« Un vrai regain de confiance » avant le Tournoi des Six Nations féminin
Dire que le WXV à l’automne dernier n’a pas été à la hauteur des attentes est une litote. Avec une cinquième place dans une poule de six, la France est passée à côté de son tournoi qui était organisé au Canada fin septembre – début octobre 2024.
« On a fait un gros travail de débrief après ce WXV, et avec les joueuses, on a vraiment pu identifier les points prioritaires à travailler. C’est ce qu’on a fait en janvier lors du stage en Espagne. On en est ressortis avec un vrai regain de confiance sur ces secteurs-là », assure David Ortiz, co-sélectionneur du XV de France féminin, à RugbyPass.
« Aujourd’hui, on est surtout impatients de rentrer vite dans la compétition, parce que c’est sur le terrain, en match, qu’on va retrouver cette confiance. Il y a eu de la déception après le WXV, c’est sûr, mais on est vite reparti au travail, on a bien débriefé et aujourd’hui, ce qui nous manque, c’est la compétition pour regagner pleinement cette confiance qu’on avait perdue pendant ce WXV. »
Elite 1 a reboosté les joueuses
Dès le retour du Canada, les joueuses sont vite reparties en club pour retravailler avec acharnement. Le tournoi Elite 1 avait déjà redémarré sous une forme nouvelle, ce qui a vite permis de passer à autre chose et de se relancer dans une nouvelle dynamique.
Au fil des mois, tout le monde s’est aperçu que cette refonte du championnat féminin a apporté plus de compétitivité dont devrait bénéficier l’équipe de France dans ce Tournoi 2025.
« Oui, clairement », confirme Gaëlle Mignot, co-entraîneure du XV de France féminin. « Avec dix équipes qui s’affrontent tous les week-ends ça élève le niveau général. On a tous les week-ends des matchs de très haut niveau, ce qui permet de booster nos joueuses, de se développer encore plus vite.
« Et puis, on voit aussi que le championnat prend de l’ampleur, que ce soit médiatiquement ou en termes de public. Il y a de plus en plus de monde qui vient voir les matchs. Tout ça, c’est bénéfique pour préparer les échéances internationales. »
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De nouvelles têtes
Dans le groupe France, de nouvelles joueuses ont fait leur apparition à l’image de Léa Champon (22 ans, 3 sélections), Hina Ikahehegi (21 ans, 3 sélections), Taina Maka (20 ans, 0 sélection), Kiara Zago (19 ans, 3 sélections), Kelly Arbey (19 ans, 2 sélections), Océane Bordes (22 ans, 1 sélection) ou encore l’olympienne Séraphine Okemba (29 ans, 4 sélections).
« Dans ce groupe, il y a pas mal de jeunes qu’on suit depuis un moment et qui avaient déjà été appelées en janvier, lors du stage avec un groupe très élargi. Là, on a fait la sélection en fonction des états de forme, des performances en club et malheureusement aussi des petites blessures qui ont écarté certaines joueuses », rappelle Mignot.
« Mais on a un groupe qui mélange expérience et jeunesse, avec des filles qui performent en championnat. Par exemple, on a quelqu’un comme Séraphine Okemba, qui vient du rugby à 7, qui a joué les Jeux olympiques et qui nous rejoint aujourd’hui pour le rugby à 15. C’est une vraie richesse d’avoir des joueuses avec des profils différents et surtout, qui arrivent prêtes à performer. »
Depuis 2020, la France a toujours terminé à la 2e place du Tournoi derrière l’Angleterre. Son dernier titre remonte à 2018. Cette année-là, l’Angleterre avait terminé deuxième.
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