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Finn Russell sans illusion sur ce qui attend l’Écosse à Saint-Étienne

(Photo By Ramsey Cardy/Sportsfile via Getty Images)

Le capitaine de l’Écosse, Finn Russell, s’attend à ce que l’équipe de France récupère ses meilleurs éléments pour le match retour du week-end prochain à Saint-Étienne.

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Une équipe expérimentale des Bleus a été malmenée par l’Écosse en deuxième mi-temps du match de préparation à la Coupe du monde qui s’est déroulé samedi 5 août à Murrayfield.

Le sélectionneur français Fabien Galthié avait choisi de faire débuter Paul Boudehent, Émilien Gailleton et Louis Bielle-Biarrey à Édimbourg, tandis qu’Antoine Dupont, Gaël Fickou et Romain Ntamack faisaient partie des joueurs premium qui ont été laissés au repos.

Le caractère expérimental de l’équipe n’a pas gêné les tricolores en première période, puisqu’ils menaient 21-3 à la pause.

Mais l’Écosse, malgré l’expulsion du pilier Zander Fagerson à la 50e minute, s’est ressaisie pour remporter la seconde mi-temps 22-0 et s’assurer une victoire 25-21 qui lui redonne confiance à cinq semaines de son entrée en lice dans la Coupe du monde.

« Il y a beaucoup de choses qui nous apportent satisfaction », a expliqué Fabien Galthié en conférence de presse. « Cette deuxième période nous intéresse aussi, pour voir comment la tendance à pu s’inverser aussi radicalement, notamment au niveau de l’incapacité physique à tenir l’échange. On est sur une recherche de performance collective. Ce match nous permet de grandir. »

En face, les regards sont déjà tournés vers le match retour du 12 août. « Je pense que la France va aligner une équipe complètement différente la semaine prochaine. Je serais surpris s’ils ne changeaient pas les choses « , assène Gregor Townsend, le sélectionneur de l’Écosse.

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« Ce n’était pas leur meilleure équipe, beaucoup de leurs joueurs reviendront la semaine prochaine », estime pour sa part le capitaine de la rencontre, Finn Russell. « C’était difficile de se préparer car beaucoup de garçons (français) n’avaient jamais joué auparavant, en particulier contre nous dans le Tournoi des Six Nations, alors nous nous sommes concentrés principalement sur nous-mêmes cette semaine.

« Mais la semaine prochaine contre eux, nous nous intéresserons à leurs joueurs qui reviennent et nous analyserons le match du Tournoi des Six Nations (en février) et la façon dont ils jouent et nous partirons de là. »

Quand bien même ce n’était pas son équipe premium que la France a aligné, Russell estime que la performance acharnée de l’Écosse en seconde période – au cours de laquelle Darcy Graham, Pierre Schoeman et le remplaçant Dave Cherry ont inscrit les essais qui ont changé le cours du match – leur permettra d’aborder la Coupe du monde dans de bonnes conditions.

Les Écossais passeront la semaine sur leur camp de base près de Nice avant de se rendre à Saint-Étienne jeudi pour leur prochain match de préparation contre le pays organisateur.

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« En première période, nous avons fait de bonnes choses, mais nous avons concédé des pénalités et des turnovers, et l’efficacité des skills manquait », reconnaît le capitaine. « En deuxième mi-temps, nous avons marqué un essai qui nous a permis de revenir dans le match et de monter en puissance.

« C’est génial d’avoir eu cette deuxième mi-temps et d’avoir joué comme nous le voulions. On a montré le rugby qu’on pouvait jouer.

« Nous avons progressé par rapport à la semaine précédente (et le match gagné contre l’Italie, ndlr). L’équipe de France que nous affronterons sera très différente, mais ce sera un très bon défi pour nous en vue de la Coupe du monde. »

Russell était le capitaine en l’absence de Jamie Ritchie, blessé, qui espère revenir à Saint-Étienne à la suite d’un problème au mollet. Le pilier de 30 ans a apprécié de diriger son pays pour la première fois.

« C’était très sympa”, assure-t-il. « En tant que 10 sur le terrain, vous avez tendance à parler beaucoup et à discuter avec les autres leaders.

« En ce qui concerne la prise de parole sur le terrain et le leadership, c’était la même chose que les fois précédentes.

« C’était plus la relation avec l’arbitre et les décisions clés à prendre à certains moments, par exemple : “Est-ce qu’on prend les poteaux ou le corner ? C’est ce qui a fait la différence.

« A la mi-temps, ce n’était peut-être pas le plus agréable, mais la seconde mi-temps a été bonne. »

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J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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