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France 7 : les Dieux du Stade de France

La France est médaillée d'or lors de la troisième journée des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France, le 27 juillet 2024 à Paris. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Les Bleus sont champions olympiques de rugby à 7 lors des Jeux de Paris 2024.

Les joueurs de Jérôme Daret réalisent un exploit monumental et gravent leurs noms dans le marbre olympique pour l’éternité.

Un rythme crescendo

L’équipe de France est montée en puissance durant ses trois jours de compétition jusqu’à finir en apogée face aux Fidji. Nous étions assez inquiets physiquement sur la première journée, la France avait du mal à trouver le rythme et se fait accrocher par les USA (12-12) et l’Uruguay (19-12) mais assure l’essentiel en se qualifiant en quart dès le premier jour.

La pression de jouer les JO à la maison s’est fait ressentir dans un Stade de France en ébullition, les joueurs étaient crispés et n’arrivaient pas à se libérer offensivement.

Le deuxième jour, les doutes sont dissipés face aux Fidji où les Bleus ont proposé un match solide défensivement (19-12), idéal avant d’affronter le quart. La surprise était de jouer face à l’Argentine favori pour la médaille qui s’est pris les pieds dans le tapis face à l’Australie.

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World Rugby Guide to Rugby Sevens – French

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    World Rugby Guide to Rugby Sevens – French

    Olympic Rugby Sevens kicks off in Paris on Wednesday. Here’s your full explanation of how it’ll work!

    La France accélère sur les play-offs avec un match maitrisé face à l’Argentine. Les Bleus ont étouffé et pris à leur propre jeu l’équipe des Pumas. 21-0 à la mi-temps, maitres dans les airs, les Bleus ont confisqué le ballon, le jeu au pied précieux de Rebbadj permet de garder une marge importante avec des transformation en coin.

    En deuxième mi-temps, les Bleus ont contenu les assauts argentins et s’offrent une qualification en demi pour le troisième jour.

    Le troisième jour, jour de médaille, était écrit pour les Français.

    Une demi-finale face aux Blitzboks solide avec un Varian Pasquet impérial dans le milieu de terrain, qui a déchiré le rideau adverse avec une facilité déconcertante.

    La finale face aux Fidji est un rêve éveillé. Après un essai concédé, l’équipe de France revient dans le match avec une percée de Timo et un essai de Jefferson Lee qui ramène les Bleus à 7-7 à la mi-temps.

    Le reste appartient à l’histoire, la rentrée du meilleur joueur du monde a fait basculer le match dans l’irréel, un récital de huit minutes de pure folie. Percée, passes décisives, deux essais. Antoine Dupont éteint les espoirs fidjiens qui étaient sur une série de 17 matchs d’affilés invaincus dans les Jeux olympiques et envoie les Français sur le toit de l’Olympe avec la première médaille d’or de son histoire.

    Les dieux du Stade de France

    L’équipe a été solide défensivement et a trouvé les ressources lors des moments difficiles.

    Coté joueurs, tous les joueurs ont su monter le curseur et su être au niveau de l’évènement olympique, chaque joueur a au moins joué à son prime sur un des matchs du tournoi.

    Personnellement il faut noter le tournoi monumental de Aaron Grandidier qui a performé tout au long du tournoi, débloquant tous les matchs. L’image marquante est cette réception sur le coup d’envoi face aux Fidji qui amène la chevauché de Dupont et à la finition Aaron qui revient au soutien.

    L’activité et la précision au pied de Rebbadj qui climatise les Argentins en quart de finale. La classe et la vista de Varian Pasquet sur la demi-finale face aux Boks qui déchire la défense de fer sud-africaine avec une facilité déconcertante. La vitesse et le soutien actif de Jefferson Lee qui fait partie des meilleurs ailiers du monde à 7 actuellement.

    Et bien sûr, le GOAT Antoine Dupont qui a fait basculer la France dans l’irréel avec une performance incroyable en finale. Huit minutes de pure folie de la part du meilleur joueur du monde à 7 et à XV.

    Une défense de fer

    La clef de ce tournoi provient surtout de la défense de fer que l’on avait présenté en amont du tournoi. La France s’est densifiée dans le milieu du terrain mais a surtout resserré les lignes défensives entre ses rideaux avec une couverture défensive imperméable.

    Les retours défensifs français ont fait la différence lors de ce tournoi olympique. Même sur les breaks de l’équipe fidjienne, les Bleus étaient réactifs, la vitesse de Jefferson Lee dans le repli défensif a été phénoménale.

    Il est compliqué de marquer contre la France même quand on casse la ligne, les joueurs reviennent très vite et sont présents au contre-ruck. La réactivité et le travail de repli de tous les joueurs ont fait la différence et ont permis à l’équipe de prendre peu d’essai sur les play-offs.

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    B
    BleedRed&Black 1 hour ago
    URC teams aren't proving Stephen Donald wrong

    I'll repeat what I said. Hopefully you'll get the point this time.


    Re-read my initial post. Despite your claim I never mentioned financials. I focused purely on the political consequences for SA rugby structures of the Springboks decline in RWC's. My focus in relation to that was entirely on the issue of competitiveness.


    SA, as I said, has a much better structured domestic season now than it had in SR. Domestic teams playing in a round robin comp they are in every year is a domestic comp for competitive/development purposes. And as you say, SA's URC teams have to run significantly bigger squads, again a function of having a proper full season for those teams. That is something NZ will eventually emulate.


    And, as I said in my second post, after you dragged in financials, the URC's popularity/financials are greater in SA because its a full season and its teams are winning [again something I recognised] in the distinctly lower quality URC, whereas it spent almost all its time in SR losing in much higher quality but shorter comp. The story is radically different in the much higher quality European comps, where the SA are getting crushed year after year.


    So, to repeat yet again, what will be the political consequences in SA of the Springboks decline in RWC/WR standings? Will the financial/popularity advantages of getting a proper domestic season be seen to be damaging the Springboks, given the distinctly lower quality of the URC in comparison with SRP? My bet is such a blame game is almost certain. To give themselves a substantial domestic comp and keep the Springboks in TRC [They have no choice] SA are being forced to play 12 months a year. SA, like NZ and Aussie, have developed a habit of improvising solutions instead of building durable structures. A 12 month season is just another improvisation.


    And as for the fairy story that being in Europe is better prep for RWC/Test rugby than SR, it fails even on its own facts, let alone in application. SA teams only play Ireland/Wales/Scotland/Italy in the URC. All have been crap at RWC's. And SA teams don't play in Europe long enough to benefit from playing against club teams from England and France. And if you think that playing in Ireland/Wales/Scotland on a wet winters day is less challenging than playing in NZ, April-June, then you're welcome to your short memory.

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    LONG READ 'For Tips, it’s never about him. It’s always about the team.' 'For Tips, it’s never about him. It’s always about the team.'
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