Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Erasmus ne sait pas danser : Robertson évoque un rival « à part »

Rassie Erasmus, sélectionneur de l'Afrique du Sud, avant le match de quart de finale de la Coupe du monde de entre la France et l'Afrique du Sud au Stade de France le 15 octobre 2023 à Paris, France. (Photo Justin Setterfield - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Rassie Erasmus ne sait pas faire de breakdance. Lorsque cette remarque a été adressée à Scott Robertson en conférence de presse jeudi, le sélectionneur des All Blacks a acquiescé dans un sourire : « C’est une bonne remarque. Il faudra voir s’il a le sens du rythme ».

ADVERTISEMENT

Robertson est bien connu pour s’adonner à quelques pas de breakdance pour célébrer les titres qu’il accumule en tant qu’entraîneur. À 50 ans, il a régalé ses joueurs, les spectateurs et les caméras du monde entier quand il était à la tête des Baby Blacks (les U20 néo-zélandais) puis des Crusaders avec qui il a raflé sept trophées de Super Rugby consécutifs.

Ce petit moment de légèreté entre le boss des All Blacks et les journalistes n’enlève cependant rien au respect que Robertson et Erasmus se portent mutuellement. Les deux hommes se sont affrontés pendant leur carrière de joueur et ils se préparent à le faire pour la première fois en tant que sélectionneurs des deux nations dominantes du monde du rugby.

Mardi, Erasmus déclarait que Robertson « pourrait bien être le meilleur entraîneur du monde ». Un éloge appuyé de la part du maître à penser double champion du monde en titre, qui a de toute évidence encore élevé le niveau de jeu de son équipe durant ce Rugby Championship.

Jusqu’à présent, Robertson n’a officié que sur cinq test-matchs, remportés pour la plupart par ses All Blacks. Ils ont battu l’Angleterre deux fois, les Fidji une fois. Ils ont su rebondir après la défaite surprise à Wellington contre l’Argentine, dominant les Pumas à Auckland la semaine suivante.

Les deux techniciens en sont à des étapes différentes de leur carrière de sélectionneur, mais Erasmus comme Robertson font incontestablement partie des « gourous » actuels du rugby mondial.

Related

« On a partagé quelques bières et quelques histoires durant les 3es mi-temps au fil des ans. On a une bonne petite relation qui nous connecte », a confié Robertson à la presse, ce jeudi.

ADVERTISEMENT

« On observe des joueurs qui deviennent entraîneurs, on regarde leur parcours et comment ils sont arrivés là où ils en sont… Il [Erasmus] en est là, et c’est une histoire assez formidable, vous ne trouvez pas ? Il a gagné deux Coupes du monde. Il met sept avants sur le banc et c’est extraordinaire.

« C’est un homme à part et il vous dit ce qui lui traverse l’esprit, ce qui est assez rare. Il fait partie des références, c’est certain. Il a eu beaucoup de succès, c’est quelque chose qu’il faut respecter », a-t-il ajouté.

Premier duel depuis la finale de la Coupe du Monde

Robertson a mené les Crusaders à sept titres de Super Rugby en autant d’années, et la grande majorité des supporters des All Blacks ont été ravis de le voir nommé successeur d’Ian Foster il y a plus d’un an.

Avec un nouveau staff, les All Blacks sont encore en train de chercher leur voie en 2024. Mais leur prochain défi promet de faire des étincelles, car deux géants du rugby international s’apprêtent à en découdre.

Pour la première fois depuis la finale de la Coupe du Monde 2023, remportée d’un souffle par l’Afrique du Sud au Stade de France (12-11), All Blacks et Springboks se retrouvent sur le champ de bataille pour ce qui promet d’être un nouveau match palpitant.

ADVERTISEMENT
Rencontre
Rugby Championship
South Africa
31 - 27
Temps complet
New Zealand
Toutes les stats et les données

Les All Blacks sont arrivés à Johannesburg depuis bientôt une semaine pour s’acclimater à l’altitude. L’Ellis Park accueillera les deux poids lourds, qui se retrouveront une semaine plus tard au Cap.

Interrogé sur la finale de la Coupe du Monde, Robertson a pointé « les détails, les quelques coups de pied manqués qui font basculer les matchs dans un sens ou dans l’autre. C’est sûrement le reflet du rugby international, tellement intense. On a vu au cours de l’histoire à quel point ces matchs étaient serrés.

« Il y a eu quelques matchs qui ont basculé pour l’une ou l’autre équipe, mais normalement, à la fin, on n’est pas loin les uns des autres. C’est bien ce qui s’est passé lors de cette finale, n’est-ce pas ? »

Cet article a été publié à l’origine en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

H
Hellhound 34 minutes ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

8 Go to comments
TRENDING
TRENDING Tupou Vaa'i gives first impression of 'big unit' Fabian Holland Tupou Vaa'i on 'big unit' Fabian Holland
Search