le tournoi terminé, le stade ne se trouve qu’à quelques minutes de marche de la vie nocturne du centre-ville. Toutes les équipes se rendent généralement au Roxy, que je recommande vivement à tous ceux qui viendront cette année.

J’espère que cet article vous a permis de comprendre pourquoi tant de joueurs aiment Vancouver. Cette ville occupera toujours une place particulière dans les souvenirs de ma carrière.

Une année, le capitaine de l’Irlande Harry McNulty et moi-même sommes restés une semaine après le tournoi et sommes allés un peu plus loin, à Whistler et sur l’île de Vancouver. Je ne pensais pas que le tournoi pouvait être meilleur, mais Vancouver ne cesse de séduire.

Par Luke Treharne

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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