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Crise ouverte entre la fédération néo-zélandaise de rugby et ses joueurs

XV_SEPT – All Blacks HAKA-min

L’Association des joueurs de rugby de Nouvelle-Zélande a demandé cette semaine la démission de l’ensemble des membres du conseil d’administration de New Zealand Rugby dans le cadre de la réforme de la gouvernance actuellement dans l’impasse.

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Pour comprendre les raisons de cette crise aujourd’hui, il faut remonter à presque deux ans en arrière, en juin 2022, lorsque New Zealand Rugby a signé un accord avec le fonds d’investissement américain Silver Lake qui devait injecter 200 millions de dollars néo-zélandais (122 millions d’euros) dans une nouvelle entité commerciale pour superviser toutes les sources de revenus de la fédération.

Grâce à ce deal, Silver Lake devait obtenir 12,5 % de contrôle sur les droits commerciaux des All Blacks et pouvait initier des accords dans le monde entier pour vendre des droits de retransmission et des produits dérivés. Ces actions estimées devaient faire passer la valeur totale du rugby néo-zélandais à 2,2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros).

L’accord avait été âprement disputé pendant près de deux ans et voté à 89 voix pour et une seule voix contre, notamment grâce au soutien des 26 fédérations provinciales. Comme condition de son soutien, l’Association des joueurs de rugby de Nouvelle-Zélande avait obtenu l’accord d’un examen indépendant de la gouvernance.

Le brutal Rapport Pilkington

Ce rapport – dit « Rapport Pilkington », du nom de l’un de ses rédacteurs – a été rendu public à la fin du mois d’août dernier, quelques jours avant le match d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby 2023 des All Blacks face à la France.

Sur 134 pages, le rapport présentait un portrait alarmant d’une organisation dysfonctionnelle, sous l’emprise des fédérations provinciales. Il mettait en lumière leur pouvoir de vote constitutionnel et leur influence sur la sélection des membres du conseil d’administration, concluant ainsi à la nécessité urgente d’un changement.

Pendant longtemps, les 26 fédérations provinciales ont en effet cru qu’elles avaient le contrôle de NZ Rugby, mais le rapport Pilkington a réfuté cette idée en soulignant que les structures de gouvernance n’étaient plus adaptées à l’ère moderne, donnant à l’instance dirigeante une image de société dépassée.

Le rapport avait déclenché une polémique qui n’est pas encore calmée.

Deux recommandations majeures

Le groupe d’experts recommandait alors deux changements majeurs pour sortir de cette situation. Tout d’abord, la mise en place d’un comité de sélection – composé de cinq personnes désignées – pour garantir un processus impartial et indépendant de sélection d’un conseil d’administration compétent et qualifié pour diriger l’organisation. La fin donc du clientélisme.

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Ensuite, la création d’un conseil consultatif des parties prenantes afin de garantir que les avis et les intérêts de toutes les parties impliquées soient écoutés et pris en compte dans un cadre de collaboration.

Huit mois après, la fédération vient de formuler une proposition différente pour réorganiser sa gouvernance.

Lutte de pouvoir

Plutôt que de se saborder, le conseil d’administration de NZR a proposé un plan de transition où les administrateurs quitteront progressivement leurs postes au fil de l’expiration de leurs mandats, sur le modèle d’un départ planifié.

Par conséquent, un comité de désignation temporaire, formé par des membres votants, serait installé pendant cette période qui pourrait prendre deux ans, afin de garantir la continuité du processus de sélection du prochain conseil d’administration.

L’autre changement serait dans la constitution du comité de sélection de cinq personnes censé choisir un conseil d’administration compétent et qualifié. Là où le Rapport Pilkington préconisait que ces personnes soient désignées, la fédération souhaite qu’ils soient « approuvés par les membres votants ».

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L’astuce, c’est qu’ainsi les 26 fédérations provinciales pourraient toujours conserver un contrôle sur la composition du comité de sélection du conseil d’administration, ce qui leur redonnerait du pouvoir.

Troisième changement autour du fameux « Conseil des parties prenantes » que la fédération souhaiterait renommer « Conseil du rugby » et qu’il décide lui-même de son propre rôle, de ses pouvoirs et de sa composition.

Ce comité serait mis en place, assure la présidence de la fédération, pour refléter la diversité ethnique, de genre et une expertise approfondie du rugby à tous les niveaux ; certains membres pourraient justement être désignés par les fédérations provinciales.

Pour les fédérations provinciales, le point d’achoppement est l’absence de sièges à la table du conseil d’administration, synonyme de leur perte d’influence. Elles ont formulé des propositions en ce sens.

Appel à la démission

Enfin, de son côté, l’Association des joueurs de rugby de Nouvelle-Zélande préconise toujours l’adoption des recommandations du rapport Pilkington sans aucune restriction.

« Les problèmes mis en évidence dans l’étude et qui ont contribué à sa conclusion – à savoir que la gouvernance de la NZR n’est pas adaptée – se manifestent littéralement sous les yeux des Néo-Zélandais », lit-on dans un communiqué de l’association publié dans la semaine.

« Dans ce contexte, la chose honorable et appropriée à faire est que le conseil actuel de la NZR présente sa démission et, s’il le souhaite, pose à nouveau sa candidature dans le cadre du processus nouvellement constitué. »

Passer d’un modèle de gouvernance représentatif à modèle de gouvernance indépendant

En réponse, la fédération a balayé cet appel, le qualifiant de « diversion ». « Les appels à la démission de l’actuel conseil d’administration de la NZR sont une diversion qui ne correspondent pas exactement aux conclusions de l’examen de la gouvernance, lequel se concentrait sur la réforme de la gouvernance plutôt que sur les inquiétudes liées aux performances présumées du conseil actuel », est-il indiqué dans un communiqué officiel publié en fin de semaine.

« Comme l’a montré l’examen indépendant de la gouvernance, il est essentiel de passer du modèle de gouvernance représentatif actuel à un modèle de gouvernance indépendant pour permettre au Comité Exécutif de se concentrer sur l’exécution de la stratégie afin de positionner au mieux le rugby à l’avenir pour toutes ses parties prenantes.

« La priorité du Conseil est de collaborer avec nos membres votants pour élaborer une résolution qu’ils soutiendront afin de réaliser notre objectif de transition vers un modèle de gouvernance indépendant. Puisque toute modification constitutionnelle nécessite une majorité des deux tiers lors d’une assemblée générale extraordinaire, il est logique d’engager un dialogue constructif avec les membres votants avant cette réunion pour garantir que nous puissions respecter notre engagement en faveur d’un modèle de gouvernance indépendant, dans l’intérêt supérieur de toutes les parties prenantes du rugby. »

La fédération néo-zélandaise de rugby espère arriver à un accord sur le futur modèle de gouvernance avant la fin du mois, soit neuf mois après le début de la crise.

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T
Tom 5 hours ago
What is the future of rugby in 2025?

Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol!


It's incredible to see the boys playing like this. Back to the form that saw them finish on top of the regular season and beat Toulon to win the challenge cup. Ibitoye and Ravouvou doing a cracking Piutau/Radradra impression.


It's abundantly clear that Borthwick and Wigglesworth need to transform the England attack and incorporate some of the Bears way. Unfortunately until the Bears are competing in Europe, the old criticisms will still be used.. we failed to fire any punches against La Rochelle and Leinster which goes to show there is still work to do but both those sides are packed full of elite players so it's not the fairest comparison to expect Bristol to compete with them. I feel Bristol are on the way up though and the best is yet to come. Tom Jordan next year is going to be obscene.


Test rugby is obviously a different beast and does Borthwick have enough time with the players to develop the level of skill the Bears plays have? Even if he wanted to? We should definitely be able to see some progress, Scotland have certainly managed it. England aren't going to start throwing the ball around like that but England's attack looks prehistoric by comparison, I hope they take some inspiration from the clarity and freedom of expression shown by the Bears (and Scotland - who keep beating us, by the way!). Bristol have the best attack in the premiership, it'd be mad for England to ignore it because it doesn't fit with the Borthwick and Wigglesworth idea of how test rugby should be played. You gotta use what is available to you. Sadly I think England will try reluctantly to incorporate some of these ideas and end up even more confused and lacking identity than ever. At the moment England have two teams, they have 14 players and Marcus Smith. Marcus sticks out as a sore thumb in a team coached to play in a manner ideologically opposed to the way he plays rugby, does the Bears factor confuse matters further? I just have no confidence in Borthers and Wiggles.


Crazy to see the Prem with more ball in play than SR!

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J
JW 9 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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