Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Coupe du Monde de Rugby 2023 : le boom hôtelier

PARIS, FRANCE - OCTOBER 21: Fans of England enjoy the pre match atmosphere prior to the Rugby World Cup France 2023 match between England and South Africa at Stade de France on October 21, 2023 in Paris, France. (Photo by Chris Hyde/Getty Images)

Ce n’est pas parce que la France n’a pas été championne du monde de rugby cette fois qu’elle a tout perdu. Deux études publiées quasiment en même temps confirment une tendance qui s’est observée en septembre et octobre : les retombées de la Coupe du Monde de Rugby 2023 ont bénéficié à tout l’hexagone.

ADVERTISEMENT

Le premier à le démontrer, c’est Mastercard SpendingPulse qui a évalué les ventes au détail en magasin et en ligne, tous moyens de paiement confondus (dont les chèques et les espèces) pour affirmer que la Coupe du Monde de Rugby 2023 a eu un impact positif sur l’économie des villes hôtes.

+11,8% dans les restaurants

« Dans l’ensemble, les restaurants français ont observé une hausse de leur fréquentation de 11,8 % (vs 2022) pendant l’intégralité de la compétition. Les Alpes-Maritimes affichent une hausse de 27,5 % par rapport à l’année précédente, tandis que les Bouches-du-Rhône constatent une augmentation de 25,8 %. Pour ce qui est de la Loire, qui abrite le stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, la hausse s’élève à 21,3 % vs 2022 », détaille l’étude.

La même tendance à la hausse par rapport à l’année précédente s’observe également dans le secteur de l’hôtellerie.

« Malgré une flambée des prix des chambres d’hôtel avant le début de la compétition, les touristes ont dû rapidement trouver un logement, pour pouvoir jouer les prolongations, et profiter d’un séjour plus long pendant la Coupe du Monde de Rugby. Le Nord prend la tête du peloton avec une hausse de 23,5 % (vs 2022), talonné par les Bouches-du-Rhône (+19,3 %) et la Loire (+18,1 %) », assurent les auteurs de l’étude.

Même les commerces de proximité ne sont pas en reste avec une augmentation globale de 7,8 % en France.

« Des événements sportifs comme celui-ci contribuent grandement à la vitalité économique des villes », commente Natalia Lechmanova, Senior Economiste au Mastercard Economics Institute. « Grâce à eux, restaurants et hôtels voient leur fréquentation exploser, avec l’arrivée en masse des locaux et des amateurs de rugby qui sont venus de France et des quatre coins du monde pour voir leurs équipes préférées se disputer la Coupe ! »

Les Anglais, premiers contributeurs

Les visiteurs qui sont venus de partout dans le monde sont principalement venus d’Angleterre et ont trusté les offres d’hébergement. C’est ce que révèle la seconde étude menée par les cabinets MKG Consulting et de Hospitality ON, experts en hôtellerie et tourisme.

« L’Angleterre a constamment généré des réservations élevées, avec des taux d’occupation allant de 90,20% à 97,40% », estime l’étude, suivis par l’Irlande (de 86,50% à 94,50%) et de l’Argentine (76,60% et 77,90%).

ADVERTISEMENT

La part des supporters français a cumulé en quart de finale (77,30%) avant de baisser. Même le Portugal a enregistré des taux d’occupation exceptionnellement élevés lors du premier match contre le Pays de Galles à Nice (96,10%) et du troisième match contre l’Australie à Saint-Etienne (84,80%) de son équipe.

« Les Samoa et les Fidji, bien qu’elles ne fassent pas partie des puissances traditionnelles du rugby, ont affiché des taux d’occupation constamment élevés », assure l’étude.

« La Nouvelle-Zélande a connu une baisse de son taux d’occupation lors du deuxième match (76,30%) et des quarts de finale (77,90%). L’Afrique du Sud et l’Australie ont affiché des performances variables, avec des taux d’occupation à la fois élevés et relativement plus faibles selon les matches.

« En général, les quarts de finale et les demi-finales ont connu une légère baisse des taux d’occupation pour plusieurs équipes, potentiellement influencée par l’élimination de certaines équipes populaires et un public plus ciblé. »

Podium des villes des jours de match : Nantes, Lyon et Marseille

En termes d’occupation, au podium des villes, c’est Nantes qui s’en sort le mieux (88,10%, soit +22,5 points) devant Lyon (87,90%) et juste derrière Marseille (87,30%, soit +12 points).

ADVERTISEMENT

Même Bordeaux s’en tire très bien avec un taux d’occupation impressionnant de 84,70 %, soit une hausse de 7,7 points par rapport à 2022. Même proportion pour Lille : 86% d’occupation les jours de match (+6,5 points).

Il est à noter que cette hausse du taux d’occupation dans certaines villes hôtes se fait également sentir les jours sans match.

Ainsi, « Lyon, Nice et Bordeaux ont fait preuve d’une performance exceptionnelle avec des taux d’occupation impressionnants de 84,6 %, 83,2 % et 83,1 %, respectivement, en 2023, en dehors des jours de match », indique le rapport.

« Paris / St Denis, Nice et Lyon se distinguent comme les villes les plus performantes en termes de tarifs journaliers moyens les jours sans match en 2023, avec des tarifs respectifs de 264,5€, 181€ et 162€. »

Le moyen de gamme privilégié

Dans toute la Provence, ce sont « 19 millions de nuitées touristiques » qui ont été observées, « soit 7% de plus qu’en 2022 », a indiqué Nicolas Guyot, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) des Bouches-du-Rhône sur BFM TV.

« Le département (des Bouches-du-Rhone, ndlr) enregistre 6,9 millions de nuitées touristiques, soit 13% de plus qu’en 2022 à la même période. Une large partie de cette fréquentation est imputable à la coupe du monde de rugby », selon la région.

« L’accroissement des nuitées est essentiellement attribuable à la clientèle internationale (+26%), la clientèle française étant stable. »

« En termes de taux d’occupation, c’est le segment “Moyen de Gamme” qui a réalisé la meilleure performance en 2023, avec un taux d’occupation de 84,70 % », détaille l’étude menée par l’industrie hôtelière.

« Le segment “Economique” suit de près avec un taux d’occupation de 83,80 %, en baisse de 0,9 point par rapport à 2022. Les autres segments, notamment “Haut de Gamme”, “Super-éco” et “Appart Hotel”, affichent également des taux d’occupation solides, compris entre 77,90 % et 80,30 %. »

Malgré tout, « le soutien indéfectible des nations anglophones (Angleterre, Pays de Galles et Irlande) a été l’un des moteurs de la hausse des réservations. Les performances des équipes aux différents stades du tournoi ont influencé les taux d’occupation, qui ont connu une légère baisse lors des quarts de finale et des demi-finales », est-il précisé.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

A
AM 8 minutes ago
'Freelancer' Izaia Perese shows the need for true inclusivity in Australian rugby

That's Cron's job though. Australia has had one of the most penalised scrums in international rugby for a long time. Just look at the scrum win loss percentage and scrum penalties. That is your evidence. AA has been the starter during that period. Pretty simple analysis. That Australia has had a poor scrum for a long time is hardly news. If bell and thor are not on the field they are woeful. So you are just plain wrong. They have very little time for the lions so doing the same old things that dont work is not going to get them there.


Ainsley is better than our next best tighthead options and has been playing well at scrum time for Lyon in the most competitive comp in the world. Superstar player? No. But better than the next best options. So that is a good enough guide. The scrummaging in the Prem is pretty good too so there is Sio's proof. Same analysis for him. Certainly better in both cases than Super, where the brumbies had the worst win loss and scrum pen in Super. Who plays there? Ohh yes... And the level of scrummaging in Super is well below the URC, prem and France with the SA teams out.


Nongorr is truly woeful. He's 130kg and gets shoved about. That just should not be happening at that weight for a specialist prop who has always played rugby cf pone with leauge. He has had enough time to develop at 23. You'd be better off with Pone who is at least good around the field for the moment and sending Nongorr on exchange to France or England to see if they can improve him with better coaching as happened with Skelton and Meafou. He isn't going to develop in time in super if he has it at all.


Latu is a better scrummaging hooker than BPA and Nasser. and he's the best aussie player over the ball at ruck time. McReight's super jackling percentage hasnt converted to international level but latu consistently does it at heniken level, which is similar to test level in the big games. With good coaching at La Rochelle he's much improved though still has the odd shocker. He should start the November games.

72 Go to comments
LONG READ
LONG READ Seven stars set to light up the Autumn Nations Series Seven stars set to light up the Autumn Nations Series
Search