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Ce qu'il faut savoir sur le match Italie - Uruguay

LILLE, FRANCE - SEPTEMBER 14: Andres Vilaseca of Uruguay celebrates as Felipe Etcheverry of Uruguay scores his team's second try of which was later disallowed by the TMO Official for obstruction during the Rugby World Cup France 2023 match between France and Uruguay at Stade Pierre Mauroy on September 14, 2023 in Lille, France. (Photo by David Ramos - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Six jours après leur performance héroïque à Lille, où ils ont poussé une équipe de France considérée comme l’une des favorites de la compétition, les Teros sont de retour pour le deuxième acte. Ils feront face à l’Italie dans un match dont l’enjeu dépasse le cadre de cette Coupe du Monde de Rugby.

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Dans cette Poule A, la Nouvelle-Zélande et la France restent les grands favoris pour la qualification, même si rien n’est encore joué. Mais une troisième place est synonyme de qualification pour la RWC 2027 en Australie. C’est un enjeu de taille.

Sans surprise, le sélectionneur de l’Uruguay Esteban Meneses n’a procédé qu’à deux changements par rapport à l’équipe qui s’est inclinée 27-12 face à la France à Lille : German Kessler est titularisé au poste de talonneur et Gaston Mieres (qui a participé aux deux dernières éditions de la RWC) prend place sur l’aile.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
Italy
38 - 17
Temps complet
Uruguay
Toutes les stats et les données

Grâce à sa large victoire (52-8) sur la Namibie, la Squadra Azzurra est en position de force en vue d’un éventuel quart de finale, même si la probabilité reste assez faible. Les Italiens n’en seront que plus méfiants à l’égard d’une équipe d’Uruguay qui affiche des progrès fulgurants.

HISTORIQUE

Il s’agit de la première confrontation entre ces deux équipes en Coupe du Monde de Rugby.

MATCH MARQUANT

Les Uruguayens ont marqué les esprits face à la France malgré la défaite, mais ce n’est certainement pas leur match de référence. Il y a quatre ans au Japon, cette équipe représentant un pays qui ne comptait alors que 22 joueurs professionnels a battu avec la manière (30-27) une équipe fidjienne où évoluaient des joueurs comme Leone Nakarawa, Semi Radradra, Vereniki Goneva ou encore Levani Botia. Un exploit entré dans les annales de la Coupe du Monde de Rugby.

POINT-CLÉ

La question est de savoir si l’Uruguay est capable de déployer la même débauche d’énergie dans les regroupements que face à la France, un secteur du jeu où les Teros avaient posé d’énormes problèmes aux Bleus jeudi dernier à Lille.

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Cela n’a pas échappé au regard attentif des Italiens. « On a vu ce que l’Uruguay a fait contre la France, en se battant sur tous les ballons et en imposant un défi physique intense. Face à une équipe comme celle-là, les rucks prennent une importance fondamentale », estime le troisième ligne Sebastian Negri, qui s’apprête à fêter sa 50e sélection.

L’Uruguay peut-il créer la surprise ? Depuis la dernière Coupe du Monde, l’équipe a incontestablement franchi un palier. L’intégralité des 33 joueurs sélectionnés sont désormais au minimum semi-professionnels. L’équipe de Peñarol, qui fournit un contingent de 24 joueurs à l’équipe nationale pour cette RWC, a remporté cette année le Súper Rugby Américas. Et le demi de mêlée castrais Santiago Arata est une véritable force de la nature.

L’Italie sait ce qui l’attend. Elle ne peut pas se permettre de commettre la même erreur que la France en faisant exagérément tourner son effectif. C’est pourquoi Kieran Crowley n’a apporté que quatre changements à son XV de départ.  Reste à savoir si ce sera suffisant pour empêcher les Uruguayens d’accomplir ce qu’ils considèrent comme leur destin.

LE DUEL

Paolo Garbisi face à Andres Vilaseca. L’aîné des frères Garbisi n’est pas un novice dans un rôle de premier centre, puisqu’il a évolué quinze fois à ce poste pour le Montpellier Hérault Rugby dans le Top 14. Mais il s’agit de sa première titularisation en équipe nationale en tant que numéro 12, face à un capitaine uruguayen très expérimenté.

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LA STAT INCROYABLE

En neuf Coupes du Monde de Rugby, l’Italie s’est retrouvée six fois dans la même poule que la Nouvelle-Zélande. Cette fois-ci, c’est le 29 septembre à Lyon que les Italiens affronteront ces All Blacks qu’ils connaissent si bien.

L’ARBITRE

Angus Gardner (Australie). C’est à la suite d’une blessure au dos qu’Angus Gardner, qui a officié à Marseille lors de l’Afrique du Sud – Écosse (18-3) de la première journée, a abandonné une carrière de joueur pour se lancer dans l’arbitrage.

LES ÉQUIPES

ITALIE : Ange Capuozzo ; Lorenzo Pani, Juan Ignacio Brex, Paolo Garbisi, Montanna Ioane ; Tommaso Allan, Alessandro Garbisi ; Danilo Fischetti, Giacomo Nicotera, Marco Riccioni ; Niccolo Cannone, Federico Ruzza ; Sebastian Negri, Michele Lamaro (capitaine), Lorenzo Cannone

Remplaçants : Luca Bigi, Federico Zani, Pietro Ceccarelli, Dino Lamb, Manuel Zuliani, Giovanni Pettinelli, Alessandro Fusco, Paolo Odogwu

URUGUAY : Baltazar Amaya; Gaston Mieres, Tomas Inciarte, Andres Vilaseca (captain), Nicolas Freitas; Felipe Etcheverry, Santiago Arata; Mateo Sanguinetti, German Kessler, Ignacio Peculo; Felipe Aliaga, Manuel Leindekar; Manuel Ardao, Santiago Civetta, Manuel Diana

Remplaçants : Guillermo Pujadas, Facundo Gattas, Diego Arbelo, Ignacio Dotti, Carlos Deus, Agustin Ormaechea, Felipe Berchesi, Bautista Basso

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J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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