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Ce qu'il faut savoir sur la demi-finale Argentine vs Nouvelle-Zélande

Julián Montoya of Argentina celebrates after winning the Rugby World Cup France 2023 Quarter Final match between Wales and Argentina at Stade Velodrome on October 14, 2023 in Marseille, France. (Photo by Gaspafotos/MB Media/Getty Images)

L’Argentine et la Nouvelle-Zélande ont rendez-vous vendredi au Stade de France en ayant conscience que 80 minutes, voire plus si affinités, les séparent de la grande finale de samedi prochain.

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Le sélectionneur des All Blacks, Ian Foster, a apporté deux changements au XV titulaire lors de la master class de dépossession qui avait mené à la victoire 28-24 contre l’Irlande à Saint-Denis samedi soir. Samuel Whitelock remplace Brodie Retallick en deuxième ligne et Mark Tele’a supplante Leicester Fainga’anuku sur l’aile gauche.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
Argentina
6 - 44
Temps complet
New Zealand
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Beauden Barrett, qui a marqué un essai lors de ses deux derniers matchs contre les Pumas, s’apprête à les affronter pour la 19e fois de sa carrière. Seul le deuxième ligne sud-africain Eben Etzebeth affiche plus de confrontations avec les Sud-Américains.

L’Argentine va disputer sa troisième demi-finale de Coupe du Monde de Rugby après avoir remonté un déficit de 10 points en quarts de finale contre le pays de Galles. Elle avait déjà atteint le dernier carré en 2007 et 2015 mais elle s’y était à chaque fois inclinée. En 2007, elle avait baissé pavillon face à l’Afrique du Sud, qui avait remporté la dernière édition disputée en France, et il y a huit ans, elle avait perdu contre l’Australie à Twickenham.

Le sélectionneur des Pumas, Michael Cheika, n’a procédé qu’à un changement dans l’équipe victorieuse 29-17 du pays de Galles, préférant Gonzalo Bertranou à Tomás Cubelli à la mêlée.

HISTORIQUE

En 36 matchs qui les ont opposés à leurs rivaux du Rugby Championship, les Pumas ne se sont imposés que deux fois : en novembre 2020 et en août 2022.

Dix des joueurs retenus dans le groupe des 23 néo-zélandais avaient pris part à ces deux matchs perdus : Sam Whitelock, Shannon Frizell, Rieko Ioane, Jordie Barrett, Tyrel Lomax, Richie Mo’unga, Ardie Savea, Aaron Smith, Codie Taylor et le capitaine, Sam Cane.

MATCH MARQUANT

En 2011, Sam Whitelock, qui allait sur ses 23 ans, avait disputé son premier quart de finale de Coupe du Monde de Rugby, remporté 33-10 face à l’Argentine à l’Eden Park. À l’époque, il n’avait compilé que neuf sélections dans une carrière qui en compte aujourd’hui 152. Modèle de professionnalisme, le futur Palois cherchera à rééditer cette performance 12 ans plus tard, ce qui lui permettrait de devenir le premier joueur de l’histoire à disputer trois finales de Coupe du Monde de Rugby.

POINT-CLÉ

La troisième fois sera-t-elle la bonne pour l’Argentine ? En tout cas, elle ne part pas favorite, elle qui n’a jamais atteint la finale et affiche un bilan nettement défavorable contre la Nouvelle-Zélande. Mais les Pumas ont enregistré quelques victoires face aux All Blacks ces derniers temps et les voilà de nouveau en demi-finales de la Coupe du Monde de Rugby. Un match à élimination directe où tout est possible.

FACE-À-FACE

Facundo Isa – Ardie Savea. Un duel qui ravira tous les amoureux de la troisième ligne, tant les deux hommes semblent au sommet de leur art avant de se retrouver face à face vendredi. Isa va fêter sa 50e sélection avec les Pumas, lui qui avait atteint la barre des 25 deux ans après ses débuts en 2014 contre l’Écosse, avant de retrouver la sélection en 2019 pour connaître ses 24 caps suivantes.

Savea, qui a inscrit trois essais lors de ses deux derniers matchs, a également aplati dans l’en-but lors de ses deux derniers rendez-vous avec l’Argentine. Le troisième ligne centre n’a jamais marqué lors de trois matchs internationaux consécutifs. Faut-il s’attendre à une première vendredi soir à Saint-Denis ?

L’INCROYABLE STAT

Samedi dernier, la Nouvelle-Zélande a entamé son quart de finale contre l’Irlande par une séquence offensive à 30 phases, avant de parvenir à neutraliser l’assaut final des Irlandais sur 37 phases, ce qui constitue un record en Coupe du Monde de Rugby.

L’ARBITRE

Angus Gardner (Australie). Il s’apprête à arbitrer cette affiche pour la cinquième fois de sa carrière. Il s’agira de sa première désignation dans un match à élimination directe en Coupe du Monde de Rugby et de sa quatrième apparition dans cette édition 2023. Il était au sifflet lors de la victoire des Pumas contre les All Blacks en 2020, ainsi que lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, qui s’était soldée par un succès 41-12 de la Nouvelle-Zélande en Rugby Championship.

LES ÉQUIPES

ARGENTINE Juan Cruz Mallía ; Emiliano Boffelli, Lucio Cinti, Santiago Chocobares, Mateo Carreras ; Santiago Carreras, Gonzalo Bertranou ; Thomas Gallo, Julián Montoya (capitaine), Francisco Gómez Kodela ; Guido Petti Pagadizabal, Tomas Lavanini ; Juan Martín González, Marcos Kremer, Facundo Isa.

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Remplaçants : Agustín Creevy, Joel Sclavi, Eduardo Bello, Matias Alemanno, Rodrigo Bruni, Lautaro Bazán Vélez, Nicolás Sánchez, Matías Moroni.

NOUVELLE-ZÉLANDE Beauden Barrett ; Will Jordan, Rieko Ioane, Jordie Barrett, Mark Tele’a ; Richie Mo’unga, Aaron Smith ; Ethan de Groot, Codie Taylor, Tyrel Lomax ; Samuel Whitelock, Scott Barrett ; Shannon Frizell, Sam Cane (capitaine), Ardie Savea.

Remplaçants : Samisoni Taukei’aho, Tamaiti Williams, Fletcher Newell, Brodie Retallick, Dalton Papali’i, Finlay Christie, Damian McKenzie, Anton Lienert-Brown.

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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