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Erasmus dévoile l’origine de sa stratégie derrière le 6-2 et le 7-1

Rassie Erasmus (Photo par Brendan Moran/Sportsfile via Getty Images)

Rassie Erasmus, sélectionneur des Springboks, est souvent perçu comme un fin tacticien au sein du rugby mondial, un innovateur qui ne se conforme pas aux conventions.

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Sa gestion atypique du banc en faveur des avants, avec une répartition controversée de six ou sept avants pour deux ou un seul trois-quarts, continue de faire débat depuis plusieurs années.

Récemment interrogé par le podcast Rugby Union Weekly de la BBC, Erasmus a abordé cette stratégie lors du camp d’entraînement de son équipe sur l’île de Jersey, où les Springboks se préparent aux Autumn Nations Series et aux affrontements contre l’Écosse, l’Angleterre et le Pays de Galles.

Une idée née d’une frustration

Erasmus qualifie ce choix d’un risque « calculé », initialement motivé par une frustration face au manque de temps de jeu de certains remplaçants en fin de match.

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Springbok head coach Rassie Erasmus on the criticism levelled at his Bomb Squad

SPOTLIGHT: The Springboks were once again asked to respond to criticism levelled at the use of their bench.

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Springbok head coach Rassie Erasmus on the criticism levelled at his Bomb Squad

SPOTLIGHT: The Springboks were once again asked to respond to criticism levelled at the use of their bench.

« Assis sur le banc avec un trois-quarts non utilisé, c’est comme gaspiller une place », explique-t-il.

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La décision de basculer vers une répartition 6-2 est née d’une réflexion sur les remplacements inutilisés et l’observation qu’une équipe peut souvent résister avec un joueur en moins pendant plusieurs minutes.

« Parfois on joue avec un carton jaune pendant 10 minutes et parfois deux cartons jaunes dans un match et on arrive à survivre quand même », dit-il.

« C’était calculé, mais risqué »

Erasmus ajoute que cette stratégie n’est efficace que si les avants sont homogènes et se complètent bien physiquement.

« Les remplacements sont surtout nécessaires en cas de blessure ou pour un joueur en contre-performance », précise-t-il, reconnaissant que ce choix comporte des risques.

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Mais pour lui, l’essentiel reste qu’il n’aurait jamais pu se le pardonner s’il n’avait pas tenté cette approche et que son équipe en avait souffert.

« C’était calculé, mais risqué. L’avantage, c’est que si je n’avais pas essayé et que nous avions perdu, je ne me le serais jamais pardonné. », admet-il.


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