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Dans la tête d'un préparateur physique sur le HSBC SVNS

DUBAI, UNITED ARAB EMIRATES - DECEMBER 3: Josh Turner of Australia tries to avoid a tackle by Justin Geduld of South Africa in a quarterfinal match during the HSBC SVNS rugby tournament on December 3, 2023 in Dubai, United Arab Emirates. (Photo by Martin Dokoupil/Getty Images)

« Avec le rugby à sept, vous avez affaire aux Ferrari du monde du rugby », explique Stephen depuis Le Cap, avant la deuxième étape des HSBC SVNS 2024 Series.

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« Les joueurs de rugby à sept sont l’élite de l’élite en matière de préparation, en particulier autour de la vitesse et de la répétition de la vitesse. C’est 14 minutes de go-go-go. »

L’Australien sait de quoi il parle. Il a longtemps évolué dans les deux mondes, du rugby à XV et du rugby à sept. Il a passé plus de trois ans à façonner les NSW Waratahs, équipe de Super Rugby, avant de revenir à Rugby Australia pour veiller sur l’équipe masculine de rugby à sept. Et s’il aime les nuances du XV, du point de vue de la préparation physique professionnelle, il n’y a pas de contestation possible.

« Si vous vous référez au XV, le temps de jeu effectif est d’environ 34-35 minutes (par match de 80 minutes), le rythme de travail (mesuré en mètres par minute) pourrait être d’environ 100, voire 110. Au rugby à sept, nous atteignons plus de 200 mètres par minute. Il faut littéralement voler », souligne Stephen avec un sourire un peu caricatural.

« Il ne faut pas perdre une miette. Si vous n’êtes pas assez bien préparés, vous vous ferez vite rattraper. »

Les hommes les plus rapides du monde

Tout commence par une chose : la vitesse.

« Il y a beaucoup de travail sur la vitesse », reprend Mick Stephen. « Nous effectuons des séances de vitesse deux à trois fois par semaine. Il peut s’agir de vitesse, d’accélération ou d’agilité. Il ne s’agit pas seulement d’être capable d’atteindre la vitesse maximale, mais aussi d’être capable de répéter cette vitesse, ce que nous appelons la ‘répétabilité de la vitesse’. Nous nous entraînons à ça, nous le testons.

« Si nous pensons que dans un match, il y a quatre à six efforts de vitesse, nous allons cibler ça dans nos séances de scénario. »

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Comme le reconnaît l’homme qui a aidé à orienter une équipe masculine australienne vers un premier titre global des HSBC World Rugby Sevens Series en août 2022, ils ne partent pas de zéro.

« Beaucoup de ces gars sont dans le programme parce qu’ils ont normalement une assez bonne génétique ; ils ont une bonne base de vitesse ; ils ont une bonne agilité ; ils peuvent faire un crochet en un dixième de seconde ; ils peuvent changer de direction ; ils sont très joueurs – vous n’avez pas affaire à des gros bras, vous n’avez pas les piliers de 120 kilos », confirme Stephen.

« Évidemment, il y a des formes et des tailles différentes et il y a des postes différents au rugby à sept, mais au bout du compte, tout repose sur la vitesse et l’espace sur le terrain. C’est pour ça qu’on s’entraîne. On s’entraîne pour être capable de dominer l’espace. »

Un entraînement qui colle au rythme des compétitions

L’entraînement de pré-saison – deux mots redoutés par les athlètes du monde entier – n’est pas très différent de ce qui se passe au rugby à XV. L’équipe de Mick Stephen a bénéficié d’une pause plus longue que d’habitude avant de se lancer dans cette campagne, obtenant six semaines de repos après s’être qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris 2024 lors du tournoi final de la saison dernière. Une fois de retour, c’était comme d’habitude : « course, travail sur le volume, accélérations ».

Mais dès que l’intensité est montée en puissance à l’approche de la nouvelle saison, les exigences uniques du rugby à sept sont devenues évidentes.

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« A XV, vous ne devez jouer qu’un jour par semaine pendant 80 minutes. Au rugby à sept, vous devez non seulement jouer six fois sur deux jours, mais aussi être capable de jouer plusieurs jours de suite et, dans ces jours de suite, plusieurs fois dans la journée », explique le préparateur à propos des week-ends du HSBC SVNS, qui sont pleins d’énergie.

Stephen et son équipe ont donc en quelque sorte « renversé » le problème, en veillant à ce que la semaine d’entraînement reproduise les jours de match. Ainsi, il y aura six séances d’entraînement intensif sur deux jours, les joueurs se concentrant sur le refroidissement, la récupération et l’échauffement entre chaque séance.

« C’est une question d’engagement physique, mais il est tout aussi important, sinon plus, d’entraîner la capacité mentale de pouvoir s’entraîner non seulement une fois, mais aussi de se relever pour une autre séance, puis de se refroidir, de récupérer, de se réinitialiser et d’avoir la capacité de recommencer », précise-t-il.

Sandwichs au beurre de cacahuètes et bottes de récupération

Il y a presque autant d’action dans les vestiaires du rugby à sept que sur le terrain. Entre deux matchs au Cap, ou même à l’une des huit étapes du circuit de cette année, les joueurs disposent de deux à quatre heures avant d’avoir à reprendre leur vitesse de croisière. Dans ce laps de temps, ils doivent se peser, se réhydrater, se ravitailler, se reposer, récupérer et recommencer tout le processus d’échauffement.

Les bottes de pressothérapie pour la récupération, qui massent et pompent le sang, et les bains de glace sont utiles, mais la plupart du temps, il suffit de bien se nourrir.

« Manger est une skill en tant que telle », confirme Stephen. « Il faut se demander ce que notre corps peut digérer, ou apprendre à digérer, dans un certain laps de temps. Que ce soit du pain, du riz léger, des viandes légères.

« Certains athlètes ne peuvent rien digérer, alors ils peuvent se contenter d’un sandwich au beurre de cacahuètes et d’une boisson protéinée. Nous avons aussi des gels de performance, qui sont en fait de la pâte pleine de sucre et d’électrolytes et qui ont le goût d’une sucette. »

Après le tournoi, au moins 48 heures sont consacrées au sommeil, à la nutrition et à l’hydratation. Au cours des semaines où les tournois se succèdent, les piscines et les saunas des hôtels des équipes se transforment en véritables ruches, car les meilleurs joueurs du monde s’efforcent de retrouver la forme et le feu.

Pour un préparateur physique, c’est un travail sans relâche, mais agréable.

« Lorsque vous assistez à une séance et qu’ils sont à fond, qu’ils ronronnent et qu’ils sont vraiment en forme, vous vous asseyez et vous admirez le flux, en vous disant ‘wow, ces gars-là sont exceptionnels », explique Stephen, rayonnant. « J’ai beaucoup de chance de faire ce que je fais. »

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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