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Eddie Jones sous pression pour sa première conférence de presse

TOKYO, JAPAN - DECEMBER 14: Japan national team new head coach Eddie Jones poses during a press conference at Japan Olympic Square on December 14, 2023 in Tokyo, Japan. (Photo by Atsushi Tomura/Getty Images)

Lors d’une conférence de presse jeudi 14 décembre, l’homme de 63 ans a fait face à davantage de questions sur comment et quand il a d’abord pris contact avec la Japanese Rugby Football Union au sujet du remplacement de Jamie Joseph, après avoir nié à plusieurs reprises les articles et rumeurs sur les contacts qu’il avait eus avec la JRFU et qui ont émergé pour la première fois pendant la Coupe du Monde de Rugby.

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Eddie Jones, sélectionneur de l’Angleterre il y a encore un an, a affirmé qu’il n’avait pas passé d’entretien pour le poste avant début décembre, et qu’un appel sur Zoom avec des recruteurs le 25 août, soit juste avant le début de la Coupe du monde, avait pour but de discuter de son expérience précédente au poste de sélectionneur du Japon entre 2012 et 2015, afin de les aider à cadrer leur recherche.

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« L’agence de recrutement m’a demandé de lui faire part de mon expérience du Japon. Certaines personnes auraient pu considérer cela comme un entretien, mais ce n’était certainement pas le cas », a-t-il affirmé.

« Le premier entretien que j’ai eu avec le Japon s’est déroulé en décembre, et c’est le seul que j’ai eu. »

Rugby Australia ne lui a pas donné les moyens

Jones a repris le poste de sélectionneur de l’Australie en janvier de cette année, signant un contrat qui devait se poursuivre jusqu’à la Coupe du Monde de Rugby 2027. Mais après une Coupe du monde médiocre au cours de laquelle l’Australie a été éliminée dès la phase de poule pour la première fois de son histoire, il a fait jouer une clause de résiliation pour partir au Japon.

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« J’avais signé pour cinq ans avec l’Australie et nous avions l’intention de l’emmener à deux Coupes du monde », a indiqué Eddie Jones. « Il y avait des choses à faire en Australie pour changer le système que nous avions. J’ai convenu avec le président d’un plan sur ce que nous allions faire pour y parvenir, ils avaient besoin de fonds pour changer le système.

« Au bout d’un an, il y a eu une rupture de mon contrat avec Rugby Australia pour savoir s’ils pouvaient remplir ces engagements. J’ai eu le sentiment que s’ils n’étaient pas en mesure de remplir ces engagements, nous ne pourrions pas développer les talents au maximum et j’ai alors décidé de passer à autre chose. »

Des excuses aux supporters australiens ?

Interrogé sur la nécessité de présenter des excuses aux supporters australiens, Eddie Jones a botté en touche : « J’ai donné tout ce que j’ai pu pendant cette courte période et cela n’a pas suffi… Je souhaite à l’Australie tout le bien possible.

« Je me sens très mal par rapport aux résultats de l’Australie, je voulais y retourner et changer l’Australie, donc je me sens très mal. Mais je ne me sens pas du tout coupable de ce processus…

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« Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion. Je ne peux pas contrôler l’opinion des gens. Tout ce que je peux contrôler, c’est ce que j’ai fait et cela me convient. Cela ne me pose aucun problème. Si les gens le prennent comme ça, c’est leur jugement, je ne peux pas le contrôler. »

« Honoré et privilégié »

Eddie Jones prendra en charge à partir de janvier une équipe du Japon qui n’a pas réussi à se qualifier pour les quarts de finale en France, terminant troisième de la poule D.

Il a déclaré que son objectif était de revoir la structure du rugby au Japon afin de tirer le meilleur parti de ses forces, en faisant en sorte que les universités et les équipes de rugby tirent toutes dans la même direction.

« Je suis honoré et privilégié et j’ai hâte de m’atteler à la tâche de créer une équipe du Japon qui a une véritable identité et qui se distingue », a déclaré le nouveau sélectionneur, dont la mère et l’épouse sont japonaises.

« Je pense que toute grande équipe, quel que soit le sport, peu importe le maillot qu’elle porte, on peut clairement voir l’équipe qu’elle est. »

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B
BeamMeUp 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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