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Entre deux fenêtres internationales, Galthié fait la tournée des clubs

LYON, FRANCE - 16 MARS : Fabien Galthié, l'entraîneur principal de l'équipe de France, lors du match du Tournoi des Six Nations 2024 entre la France et l'Angleterre au Groupama Stadium le 16 mars 2024 à Lyon, en France. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Il est 6h à La Rochelle mardi 23 avril quand la journée du manager Ronan O’Gara commence. Ce jour-là, il a un observateur dans les jambes : Fabien Galthié, le sélectionneur du XV de France.

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L’idée de celui-ci est de suivre les staffs des clubs, voir comment ils travaillent, entendre leurs discours, échanger les bonnes pratiques. Eux aussi sont visiblement friands de regards extérieurs. L’objectif principal : progresser, avancer.

S’entraîner à entraîner

Avant La Rochelle, Galthié était passé par le Stade Toulousain avant d’enchaîner par Castres puis d’aller au Stade Français, au Racing 92… « Depuis qu’on a pris le mandat, on fait ça : on va dans les clubs pros, la Pro D2 aussi, mais aussi dans les clubs de Nationale », a-t-il raconté dans le Moscatoshow sur RMC Sport.

« Souvent on peut entraîner en Nationale – les pros n’ont pas confiance en nous ; ils ont peur qu’on se trompe », rigole-t-il.

Fidèle à son idée de « entraîner à entraîner » qu’il a inculqué à son nouveau staff – Patrick Arlettaz (attaque), Laurent Sempéré (conquête) et Nicolas Jeanjean (directeur de la performance) – il cultive le coaching entre deux fenêtres internationales.

Trouver le bon équilibre pour les internationaux

L’autre raison de sa tournée des clubs est de tenter de trouver l’équilibre entre la mise à disposition des internationaux et leurs engagements dans leurs clubs respectifs sans surcharger des agendas déjà très lourds.

« Il y a une vision à avoir et après c’est du cas par cas. C’est de la haute couture, on est des joailliers », dit-il.

« Il faut savoir que nous avons le meilleur écosystème économique dans le monde. La Ligue a construit un championnat que tout le monde nous envie. Là-dessus, la France est l’exemple pour le rugby mondial, sauf que ça fait des calendriers chargés. Ça rajoute de la densité pour les joueurs internationaux.

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« L’idée c’est comment, bien sûr avec la Ligue et sans toucher à l’écosystème français, on peut faire en sorte de trouver le bon équilibre pour bien préparer nos joueurs, qu’ils soient capables de jouer avec leur équipe de club et l’équipe nationale, et surtout qu’ils soient capables de se développer : l’équilibre entre la régénération, la préparation et le jeu. »

Après s’être vus en décembre avant de lancer un nouveau cycle avant la prochaine Coupe du Monde et le Tournoi des Six Nations, le staff, la fédé et la Ligue se sont revus courant avril pour faire le point ainsi que pour évoquer la prochaine tournée d’été en juillet en Amérique du Sud.

Commencer à préparer la tournée d’été

Quatre matchs seront au programme dont deux tests officiels contre l’Argentine, ainsi que deux rencontres contre un XV mondial à Bilbao puis contre l’Uruguay en fin de tournée. Ces deux dernières rencontres seront disputées par France Développement.

« Nous aurons 42 joueurs pour quatre matchs », a dévoilé Galthié sur RMC Sport. Ceux-ci seront sélectionnés selon plusieurs critères. En premier lieu, ce sont des joueurs identifiés « premium », soit les meilleurs, ceux qui ont le plus de potentiel.

Ensuite, ils ne doivent pas avoir eu beaucoup de temps de jeu à l’international, revenant de blessure ou qui n’ont pas joué longtemps en club. Enfin, il ne faut pas que leur club joue en finale du Top 14 et qu’il soit d’accord, de même que le principal intéressé, pour libérer le joueur en question.

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Même si la liste des 42 n’est pas encore officielle, Galthié a distillé quelques noms parmi lesquels Romain Ntamack et Pierre Bourgarit (de retour de blessure) mais aussi les futurs espoirs Tevita Tatafu (le pilier droit de Bayonne qui devrait être éligible à l’automne), Patrick Tuifua (le troisième-ligne aile qui évolue en Nouvelle-Zélande et qui a été si exceptionnel avec les Bleuets au début du Tournoi des Six Nations des U20), ou encore le trois-quarts centre Antoine Frisch (depuis deux saisons en Irlande et qui n’a qu’une envie de revenir en France).

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B
BeamMeUp 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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