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Ce qu'il faut à Antoine Dupont pour réussir dans le rugby à sept

Séance d'entraînement de la France avant le HSBC SVNS 2024 à Vancouver, au Trillium Park, le 19 février 2024 à Vancouver, au Canada. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Steph Curry ou Lebron James seraient-ils aussi performants au 3×3 qu’en NBA ? Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo seraient-ils bons au football à 5 ? Oui, bien sûr. Ils possèdent les mêmes skills qui les rendraient tout aussi dangereux dans une forme plus courte, mais est-ce que leur jeu les rendrait aussi dominants ?

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Le rugby à sept est difficile à définir dans le contexte d’une variante du XV. Il a les mêmes règles, utilise le même ballon et le même système de notation, mais il est préférable de l’examiner sous l’angle d’un code différent. Sept joueurs sur un terrain de même taille, c’est très différent des formes plus courtes que sont le basket-ball et le football.

Le fait que l’un des meilleurs joueurs de rugby au monde, Antoine Dupont, fasse ses débuts sur le HSBC SVNS 2024 à Vancouver ce week-end revêt une grande importance, mais comment son rugby à XV va-t-il passer au rugby à sept ? Jetons un coup d’œil sur son jeu.

Les passes

En tant que neuf, et occasionnellement dix, à XV, Dupont sera à l’aise avec le mélange de passes larges de 20 mètres, de passes d’exploration plus courtes et de variantes créatives à gauche et à droite, à la fois statiques et en mouvement. C’est la clé qui lui permettra de se retrouver au milieu du terrain en attaque et de jouer le rôle de meneur de jeu.

Le jeu au pied

L’absence de chandelles laisse plus de place au jeu au dégagement de Dupont. En tant que botteur ambidextre doté d’une vision sublime, ce domaine de son jeu pourrait être un véritable point de différence pour l’équipe de France masculine de rugby à sept.

L’équipe de France est l’une des plus grandes, dotée d’une grande vitesse et d’une grande puissance. Le répertoire de Dupont, constitué de coups de pied croisés, d’éclats par-dessus ou de coups de pied rasants dans le dos, pourrait donc s’avérer très utile.

Les offloads

Les qualités offensives de Dupont, qui lui ont permis de changer le cours du jeu et de gagner des matchs de rugby à XV, ne seront peut-être pas aussi visibles qu’elles le sont en rugby à sept. Il possède la force de quelqu’un qui fait deux fois sa taille, ce qui sera apprécié avec son style combatif (et ses raffuts presque caractéristiques), mais il verra des choses très différentes sur le terrain.

La vitesse

C’est toujours la première préoccupation de tout joueur de rugby à XV qui passe au rugby à sept. Qu’il s’agisse de Stuart Hogg, Bryan Habana ou Jarryd Hayne, il y a la vitesse et la vitesse du rugby à sept. Dupont n’aura pas la puissance nécessaire pour marquer des essais à partir de 50 mètres, mais il n’en aura pas forcément besoin – ce sera l’affaire des finisseurs qui l’entourent.

La condition physique

Il ne fait aucun doute que le staff d’entraîneurs français expérimenté limitera le nombre de minutes de jeu de Dupont alors qu’il entame une transition olympique de six mois pour développer des jambes et des poumons que requiert le niveau Sevens.

Si l’on ne peut remettre en question sa capacité physique pendant 80 minutes, ce sont les enchaînements anaérobiques de 10 secondes, les sprints et les luttes qui vident les réservoirs et créent des moments difficiles dans les matchs de rugby à sept qui durent 14 minutes.

Chaque équipe dispose de cinq remplacements par match. Dupont devrait donc en utiliser deux par match pour le mettre à l’aise dans un premier temps.

La défense

Antoine Dupont aura confiance dans les plaquages en un contre un au contact, mais il sera mis à l’épreuve dans les espaces plus ouverts, en raison de la fatigue des jambes et de l’athlétisme incessant auquel il est confronté.

Même s’il s’agit de la partie la plus connectée de la ligne défensive, le milieu du terrain peut être un endroit solitaire où les courses transversales peuvent conduire à des situations de plaquage défavorables. C’est là que le temps de jeu est vital – il faut donc s’attendre à quelques failles dans l’incroyable armure de l’un des meilleurs joueurs à XV du monde.

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Il ne fait aucun doute qu’il y aura suffisamment de moments forts de Dupont ce week-end pour remplir quelques bobines, mais à part les moments sublimes occasionnels, le staff d’entraîneurs française espère de petits pas de la part de ce grand nom.

Par Rob Vickerman

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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