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Charles Ollivon, son histoire en Bleu

Charles Ollivon célèbrant la victoire des Bleus lors du test match des Autumn Nations Series entre la France et l'Afrique du Sud au stade Vélodrome de Marseille le 12 novembre 2022. (Photo by Sylvain THOMAS / AFP) (Photo by SYLVAIN THOMAS/AFP via Getty Images)

RugbyPass retrace l’histoire de Charles Ollivon en bleu, alors que l’ancien capitaine fait partie des joueurs pour le moment écarté de l’équipe de France, à huit jours du début de la tournée d’automne.

La présence de Charles Ollivon parmi les 19 joueurs libérés par le staff de l’équipe de France ce week-end et remis à disposition de leur club a pu surprendre. Le 3e ligne, cadre des Bleus depuis la prise de fonction de Fabien Galthié à la tête des Bleus en 2020, semblait avoir son rond de serviette à Marcoussis.

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Ces dernières années, ils étaient en effet principalement quatre à se partager les trois postes de la 3e ligne : Ollivon, François Cros, Grégory Alldritt et Anthony Jelonch. Du moins quand ces quatre-là étaient aptes.

Seuls deux des membres de ce quatuor vont passer le week-end au Centre national du rugby, Jelonch accompagnant le Toulonnais dans l’avion du retour. Mais cela semble plus logique pour le Toulousain, tout juste de retour d’une deuxième grave blessure aux genoux et encore à la recherche de sa meilleure forme.

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Le staff bleu a peut-être fait le même constat concernant l’ancien capitaine. Moins performant lors du Tournoi des Six Nations 2024, plus neutre en club, Ollivon a, semble-t-il, glissé dans la hiérarchie, contesté par l’émergence d’Alexandre Roumat, Paul Boudehent, et bientôt Marko Gazzotti ou Lenni Nouchi.

Attention toutefois : il ne faut présumer de rien avant l’annonce officielle du groupe retenu pour affronter le Japon, premier adversaire lors de l’Autum Nations Series.

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Ollivon, victime d’une commotion en septembre puis laissé au repos dimanche dernier pour le déplacement à Toulouse (défaite du RCT 57-5), n’a pas encore perdu sa place. Mais la tendance ne lui est pas favorable.

En attendant l’annonce de la composition d’équipe, RugbyPass retrace le fil de l’histoire de Charles Ollivon en bleu, inamovible flanker depuis plus de quatre ans. Fabien Galthié a en effet offert au joueur de 31 ans 33 de ses 44 capes en bleu.

2014-2019 : un début de carrière internationale polluée par les blessures

Charles Ollivon est rapidement identifié comme un élément à fort potentiel. Il débute en Top 14 avec l’Aviron Bayonnais deux mois avant son 20e anniversaire, en mars 2013. Il attend à peine vingt mois de plus pour découvrir les Bleus, et connait sa première sélection 8 novembre 2014 contre les Fidji.

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Cependant, le 3e ligne, plutôt aligné en N.8 à cette époque, est sujet aux blessures. Notamment à l’épaule, ce qui met même sa carrière en suspens durant un temps. Il reste éloigné des terrains quasiment deux ans entre 2017 et 2019.

Ainsi, entre ses deux premières capes en bleu à l’automne 2014 et la Coupe du Monde 2019, il ne rejoue que trois fois avec l’équipe de France.

2019 : une Coupe du Monde pour se relancer

C’est au Japon que tout s’accélère pour lui. Retenu tout d’abord comme réserviste, il gagne sa place dans le groupe à l’entraînement et lors des matchs de préparation.

Dynamique, capable de longues courses pour apporter le soutien offensif, solide en défense, précieux dans l’alignement, il commence à menacer Arthur Iturria et Wenceslas Lauret, ses concurrents à ce moment-là sur le flanc de la 3e ligne.

Ollivon coupe du monde Japon 2019
Charles Ollivon a fait un retour fracassant en équipe de France durant la Coupe du Monde 2019 disputée au Japon.
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Il est titulaire lors de trois des quatre matchs des Bleus durant la Coupe du Monde 2019, inscrivant notamment un essai lors du quart de finale perdu face au pays de Galles (19-20).

Dès lors, il s’installe comme un cadre de l’équipe de France. Quand Fabien Galthié, adjoint du sélectionneur Jacques Brunel durant le Mondial, reprend le poste, Ollivon fait partie des hommes sur lesquels le nouveau boss des Bleus compte.

2020-2021 : capitaine durant un an et demi

L’équipe de France, en quête de rédemption après des années de vache maigre, attaque le Tournoi des Six Nations 2020 avec une équipe new-look menée par Charles Ollivon, premier capitaine de l’ère Galthié.

Le joueur de Toulon dispute sept des neuf matchs internationaux de l’année, à chaque fois titulaire. Il ne rate que les deux dernières rencontres de la Coupe d’automne de nations (Italie, Angleterre), atteint par la limite de matchs autorisés par la convention signée entre la FFR et la LNR.

Auteur notamment d’un doublé contre l’Angleterre durant le Tournoi, il termine meilleur marqueur d’essais des Bleus en 2020 (5 essais en 7 matchs).

2021 reprend sur les mêmes bases : Ollivon est le capitaine des Bleus, titulaire lors des cinq matchs du Tournoi des Six Nations. À son habituel apport offensif (deux essais), il apporte un abattage défensif exceptionnel (20 plaquages contre l’Italie, 21 contre le pays de Galles notamment).

Toutefois, il ne rejoue pas de l’année avec la sélection. En mail, lors de la dernière journée de Top 14, il se rompt les ligaments croisés du genou gauche.

2022 : pas de Tournoi et retour sans brassard

Ollivon est encore convalescent début 2022 et rate le Grand Chelem des Bleus réalisé sur le Tournoi des Six Nations. En son absence, Antoine Dupont a hérité du brassard de capitaine.

Le Basque le retrouve néanmoins durant l’été 2022 en l’absence du N.9 toulousain, laissé au repos. Il part en tournée au Japon et mène les Bleus vers deux victoires en deux matchs face aux Brave Blossoms.

Il est également titulaire pour les trois test-matchs de l’automne (Australie, Afrique du Sud, Japon) et est capitaine pour la 3e fois de l’année face au Japon, à la suite du carton rouge reçu par Dupont contre les Springboks pour un plaquage en l’air sur Cheslin Kolbe.

2023 : l’année la plus prolifique en Bleu pour Ollivon

Le joueur du RCT fait toujours partie des meubles bleus en 2023. Il est titulaire tout au long du Tournoi des Six Nations, manquant en tout et pour tout 38 minutes de jeu (dont 10 sur carton jaune).

Il participe ensuite à deux des quatre matchs de préparation à la Coupe du Monde (Écosse, Australie) et attaque l’événement planétaire dans la peau d’un titulaire indiscutable.

Laissé au repos contre l’Uruguay (2e match de poule), Ollivon est aligné d’entrée lors des quatre autres rencontres des Bleus et n’est remplacé que contre l’Italie (55e) alors que la victoire est largement assurée.

ollivon france afrique du sud coupe du monde 2023
Charles Ollivon (à droite) à l'issue du quart de finale de la Coupe du Monde 2023 perdue face à l'Afrique du Sud (28-29).

Avec 295 minutes de jeu, il est le 2e avant le plus utilisé par Galthié durant la compétition, uniquement devancé par Cameron Woki qui lui a participé aux cinq rencontres. Il est même le seul membre du pack à disputer trois joutes dans leur intégralité.

En 2023, le « Grand Charles » prend part à 11 matchs des Bleus, plantant cinq essais au passage (deuxième meilleur marqueur derrière Damian Penaud).

2024 : une année en pente douce

En l’absence d’Anthony Jelonch, touché au genou gauche le 21 janvier, Fabien Galthié aligne sa 3e ligne classique Cros – Alldritt – Ollivon pour l’ouverture du Tournoi des Six Nations en Irlande.

Malgré un match raté (défaite 17-38, expulsion rapide de Paul Willemse), les trois compères sont reconduits à chaque rencontre, hormis contre l’Italie où le Rochelais manque à l’appel.

Ollivon semble malgré tout commencer à reculer un peu dans la hiérarchie. Sur le terrain, il souvent remplacé à l’heure de jeu pour offrir du temps de jeu aux néophytes Alexandre Roumat et Paul Boudehent.

De plus, même en l’absence d’Antoine Dupont parti se tester sur le circuit de Sevens, il n’a pas désigné capitaine, alors qu’il était jusqu’à présent le suppléant naturel du demi de mêlée.

C’est Grégory Alldritt qui occupe ce rôle, et le Toulonnais ne doit le fait de porter le brassard contre l’Italie qu’à l’absence combinée du N.8 et du Toulousain.

Absent de la tournée d’été en Amérique du Sud, Charles Ollivon figurait en juin encore sur la liste des joueurs “premium” de l’équipe de France. Ceux à préserver en vue de la Coupe du Monde 2027. Continuera-t-il d’y figurer l’an prochain, à plus de deux ans du prochain rendez-vous planétaire ?

Ces Autumn Nations Series devraient fournir un élément de réponse fiable sur ce sujet.

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

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B
Bull Shark 1 hour ago
Rassie Erasmus' Boks selection policy is becoming bizarre

To be fair, the only thing that drives engagement on this site is over the top critiques of Southern Hemisphere teams.


Or articles about people on podcasts criticizing southern hemisphere teams.


Articles regarding the Northern Hemisphere tend to be more positive than critical. I guess to also rile up kiwis and Saffers who seem to be the majority of followers in the comments section. There seems to be a whole department dedicated to Ireland’s world ranking news.


Despite being dialled into the Northern edition - I know sweet fokall about what’s going on in France.


And even less than fokall about what’s cutting in Japan - which has a fast growing, increasingly premium League competition emerging.


And let’s not talk about the pacific. Do they even play rugby Down there.


Oh and the Americas. I’ve read more articles about a young, stargazing Welshman’s foray into NFL than I have anything related to either the north and south continents of the Americas.


I will give credit that the women’s game is getting decent airtime. But for the rest and the above; it’s just pathetic coming from a World Rugby website.


Just consider the innovation emerging in Japan with the pedigree of coaches over there.


There’s so much good we could be reading.


Instead it’s unimaginative “critical for the sake of feigning controversial”. Which is lazy, because in order to pull that off all you need to be really good at is:


1. Being a doos;

2. Having an opinion.


No prior experience needed.


Which is not journalism. That’s like all or most of us in the comments section. People like Finn (who I believe is a RP contributor).


Anyway. Hopefully it will get better. The game is growing and the interest in the game is growing. Maybe it will attract more qualified journalists over time.

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