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Elite 1, le championnat féminin français mal aimé

Gabrielle Vernier

L’Angleterre a le Premiership Women’s Rugby depuis 1990 avec dix clubs qui a débuté le 19 novembre et dont les matchs sont retransmis sur un site dédié.

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La Nouvelle-Zélande a la Farah Palmer Cup depuis 1999 avec deux divisions (sept équipes dans le Premiership et six dans le Championship avec un système de promotion relégation) qui court de juillet à septembre. Les rencontres sont diffusées sur Sky Sport.

L’Australie aussi a son championnat national de rugby féminin, le Super W (depuis 2018) qui a remplacé le National Women’s Rugby Championship (depuis 1996) avec huit équipes. Les chaînes Stan Sport (payant) et Nine Network (gratuit) s’occupent de la retransmission.

L’Allemagne a la Women’s Rugby Bundesliga fondée en 1988, l’Italie la Eccellenza depuis 1991 et l’Ecosse la Scottish Womens Premiership depuis 2021.

La mère des championnats nationaux féminins : la France

Le championnat national de rugby féminin le plus ancien est en fait celui de la France, l’Elite 1, dont la création remonte à 1971 (on l’appelait le Top 8 entre 2015 et 2018) avec 12 équipes ; et sa petite sœur, Elite 2 (anciennement Élite 2 Armelle-Auclair de 2004 à 2018), lancée en 2004 et qui rassemble 11 clubs.

Le seul site dédié est hébergé par la fédération française de rugby (ainsi qu’une page Facebook). Aucun partenaire majeur ne sponsorise le championnat – contrairement aux autres cités plus haut ailleurs dans le monde qui bénéficient de gros sponsors – et les matchs ne sont retransmis nulle part (si ce n’est la finale sur France TV).

La nouvelle saison a débuté le 18 novembre… dans l’indifférence générale.

« C’est dur de ne rien voir venir pour notre championnat », regrettait l’internationale Gabrielle Vernier (trois-quarts centre de Blagnac) lors de la Nuit du rugby, alors interrogée par le média Actu Rugby.

« Notre championnat a de grosses difficultés à s’exposer, avec des éléments qui pourtant s’entraînent autant que nous. On joue partout en France, à Clermont, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Lille. C’est l’équivalent du Top 14, mais il n’y a aucune visibilité, avec aucune diffusion à la télé. Les médias parlent très peu de l’Élite 1. »

Succès du rugby international féminin

Celle qui a été sacrée Meilleure Joueuse Internationale à XV de l’année lors de la 19e Nuit du Rugby s’avoue déçue du manque de médiatisation du championnat Elite 1 alors que le rugby féminin international cartonne.

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Il n’y a qu’à voir le succès du Tournoi des Six Nations dans les stades ou à la TV ou plus récemment le succès du WXV dans trois pays simultanément : WXV 1 en Nouvelle-Zélande, WXV 2 en Afrique du Sud et WXV 3 à Dubaï.

Que ce soit sur France Télévision pour le Six Nations ou sur les chaînes de TF1 pour le WXV, l’audience est toujours au rendez-vous.

« Nous, les internationales, on a la chance d’avoir la vitrine de l’équipe de France avec des stades combles », valide néanmoins « Gabi » Vernier.

« Mais tous nos efforts, on a l’impression que tout le monde s’en fout. C’est dur pour nous. Et puis ce n’est pas parce que les gens n’aiment pas le rugby féminin, car on voit que le XV de France Féminin est particulièrement suivi lorsqu’il joue. Notre championnat mériterait plus au niveau de la visibilité. »

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