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Ce qu'il faut savoir sur le match Pays de Galles v Portugal

(Photo by Adam Pretty/ Getty Images)

Dimanche dernier à Bordeaux, le Pays de Galles a échappé de justesse à une spectaculaire remontée des Fidji. C’est finalement une faute dans les dernières secondes de Semi Radradra, à deux doigts de l’en-but gallois, qui a empêché les Fidjiens de créer la première surprise de cette Coupe du Monde de Rugby, alors qu’ils étaient passés de 32-14 (à la 67e minute) à 32-26 (à la 78e).

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Ce sont donc bel et bien cinq points qui reposent dans la besace des hommes de Warren Gatland avant un deuxième match de poule dont ils sont les larges favoris. En effet, le Portugal, 16e au classement mondial Capgemini (dont le Pays de Galles occupe la 8e place), est de retour pour la première fois en Coupe du Monde de Rugby depuis l’édition 2007 qui s’était déjà tenue en France.

Warren Gatland a effectué 13 changements dans son XV de départ pour faire reposer ses cadres. Il espère que son équipe aura tiré les leçons du bouillant dernier quart d’heure contre les Fidji.

HISTORIQUE

Le Portugal et le Pays de Galles ne se sont jamais affrontés dans l’ère professionnelle. Leur seule rencontre remonte à 1994. À Lisbonne, les Gallois s’étaient alors imposés 102 à 11 dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de Rugby 1995.

Il s’agissait à l’époque de la plus lourde défaite de l’histoire du Portugal. Elle a reculé au troisième rang depuis lors (0-92 contre la Roumanie en 1996 et 13-108 contre les All Blacks en 2007). Mais les Portugais ont effectué de remarquables progrès depuis lors.

MATCH MARQUANT

Il est évident qu’aucun des anciens de la RWC 2007 ne fait partie des 33 du Portugal. L’édition 2023 sera une découverte pour l’intégralité des Os Lobos. Ils ne partiront toutefois pas complètement à l’aveuglette, puisqu’ils pourront compter sur l’expérience de leur entraîneur adjoint Luis Pissarra, qui a participé à l’aventure comme joueur à l’époque.

Le score sans appel (108-13) du match de 2007 contre la Nouvelle-Zélande à Lyon peut donner l’impression d’une rencontre totalement à sens unique. Ce n’est pourtant pas le cas. Ce jour-là, le Portugal a montré une détermination sans faille en déployant un rugby parfois brillant qui ne manquait pas de faire passer quelques frissons dans les rangs de son illustre adversaire. Dans la même poule, Os Lobos pousseront les Roumains dans leurs derniers retranchements (courte défaite 14-10)… Le Pays de Galles a toutes les raisons de rester sur ses gardes.

POINT-CLÉ

Il est temps de parler du chemin parcouru par le Portugal depuis sa dernière participation à la Coupe du Monde de Rugby. Aujourd’hui, les Portugais participent au Rugby Europe Championship, où ils donnent régulièrement du fil à retordre à la Géorgie, leur prochain adversaire dans la poule C. Ce match du 23 septembre s’annonce comme un sacré duel.

Bien sûr, la tentation est grande de donner le Pays de Galles facile vainqueur à Nice, mais il n’est pas exclu que le XV du poireau tombe sur un os. Ce Portugal en pleine ascension aura à cœur de se montrer à son avantage pour son entrée dans la compétition.

LE DUEL

Dewi Lake face à Mike Tadjer. Une dizaine d’années séparent les deux talonneurs qui s’affronteront en mêlée à Nice. Lake fait partie des étoiles montantes du rugby gallois, tandis que Tadjer, qui prendra sa retraite professionnelle après la RWC 2023, restera en France pour continuer à arpenter les terrains en Fédérale 3. Le talent et la jeunesse l’emporteront-ils sur l’âge et l’expérience ? La rouerie de l’aîné prendra-t-elle le dessus sur l’enthousiasme du cadet ? Gageons que les amateurs de mêlée s’empareront de ce débat en attendant le coup d’envoi du match.

LA STAT INCROYABLE

Le Pays de Galles a établi le week-end dernier un nouveau record de plaquages en Coupe du Monde de Rugby avec la bagatelle de 252 plaquages réussis contre les Fidji à Bordeaux. Il s’agit bien évidemment du nombre le plus élevé sur cette première journée.

C’est la sixième fois dans l’histoire de la compétition qu’une équipe réalise plus de 200 plaquages dans un match. Le précédent record de 218 plaquages réussis, établi par la Géorgie contre l’Australie en 2019, a volé en éclats.

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Sans surprise, les Gallois trustent les premières places du classement des plaqueurs avec le deuxième ligne Will Rowlands (27), le pilier Gareth Thomas (23) et le capitaine Jac Morgan (20).

L’ARBITRE

Karl Dickson (Angleterre). Avant de devenir arbitre, le frère aîné de l’ancien demi de mêlée anglais Lee Dickson était lui-même un demi de mêlée talentueux, qui a disputé 167 matchs en huit saisons sous les couleurs des Harlequins.

LES ÉQUIPES

PAYS DE GALLES : Leigh Halfpenny ; Louis Rees-Zammit, Mason Grady, Johnny Williams, Rio Dyer ; Gareth Anscombe, Tomos Williams ; Nicky Smith, Dewi Lake (capitaine), Dillon Lewis ; Christ Tshiunza, Dafydd Jenkins ; Dan Lydiate, Tommy Reffell, Taulupe Faletau

Remplaçants : Ryan Elias, Corey Domachowski, Tomas Francis, Adam Beard, Taine Basham, Gareth Davies, Sam Costelow, Josh Adams,

PORTUGAL : Nuno Sousa Guedes ; Vincent Pinto, José Lima, Tomás Appleton (capitaine), Rodrigo Marta ; Jerónimo Portela, Samuel Marques ; Francisco Fernandes, Mike Tadjer, Anthony Alves ; José Madeira, Steevy Cerqueira ; João Granate, Nicolas Martins, Rafael Simões

Remplaçants : David Costa, Lionel Campergue, Diogo Hasse Ferreira, Martim Belo, David Wallis, Pedro Lucas, Joris Moura, Raffaele Storti

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J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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