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Ce qu'il faut savoir sur France v Uruguay

KAMAISHI, JAPAN - SEPTEMBER 25: Uruguay players celebrate after the Rugby World Cup 2019 Group D game between Fiji and Uruguay at Kamaishi Recovery Memorial Stadium on September 25, 2019 in Kamaishi, Iwate, Japan. (Photo by Warren Little - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Après une première semaine sans match, l’Uruguay s’apprête à entrer dans le vif du sujet pour son premier match dans la poule A en affrontant le pays organisateur à Lille.

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Malgré avec 12 changements dans son XV de départ par rapport à l’équipe qui a battu la Nouvelle-Zélande en match d’ouverture, la France partira sans aucun doute favorite. Elle aurait toutefois tort de prendre de haut cette équipe d’Uruguay, qui progresse à pas de géant depuis quelques années.

Les Teros ne manquent pas d’ambitions et n’ont pas peur de le dire. En début de semaine, l’ailier Ignacio Facciolo a ouvert le bal : « Je veux jouer et me frotter au plus haut niveau. L’objectif de notre groupe est de battre l’Italie et la Namibie et de se qualifier [directement] pour la Coupe du Monde de Rugby 2027. Nous ne tirons pas non plus un trait sur les matchs contre la France et la Nouvelle-Zélande. Nous allons les rencontrer d’égal à égal et nous allons gagner. L’Uruguay ne partira jamais vaincu d’avance. »

HISTORIQUE

Les deux pays ne se sont pas affrontés sur un terrain de rugby depuis les années 1960 et une tournée de l’équipe de France en Argentine et en Uruguay.

MATCH MARQUANT

Au Japon en 2019, l’Uruguay rencontre les Fidji en poule au Kamaishi Recovery Memorial Stadium dans un match qui semble promis aux Océaniens. À l’arrivée, ce sont les Teros qui l’emportent 30 à 27 au terme d’un duel palpitant.

Trois essais transformés du demi de mêlée Santiago Arata, du troisième ligne centre Manuel Diana et du centre Juan Manuel Cat, auxquels s’ajoute une pénalité de Felipe Berchesi, permettent aux Uruguayens de mener 24-12 à la mi-temps.

Deux nouvelles pénalités réussies par Berchesi permettent à l’Uruguay de résister à la remontée des Fidjiens concrétisée par deux essais tardifs de Nikola Matawalu. Il s’agit à ce jour de l’une des plus grosses surprises de l’histoire de la Coupe du Monde de Rugby.

La France sait à quoi s’en tenir.

POINT-CLÉ

Il y a quatre ans, l’Uruguay a battu une équipe des Fidji alors classée neuf rangs devant au classement mondial World Rugby. En 2023, c’est un défi encore plus fou que les Teros se proposent de relever pour leur premier match, puisque quatorze places les séparent de la France au classement.

Sur le papier, tout semble déjà joué d’avance, et ce malgré la décision de Fabien Galthié de largement faire tourner son effectif. Mais l’Uruguay n’a absolument rien à perdre. Les Uruguayens se connaissent très bien, dans la mesure où ils évoluent pour la plupart dans le même club. Par ailleurs, plusieurs de leurs meilleurs joueurs jouent en France. Est-ce un match piège qui attend les Bleus ?

LE DUEL

Maxime Lucu face à Santiago Arata. Antoine Dupont étant mis au repos, les amateurs de rugby pourront se consoler en admirant le jeu de l’Uruguayen Santiago Arata, qui est probablement le deuxième meilleur demi de mêlée du Top 14.

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D’après la rumeur, le Stade Toulousain serait très tenté de recruter l’actuel numéro 9 du Castres Olympique en vue de remplacer… Antoine Dupont, qui semble décidé à tenter une aventure à l’étranger après les Jeux Olympiques de Paris 2024. Son face-à-face avec Maxime Lucu, demi de mêlée au profil classique, s’annonce passionnant.

LA STAT INCROYABLE

Diego Ormaechea détient le double honneur d’être le premier buteur uruguayen et le joueur le plus âgé de l’histoire de la compétition. Le troisième ligne centre avait en effet 40 ans et 26 jours lorsqu’il est entré en jeu contre l’Afrique du Sud en 1999 à Hampden Park, quinze jours après un essai décisif face à l’Espagne (27-15).

Ses fils Agustín et Juan Diego marchent dans ses pas depuis 2015. Le premier commencera le match sur le banc à Lille.

L’ARBITRE

Ben O’Keeffe (Nouvelle-Zélande). Dans les sports collectifs, on a coutume de se poser des questions rhétoriques sur l’acuité visuelle des arbitres. Dans le cas de Ben O’Keeffe, la question est déjà réglée, puisque cet ophtalmologue de formation a fondé une entreprise sociale spécialisée dans les technologies médicales conçues pour prévenir la cécité.

LES ÉQUIPES

FRANCE : Melvyn Jaminet ; Louis Bielle-Biarrey, Arthur Vincent, Yoram Moefana, Gabin Villière ; Antoine Hastoy, Maxime Lucu ; Jean-Baptiste Gros, Pierre Bourgarit, Dorian Aldegheri ; Cameron Woki, Romain Taofifenua ; Paul Boudehent, Sekou Macalou, Anthony Jelonch (capitaine)

Remplaçants : Peato Mauvaka, Reda Wardi, Sipili Falatea, Bastien Chalureau, Thibaud Flament, François Cros, Baptiste Couilloud, Thomas Ramos

URUGUAY : Baltazar Amaya ; Bautista Basso, Tomas Inciarte, Andres Vilaseca (capitaine), Nicolas Freitas ; Felipe Etcheverry, Santiago Arata ; Mateo Sanguinetti, Guillermo Pujadas, Ignacio Peculo ; Felipe Aliaga, Manuel Leindekar ; Manuel Ardao, Santiago Civetta, Manuel Diana

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Remplaçants : Facundo Gattas, Matias Benitez, Reinaldo Piussi, Ignacio Dotti, Lucas Bianchi, Carlos Deus, Agustin Ormaechea, Felipe Berchesi

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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