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Cinq choses à retenir du Tournoi des Six Nations

Réunion de l'équipe d'Angleterre/Conor Murray et Peter O'Mahony d'Irlande. (Photo par Charles McQuillan/Getty Images et (Photo par Dan Mullan - RFU/The RFU Collection via Getty Images)

Le Tournoi des Six Nations 2024 a finalement terminé comme il avait commencé, par une victoire de l’Irlande sur la France.

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Si les Irlandais se sont ensuite inclinés face à l’Angleterre à Twickenham, ils ont tout de même défendu leur titre avec succès, avec cinq points d’avance sur la France, vice-championne, tandis que le Pays de Galles a touché le fond avec une cuillère de bois.

L’Irlande se remet en route après la Coupe du monde

L’Irlande a rebondi de façon spectaculaire après avoir été déçue par les quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby et a confirmé son statut de meilleure équipe internationale de l’hémisphère nord en remportant un deuxième titre de champion consécutif.

Une victoire record en France a donné le ton d’une nouvelle campagne dominante. Seule la meilleure performance du règne de Steve Borthwick en tant que sélectionneur de l’Angleterre – et un drop goal de dernière minute – a fait échouer la quête d’un Grand Chelem consécutif.

L’Irlande va maintenant s’attacher à confirmer ses prétentions à être la meilleure équipe du monde. Une alléchante série de deux tests en été contre les champions du monde sud-africains devrait clarifier la situation. Des matchs très attendus contre la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, les Fidji et l’Australie suivront avant que le sélectionneur Andy Farrell ne mette ses fonctions entre parenthèses pour prendre en charge les British and Irish Lions.

L’Angleterre retrouve le sourire

Terminer à la troisième place de la Coupe du Monde de Rugby 2023 était déjà un exploit, mais le règne de Steve Borthwick a véritablement bénéficié d’un rebond lors des deux dernières journées du Tournoi des Six Nations.

La victoire sur l’Irlande, championne en titre, a été la plus importante des quatre dernières années, et ce n’est que dans le résultat qu’elle a échoué face à la France, s’inclinant sur une pénalité de Thomas Ramos à quelques secondes de la fin de la rencontre.

L’Angleterre a retrouvé sa motivation, stimulée par un nouvel appétit pour l’attaque, et elle peut envisager sa tournée d’été au Japon et en Nouvelle-Zélande avec une réelle excitation. Compte tenu de la gravité de la défaite face à l’Écosse à Murrayfield le 24 février, il s’agit là d’un remarquable retournement de situation.

Le Pays de Galles en chute libre

Le Pays de Galles est passé des quarts de finale de la Coupe du monde à la dernière place du Tournoi des Six Nations en l’espace de cinq mois, subissant l’ignominie d’une première cuillère de bois depuis 2003.

Le sélectionneur Warren Gatland a affirmé qu’il avait présenté sa démission – que le Directeur général de la Welsh Rugby Union, Abi Tierney, a rejetée – immédiatement après la défaite à domicile contre l’Italie. Il s’agissait de la cinquième défaite consécutive du Pays de Galles dans un tournoi où il ne compte que 4 petits points au final, soit 7 points d’écart avec l’Italie avant-dernière.

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Le travail de reconstruction entamé par Gatland après la Coupe du monde est considérable et, bien que de nouvelles recrues comme Cameron Winnett et Alex Mann se soient montrés prometteurs, le Pays de Galles n’a finalement pas pu combler l’absence de joueurs clés comme Dan Biggar, Liam Williams, Louis Rees-Zammit, Jac Morgan et Taulupe Faletau. George North a maintenant suivi Biggar et Leigh Halfpenny dans leur retraite et le Pays de Galles jouera son prochain match contre l’Afrique du Sud, championne du monde.

Un refrain habituel pour l’Écosse

L’Écosse a manqué l’occasion de réaliser son meilleur résultat de l’ère du Tournoi des Six Nations en ne remportant que deux victoires en cinq matchs, alors qu’elle était bien placée dans chacune de ses rencontres qu’elle était en position de force dans quatre d’entre elles.

Un manque de concentration a coûté cher lors des défaites face à la France, à l’Italie et à l’Irlande, tandis que les Écossais ont eu la chance de ne pas sombrer complètement en deuxième mi-temps lors du premier match contre le Pays de Galles.

Les hommes de Gregor Townsend ont eu l’occasion de battre les Français, avant d’encaisser la décision controversée des officiels de ne pas leur accorder un essai décisif en fin de match. Ils avaient la victoire à portée de main à Rome avant de perdre le fil en deuxième mi-temps. Et à Dublin, une touche mal exécutée devant leur propre ligne a fini par ruiner une performance pleine d’espoir à l’extérieur. Bref, l’Écosse doit trouver le moyen de mettre fin à ce flottement qui l’empêche d’être considérée comme une équipe de haut niveau.

L’Italie mérite les plus grands honneurs

Si l’Irlande a une nouvelle fois été couronnée reine du Tournoi des Six Nations, l’Italie peut également être considérée comme l’équipe du tournoi.

Les Italiens n’ont peut-être terminé que cinquièmes, mais leur progression sous la houlette de leur nouvel entraîneur, Gonzalo Quesada, a été impressionnante. L’Italie a collectionné les cuillères de bois pendant huit saisons consécutives, mais cette fois-ci, son rugby a gagné en qualité, en détermination, en orientation et en dynamisme, ce qui lui a permis de remporter des victoires sur l’Écosse et le Pays de Galles, de faire match nul à l’extérieur contre la France et de s’incliner de justesse face à l’Angleterre.

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Michele Lamaro a été un capitaine inspiré, les trois-quarts centre Juan Ignacio Brex et Tommaso Menoncello ont prouvé qu’ils étaient à la hauteur de n’importe quel autre centre de la compétition, le nouveau venu Louis Lynagh a semblé tout à fait à son aise, Paolo Garbisi a géré les choses de manière impressionnante en tant que demi d’ouverture et l’Italie a fait preuve d’une meilleure appréciation et d’une meilleure exécution tactiques que pendant plusieurs saisons. Un régal à regarder.

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T
TL 50 minutes ago
'The Wallabies only have themselves to blame': How the Lions sunk Australia in Melbourne

I agree, the comparison to Rassie in 2021 is unfair. Schmidt despite being highly emotional was scrupulous in not making it a personal grudge match, and in the circumstances I think he behaved in a decent way. What Rassie did was unhinged and extreme. Why fudge the two together? It’s much more common for coaches to do what Joe did, and it was unusual for him, he resisted efforts of journo’s to get him talking about the cards that weren’t in Test 1. He’s taken exception in this instance, if he was doing it all the time I’d dismiss it, but he’s got some cred so I take it a little more seriously when he speaks up.


Otherwise Mr Bishop/ Nick you have yet again proven your acumen as a selector and tactician this series, making calls before not after the event, like any good analyst would. Schmidt was cruelled by injuries this series, more than was apparent initially. In both games injuries to Bobby V and Skelton’s fitness hampered the WBs, and Gleeson in Test 1, and Noah before, and JAS leading in. Picking TT would have been a huge risk after SR form, but yes, seems like it would have been worth taking in hindsight and many were suggesting before. We just don’t have the depth for that not to make a big impact. But Joe seems to have put his chips on Williams as long termer and is investing in him, like he did players in Ireland, when Williams is yet to deliver in this series (although the lineout has been solid when he’s on). Perhaps his time will come. JAS defence is perhaps the biggest issue as Nick you’ve pointed out now on multiple occasions. I just get flummoxed myself thinking about it, as any solution creates another problem, perhaps he just needs time and it just had to be this way….At the very least we need an A/B test and see what the experiment uncovers.


As an Australian I stick to the paradoxical blend of unrealistic optimism and fatalism in reflecting on these decisions that has at once been the blessing and cruse of our culture historically.

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