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Ecosse : comment Townsend et Russell ont réussi à tourner la page

Gregor Townsend, sélectionneur de l'Ecosse, et Finn Russell (Photo par Ramsey Cardy/Sportsfile via Getty Images)

Le joueur de 31 ans a été nommé co-capitaine de l’équipe d’Ecosse en vue du Tournoi des Six Nations dimanche 21 janvier, en même temps que le pilier Rory Darge.

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Russell s’est vu confier une responsabilité d’autant plus surprenante que ses relations avec Townsend ont parfois été tendues à un point tel que l’ouvreur de Bath a concédé qu’il n’aurait jamais été pressenti pour devenir le capitaine en 2020.

Un différend après une soirée « arrosée »

Il y a quatre ans, les deux hommes ont en effet eu un différend notoire lorsque le demi d’ouverture a été exclu du groupe avant le Tournoi des Six Nations après avoir été sanctionné pour ne pas s’être présenté à l’entraînement à la suite d’une soirée arrosée.

La fédération avait alors parlé pudiquement de « manquements au protocole d’équipe ». Ce soir de fin janvier 2020, Russell aurait pris trois bières au lieu des deux protocolaires « pour se détendre un peu » au bar de l’hôtel.

Le feu couvait déjà avec Townsend depuis un moment et cette goutte de bière a fait déborder la chope. « Avec Gregor, nous avons eu de nombreuses altercations. Cette fois encore, il y a eu un clash. Il disait quelque chose et moi autre chose. On en vient à la situation où je lui dis : “Tu vas être toi et je vais continuer d’être moi”. C’est comme que marche désormais notre relation. Bon… Ce n’est pas vraiment une relation, je vous l’accorde…” », racontait-il à l’époque au Midol.

Saqué une deuxième fois deux ans plus tard

En 2022, la carrière de Russell en Écosse a de nouveau été menacée lorsque, à la suite d’une autre soirée non autorisée lors du Tournoi des Six Nations, il a été exclu à la surprise générale de la liste des joueurs retenus pour les tests d’automne.

Russell et Townsend ont eu des discussions à bâtons rompus au milieu de cette séquence internationale il y a 15 mois, qui ont finalement abouti de manière positive si l’on en croit les dernières nouvelles.

Les deux assurent avoir réussi à se mettre « sur la même longueur d’onde » depuis. Au final, le sélectionneur a choisi l’ancien numéro 10 du Racing 92 pour conduire les Écossais au Tournoi des Six Nations 2024, après avoir choisi de décharger Jamie Ritchie de son rôle de capitaine.

Une relation je t’aime, mon non plus

A la question de savoir si Russell a une fois pensé à sa carrière terminée avec le XV du Chardon, il répond : « C’était la période où j’étais le plus proche de ressentir cela, oui. À l’époque, j’étais encore assez jeune pour ne pas dire catégoriquement que j’en avais fini avec l’Écosse.

« Avec la relation que Gregor et moi avions, il était potentiellement difficile à l’époque d’envisager un retour en arrière pour nous deux, mais cela montre à quel point nous avons tous les deux bien géré la situation depuis lors.

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« A l’époque, ce n’était pas très bon ni pour l’un ni pour l’autre, mais ça montre notre caractère à tous les deux, car nous avons réussi à surmonter cela pour en arriver là où nous sommes aujourd’hui. »

Les deux ont évolué

« Cela montre à quel point nous avons changé et nous nous sommes adaptés à cette situation. Ce sont des choses qui arrivent dans des environnements sous pression, lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu », admet le co-capitaine Russell.

« Il y a eu un accrochage, c’est tout, mais six mois plus tard, nous étions de nouveau en assez bons termes pour que je revienne en novembre.

« Et puis en 2022, il y a eu une autre petite rupture, je pense, mais je suis revenu en novembre et nous étions tous les deux sur la même longueur d’onde. Depuis, tout va très bien, c’est du passé. Gregor et moi n’en parlons pas beaucoup. »

Après avoir tiré un trait sur leur passé houleux, Russell estime que le fait que lui et Townsend aient forgé un lien vraiment fort peut aider l’Ecosse à prospérer. « Je dirais que notre relation n’a jamais été aussi bonne », sourit-il. « C’est beaucoup plus détendu maintenant, si vous voyez ce que je veux dire.

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« C’est toujours une relation joueur-entraîneur, mais elle est plus détendue et plus ouverte en ce qui concerne les discussions, qu’il s’agisse de rugby ou de choses en dehors du terrain.

« La relation entre Gregor et moi est dans une très bonne position en ce moment pour que nous puissions idéalement mener l’équipe vers un titre. »

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B
BeamMeUp 47 minutes ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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