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Ce qu'il faut savoir sur le match Japon - Argentine

Argentinas Guido Petti (R) is tackled by Scontland's Grant Gilchrist during the rugby union international test match bewteen Argentina and Scotland at 23 de Agosto Stadium in San Salvador de Jujuy, Jujuy, Argentina on July 2, 2022. (Photo by Pablo GASPARINI / AFP) (Photo by PABLO GASPARINI/AFP via Getty Images)

Le match de samedi ne fait pas partie de ces duels où il faudra sortir les calculettes pour savoir qui passera. Le vainqueur sera qualifié pour les quarts de finale, où il rencontrera le vainqueur de la Poule C à Marseille.

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En revanche, dans l’optique de la qualification automatique pour la Coupe du Monde de Rugby 2027, les choses seront plus complexes pour le perdant.

Non pas que le Japon et l’Argentine aient la tête à se préoccuper de cette éventualité.

Le Japon aborde ce match dans le sillage d’une belle victoire 28-22 sur les Samoa, grâce à laquelle l’équipe peut encore espérer accrocher une deuxième qualification consécutive pour la phase à élimination directe.

Le sélectionneur Jamie Joseph a privilégié la continuité tout au long de la compétition, et ce match ne fait pas exception à la règle. Il procède à un seul changement dans son XV de départ par rapport à la victoire contre les Samoa, avec Siosaia Fifita appelé pour remplacer Jone Naikabula sur l’aile gauche. Huit des titulaires pour ce match ont commencé toutes les rencontres de la RWC 2023 : Amato Fakatava, Keita Inagaki, Jiwon Gu, Jack Cornelsen, Michael Leitch, Rikiya Matsuda, Kotato Matsushima et Ryoto Nakamura.

Les Brave Blossoms vont trouver sur leur chemin une équipe d’Argentine désireuse d’effacer le traumatisme de l’élimination en poule au Japon il y a quatre ans, et qui reste sur deux victoires contre les Samoa et le Chili.

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Michael Cheika effectue onze changements dans le XV de départ qui a battu le Chili 59-5 la semaine dernière. Seuls Guido Petti, Marcos Kremer, Juan Martin Gonzalez et Lucio Cinti conservent leur place.

Le sélectionneur reste toutefois intransigeant sur sa politique en matière d’expérience. En effet, cinq des six joueurs les plus capés de l’histoire des Pumas figurent sur la feuille de match : Agustín Creevy (104 sélections), Nicolás Sánchez (100), Pablo Matera (97), Julian Montoya (91) et Matías Alemanno (90).

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Pour les deux équipes, il s’agit sans équivoque d’un authentique huitième de finale de Coupe du Monde de Rugby. Il ne peut en rester qu’un.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
Japan
27 - 39
Temps complet
Argentina
Toutes les stats et les données

HISTORIQUE

Le bilan des confrontations entre les deux équipes, dont la première remonte à 1993, penche en faveur de l’Argentine (trois victoires et une défaite). Le dernier match s’est joué en 2016, quelques mois après l’héroïque qualification des Pumas pour les demi-finales. Ils s’étaient alors imposés sur le score sans appel de 54-20. Les Argentins ont également remporté en 1999 la seule rencontre de Coupe du Monde de Rugby entre les deux équipes (33-12).

MATCH MARQUANT

Le seul Japon – Argentine de l’histoire de la RWC s’est joué le 16 octobre 1999 au Millenium Stadium de Cardiff. Les 36 000 spectateurs ont pu voir une convaincante équipe d’Argentine l’emporter 33 à 12 grâce à des essais de Diego Albanese et d’Agustín Pichot et à la botte infaillible du demi d’ouverture Gonzalo Quesada.

POINT-CLÉ

Le vainqueur sera qualifié pour les quarts de finale. L’enjeu du match est on ne peut plus clair. Mais le Japon a bien changé depuis la dernière rencontre entre les deux aspirants à une place parmi les huit meilleures équipes du monde, sachant que le parcours de l’Argentine jusqu’ici est loin d’avoir convaincu tous les observateurs. Sur le papier, il s’agit bel et bien d’un duel très ouvert – et attrayant.

FACE À FACE

Guido Petti face à Jack Cornelsen. Petti a été la principale cible de l’Argentine sur les lancers en touche puisqu’il a gagné 21 touches sur lancer argentin, soit le total le plus élevé de cette RWC 2023. Mais il aura fort à faire puisqu’il sera opposé à Cornelsen, auteur du plus grand nombre de contres en touche (5) de la compétition.

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L’INCROYABLE STAT

Les spécialistes des coups de pied au but font beaucoup parler d’eux dans cette RWC. Nicolás Sánchez a réussi jusqu’ici un sans faute (8 sur 8) pour l’Argentine, tandis que le Japonais Rikiya Matsuda a fait forte impression avec 15 coups de pied au but réussis sur 16. Les deux joueurs devront cependant s’activer s’ils souhaitent rattraper le légendaire demi d’ouverture argentin Quesada, meilleur marqueur de la RWC 1999 avec 102 points, dont un record de 31 pénalités réussies. Quesada a devancé d’un point l’Australien Matt Burke et de cinq le Sud-Africain Jannie de Beer, dans une édition où le jeu au pied avait joué un rôle considérable.

L’ARBITRE

Ben O’Keeffe (Nouvelle-Zélande). Ben O’Keeffe a arbitré les matchs les plus serrés de cette Coupe du Monde de Rugby 2023. Il était notamment au sifflet pour un Afrique du Sud – Irlande très disputé, ainsi que lors de la victoire de la France sur l’Uruguay (27-12). À ce jour, il n’a accordé que sept essais, soit le plus faible total de tous les arbitres du tournoi.

LES ÉQUIPES

JAPON : Lomano Lemeki ; Kotaro Matsushima, Dylan Riley, Ryoto Nakamura, Siosaia Fifita ; Rikiya Matsuda, Naoto Saito ; Keita Inagaki, Shota Horie, Jiwon Gu ; Jack Cornelsen, Amato Fakatava ; Michael Leitch, Pieter Labuschagne, Kazuki Himeno (capitaine)

Remplaçants : Atsushi Sakate, Craig Millar, Asaeli Ai Valu, Warner Dearns, Amanaki Saumaki, Yutaka Nagare, Ryohei Yamanaka, Jone Naikabula

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ARGENTINE : Juan Cruz Mallia ; Emiliano Boffelli, Lucio Cinti, Santiago Chocobares, Mateo Carreras ; Santiago Carreras, Gonzalo Bertranou ; Thomas Gallo, Julian Montoya (capitaine), Francisco Gómez Kodela ; Guido Petti Pagadizabal, Tomas Lavanini ; Pablo Matera, Marcos Kremer, Juan Martin Gonzalez

Remplaçants : Agustín Creevy, Joel Sclavi, Eduardo Bello, Matías Alemanno, Pedro Rubiolo, Lautaro Bazan Velez, Nicolás Sánchez, Matías Moroni

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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