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David Courteix : « La chance, ça va se chercher »

SINGAPOUR, SINGAPOUR - 03 MAI : Seraphine Okemba (France) court avec le ballon pour un essai contre Nadine Roos #9 de l'Afrique du Sud dans le match de la poule B féminine lors de la première journée du HSBC SVNS 2024 de Singapour au National Stadium le 03 mai 2024 à Singapour. (Photo par Yong Teck Lim/Getty Images)

En début de saison, David Courteix, l’entraîneur de l’équipe de France de rugby à sept, évoquait auprès de RugbyPass « l’anomalie statistique qu’on n’ait pas encore gagné ».

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Alors que la saison touche à sa fin avec le tournoi de Madrid du 31 mai au 2 juin, France 7 Féminine affiche une saison record avec quatre podiums et donc quatre médailles : deux de bronze (Dubaï et Singapour) et deux d’argent (Cape Town et Vancouver). Mais encore une fois, pas d’or. Avec cette troisième place au général, « l’anomalie » perdure.

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« Cette 3e place récompense une certaine forme de constance tout au long de la saison sur l’ensemble des tournois », confie David Courteix à RugbyPass. « C’est la première fois qu’on fait une compétition si dense en termes de places, même s’il y a des quarts de finale qui nous ont échappés.

« On a toujours été là dans les grands rendez-vous, dans les moments où on attendait de nous de faire une performance. Mais pour être honnête, sur le World Series, on a souvent été victimes de nos capacités à être bons sur une étape, puis moins sur une autre.

« Cette année, on a tenu la distance. A Perth on est battu par les Etats-Unis à la régulière. Même chose à Los Angeles par le Canada. Il faut accepter ça, même si on n’était pas contents de nos performances. »

Briser le plafond de verre… « bientôt »

Le dernier tournoi à Madrid présente un facteur important et France 7 féminine compte bien, dans la capitale espagnole, briser enfin le plafond de verre qui pèse sur l’équipe depuis son entrée sur le circuit mondial.

« On est la seule équipe, depuis que l’Irlande a rejoint le nombre des équipes féminines qui ont gagné un tournoi cette année. On est une des équipes qui reste performante sur le haut niveau et qui n’a toujours pas gagné », remarque Courteix.

« Pour gagner, il faut saisir sa chance. Et aujourd’hui, dans la capacité de prendre la balle au rebond, on manque encore un petit peu de la conviction dans le fait que ça va se chercher. On sait qu’on est capable, mais on ne passe pas le dernier cap avec tout ce qui va avec en termes de comportement, d’attitude, de conviction cérébrale du fait qu’on peut le faire. Il nous manque quelques petites choses. »

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Fan de Claude Fauquet, considéré comme « le coach des coachs », ancien prof d’EPS reconverti dans le très haut niveau dans plusieurs disciplines sportives, David Courteix aime à ressortir cette citation du théoricien de la haute performance : « Celui qui gagne, finalement, est celui qui est parvenu à échapper à ce chemin tracé par d’autres que lui. C’est aussi celui qui a manifesté un désir de réussite plus fort que les autres et qui le traduit dans ses performances ».

C’est le fameux « ils avaient plus faim que nous », repris systématiquement par l’équipe qui vient de s’incliner.

Mais pour David Courteix, c’est là tout le paradoxe de l’équipe de France féminine de rugby à sept : elle a toutes les armes pour être championne mais juste un déclic lui manque.

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« On ne saisit pas toujours les occasions », insiste-t-il. « On a toutes les armes. Il faut qu’on arrive à les mettre bout à bout. Est-ce que ça m’inquiète ? Pas du tout. Est-ce je pense qu’on en est très proche depuis longtemps ? Oui. On fait de petits pas qui nous en approchent à chaque fois. On est plus proches que jamais. Je souhaite que ça se fasse le plus tôt possible. »

La France pas encore convaincue qu’elle peut gagner

Ce déclic que la France doit activer réside dans le mental ; ce mental de tueuses qui doit les habiter. Si elles ont manqué d’être championnes du World Series, au moins feront-elles tout pour devenir championnes d’Europe d’ici au Jeux olympiques où elles comptent bien repartir avec une médaille.

Pour cela, même si les Bleues savent qu’elles en sont capables, il faut désormais, selon leur entraîneur, qu’elles en soient « convaincues ».

« Je fais une immense différence entre la chance et le hasard. La chance, pour moi, c’est quelque chose sur lequel tu as en partie la main et qui est une force de conviction, d’engagement total et d’envie de vaincre, d’emprise sur les événements », précise-t-il.

« Dans ce domaine-là, on est moins certain qu’on peut mettre la main sur notre chance que des équipes comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, par exemple. C’est sans doute plus dur pour nous, en France, pour des questions de culture. On dit de nous qu’on peut sembler arrogants, prétentieux. Je pense au contraire que cette équipe ne dégage pas du tout ça. Et c’est parfois contre-productif.

« On n’est pas prétentieux, mais peut-être est-ce le signe qu’à des moments on croit que la chance va venir d’elle-même. Et selon moi, la chance, ça va se chercher. Le hasard, c’est autre chose, c’est fortuit. En sport, rien n’arrive par hasard. Il faut qu’on arrive à intégrer pleinement ça et il faut que l’on joue notre chance à fond.

« Philippe Saint-André et Serge Blanco, par exemple, sont deux joueurs qui, dans l’histoire du rugby français, sont des gens dont on disait que les rebonds étaient tous pour eux ; chaque fois qu’il y avait un intervalle improbable à prendre, il était pour eux. Eh bien, pour avoir passé beaucoup de temps à les regarder, c’est surtout des gens qui couraient après tous les ballons, après tous les rebonds, après tous les intervalles. Et du coup, quand ça s’ouvrait, tu retenais que ça leur avait souri ; mais parce qu’ils avaient essayé des milliers de portes et de rebonds avant !

« Et ça, c’est la part de conviction. Si tu crois que ta chance est au bout du chemin, tu vas explorer tous les chemins. Si tu attends que la chance tombe, il te manque le poil de conviction qui fait que tu vas rater ta chance. »

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Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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