France 7 doit rester dans le Top 8
La saison du SVNS est à peine démarrée que le compte à rebours est déjà commencé pour l’équipe de France de rugby à 7 hommes. Il faut dire que la saison a mal débuté pour les garçons de Jérôme Daret qui n’ont pu passer la phase de poule à Dubaï pour finir 9e avant de décrocher la 8e place à Cape Town la semaine suivante.
C’est à la 8e place que l’équipe pointe aujourd’hui et déjà le danger guette. Le prochain tournoi à Perth, dans l’Ouest australien, du 26 au 28 janvier sera décisif pour la suite.
« Il y a une guerre psychologique importante »
« On est dans une nouvelle saison qui est complètement atypique pour nous », a expliqué Jérôme Daret à l’occasion d’un point presse le mercredi 3 janvier à Marcoussis.
« On est passé de seize équipes l’année dernière à douze cette année. Le niveau était très homogène à seize, imaginez avec douze équipes ! La saison passée, on a réussi à faire six demi-finales, quatre médailles, mais on n’a pas encore attrapé l’or.
« Ce qui est compliqué sur ce début de saison, c’est qu’on a bougé quelques curseurs. Chaque ballon, chaque goal-average est très important. Il y a une guerre psychologique importante. Sur les deux premiers tournois, sur deux moments clés, si on arrive à basculer, on se retrouve dans le Top 4 mondial. »
Assurer son avenir sur le SVNS
C’est la dure loi du rugby à sept : une victoire comme une défaite peut se jouer parfois à rien. Sur un rebond, un ballon perdu, dans les ultimes secondes, un match peut complètement basculer. Et c’est ce que France 7 a déjà tristement expérimenté en ce début de saison.
L’apport d’Antoine Dupont dans l’effectif – plus pour préparer les JO que le reste de la saison – devrait apporter, outre ses capacités, de la force mentale au groupe pour parvenir à ses fins.
Car avant de rêver olympique, il faut assurer son avenir sur le SVNS 2025. Les huit équipes les mieux placées, en fonction du nombre de points cumulés à l’issue du SVNS de Singapour (3-5 mai), auront la possibilité de participer à la nouvelle Grande Finale à Madrid, où les champions du SVNS féminin et masculin seront couronnés. Quoiqu’il en soit, leur avenir sera assuré sur la prochaine saison du circuit mondial en 2025.
« Dans le nouveau format de compétition dans lequel on est, il faut être dans le Top 8, parce que ce n’est pas forcément la régularité qui va primer pour être champion comme les autres années, c’est de faire cette grande finale à Madrid pour pouvoir espérer gagner le circuit mondial », estime Daret.
« On a besoin de construire cette performance mentale au fur et à mesure des tournois. Aller chercher l’or quand on peut, si c’est à Perth tant mieux, si c’est à Madrid, c’est encore mieux ! »