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France-Italie : un 50e duel sous tension

Fabien Galthié, sélectionneur de l'équipe de France (à droite), et Gonzalo Quesada, sélectionneur de l'équipe d'Italie, passent devant le trophée du Tournoi des Six Nations lors du lancement officiel du Tournoi des Six Nations 2025, à Rome, le 21 janvier 2025. (Photo de FILIPPO MONTEFORTE / AFP) (Photo de FILIPPO MONTEFORTE/AFP via Getty Images)

Ce match marque la 50e confrontation entre la France et l’Italie, 90 ans après leur première rencontre à Rome. En 49 confrontations officielles, la France domine largement l’Italie avec 45 victoires, 3 défaites et un match nul. Le score moyen reflète cette supériorité tricolore (31-12 en faveur des Bleus).

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La plus large victoire italienne remonte à 1997 (40-32), tandis que la France a infligé son plus gros écart en Coupe du Monde 2023 avec un succès 60-7, égalant son record de points inscrits contre l’Italie (60-13 en 1967).

Les deux équipes se sont affrontées pour la première fois en 1935 (victoire française 44-6), mais ce match ne comptait pas comme une rencontre officielle pour les Bleus. Leur dernier duel s’est conclu sur un rare match nul (13-13) en 2023 à Lille.

Rencontre
Six Nations
Italy
24 - 73
Temps complet
France
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Statistiquement, les Bleus dominent largement leurs duels avec l’Italie et ont mené à la mi-temps dans 24 de leurs 25 affrontements dans le Tournoi. Cette saison, leur défense est la plus efficace du Tournoi, ne concédant que 1,7 point par incursion adverse dans leurs 22 mètres, alors que l’Italie affiche le pire ratio (3,6).

L’Italie : en quête d’une troisième victoire historique

L’Italie traverse une période encourageante dans le Tournoi des Six Nations. Après avoir enchaîné deux victoires consécutives à domicile pour la deuxième fois de son histoire (2012-2013), elle peut réussir un exploit inédit en remportant un troisième match d’affilée. Son bilan récent est en nette amélioration : trois victoires et un nul sur ses cinq derniers matchs du Tournoi, alors qu’elle n’en avait gagné qu’un seul lors des 44 précédents entre 2015 et 2024.

Lors de la deuxième journée, les Azzurri ont battu le Pays de Galles 22-15 grâce à un essai d’Ange Capuozzo et 17 points au pied de Tommaso Allan, marquant leur premier succès en deuxième semaine du Tournoi. En 2024, ils avaient déjà évité la dernière place pour la première fois depuis 2015 avec 11 points au classement, leur meilleur total en 25 ans de participation.

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Leur victoire face à l’Écosse (31-29) à Rome en 2024 a mis fin à une série de 30 défaites consécutives et 4 008 jours à domicile dans le Six Nations, leur premier succès dans la capitale italienne depuis 2013. Lors de ce Tournoi, défensivement, l’Italie a montré du caractère en réalisant le plus grand nombre de plaquages par match (194,4) et en récupérant le plus de ballons (4 turnovers par match).

Au-delà du Tournoi, les Azzurri ont également marqué l’histoire en 2024 en s’imposant pour la première fois (en neuf visites) dans les îles du Pacifique, avec un succès 36-14 contre les Tonga. Malgré des défaites contre l’Argentine et la Nouvelle-Zélande, ils ont terminé l’année sur une victoire 20-17 contre la Géorgie lors de l’Autumn Nations Series.

La France : les Bleus en quête de stabilité

Battue par l’Angleterre lors de la deuxième journée (26-25), la France veut éviter d’enchaîner deux défaites consécutives dans le Tournoi des Six Nations, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2018-2019. Malgré une belle efficacité offensive (3,1 points par entrée dans les 22 mètres adverses, meilleure moyenne du Tournoi), les Bleus ont souffert contre le XV de la Rose avec 30 fautes de main et 31 plaquages manqués (77% de réussite).

Disciplinés (seulement 11 pénalités concédées en deux matchs, meilleur total du Tournoi), les Bleus sont néanmoins la seule équipe à avoir écopé d’un carton rouge, celui de Romain Ntamack contre le Pays de Galles (43-0). Cette victoire sans encaisser de point était une première dans le Six Nations depuis 2015 (29-0 contre l’Italie).

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Solide en défense (seulement 150,6 plaquages par match et un taux de réussite de 90 %), la France a toutefois terminé le Tournoi 2024 avec un bilan négatif d’essais (14 encaissés contre 13 marqués), une première depuis 2019.

Les joueurs : la 50e sélection de Fischetti et Cannone, le retour de Jelonch

L’Italie célèbre deux cadres de son pack, le pilier gauche Danilo Fischetti et le deuxième-ligne Niccolò Cannone, qui décrochent leur 50e sélection après être passés ensemble par les moins de 20 ans (classe 2017-2018). Ils rejoignent Simone Ferrari, Federico Ruzza et Sebastian Negri dans le cercle des avants italiens à avoir atteint ce cap. Seul changement dans le huit de devant par rapport à la victoire contre le Pays de Galles (22-15) : le Toulonnais Gianmarco Lucchesi débute au talon à la place de Nicotera.

Derrière, la charnière Page-Relo/Garbisi enchaîne un quatrième match consécutif, Menoncello et Brex restent au centre, et le triangle arrière voit une seule modification : Simone Gesi remplace Monty Ioane (blessé) sur l’aile pour sa troisième sélection, près de deux ans après sa dernière titularisation.

Côté français, Fabien Galthié opère quatre changements dans son XV de départ battu par l’Angleterre, avec un banc à forte dominante d’avants (7-1). Thomas Ramos glisse à l’ouverture en l’absence de Jalibert, absent comme Penaud. Leo Barré débute à l’arrière et Théo Attissogbe prend place sur l’aile droite. En deuxième ligne, Mickaël Guillard accompagne Thibaud Flament, profitant de l’indisponibilité d’Emmanuel Meafou.

En première ligne, le trio Gros-Mauvaka-Atonio est reconduit, tout comme la troisième ligne Cros-Boudehent-Alldritt. Sur le banc, Dorian Aldegheri revient en sélection un an après ce même match contre l’Italie, tandis qu’Anthony Jelonch effectue son retour, lui qui n’avait plus joué depuis le quart de finale du Mondial face aux Springboks.

Les sélectionneurs : Quesada et Galthié, deux trajectoires marquées par le succès

Nommé sélectionneur de l’Italie en juin 2023 avec prise de fonction au 1er janvier 2024, Gonzalo Quesada (50 ans) affiche un bilan positif avec 52 % de victoires (11 succès, 1 nul et 9 défaites en 21 matchs). Ancien membre du staff du XV de France sous Marc Lièvremont (2008-2011), il a contribué au Grand Chelem des Bleus en 2010 avant d’atteindre la finale de la Coupe du Monde de Rugby 2011. Passé par le Stade Français, où il a remporté le Top 14, et les Jaguares, finalistes du Super Rugby en 2019, il est le premier Argentin à diriger une équipe dans le Tournoi des Six Nations. En tant que joueur, il a marqué 486 points en 38 sélections avec les Pumas.

Fabien Galthié, en poste depuis 2020, possède un bilan impressionnant avec 44 victoires en 57 matchs (77 % de succès). Sous sa direction, la France a remporté le Grand Chelem 2022, une première depuis 12 ans, et a occupé la première place du classement mondial en juillet de la même année. Ancien demi de mêlée aux 68 sélections (1991-2003), il a lui-même remporté un Grand Chelem en tant que capitaine en 2002, année où il fut sacré Joueur de l’année par World Rugby.

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EllenMoody 3 hours ago
Great moments in Lions tour history – JPR’s drop goal and the All Blacks' brutal revenge

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J
JWH 5 hours ago
'Matches between Les Bleus and the All Blacks are rarely for the faint-hearted.'

Do you hear yourself? Do you have any concept of world view? Have you tried looking into why people call Ireland ‘arrogant’? Obviously not.


We started calling you arrogant when you called our captain a ‘shit Richie McCaw’. In New Zealand. On our turf. Don’t think that kind of behaviour really calls for respect, does it.


NZ don’t really talk ourselves up, if anything the rugby does it for us. No kiwi goes in the media and says: ‘We are gonna win the RWC’. However, I have found many instance of IRISH media saying that the Irish should win, without a doubt. THAT is disrespectful.


The All Blacks have played good rugby, even some of the best rugby ever, at many points in history, but I don’t think you could find a single instance of one of those players, or the NZ media, saying that they should whitewash their opponents. Ever.


Now, onto your analysis. Ireland DID choke the QF. They beat the champions, they were ranked first coming into it, a lot of players at the peaks of their powers. Its hard to say that they didn’t choke. Obviously, their preparation was just not as good as NZ, and thats all there really is to it.


If Ireland had repsected that ABs team and that QF more, maybe they would’ve prepared properly for it and won. But they didn’t.


Maybe if Ireland had won their QF last RWC, they wouldn’t have to be in the same pool as SA and Scotland. I mean, its called a draw for a reason. NZ got third last RWC, so of course they should get a reasonable pool, and they were ranked pretty highly too. If you want to talk about easy pools, look no further than Pool 3 with England, Australia, Fiji, and Georgia I think?


Now, obviously you don’t remember how that QF ended, so I’ll go ahead and rectify that. Ireland reclaimed the ball off kickoff and marched for 20ish phases into the opposition half. Savea then won a turnover, but the referee refused to give it, so play went on. Finally, at the NZ 22, after not giving up a single penatly in 25 phases of hard defense, Sam Whitelock, the most capped All Black of all time, wins the game with an incredible steal.


Now, NZ players having a go at Ireland. Do you cry when you get hit after making the first swing? We all know Sexton is a prick on the field, its just the truth. And Ioane never backs down from a clash, so he thought he should humble a player who has never won an international knockout game who thought he was all that. Don’t really see the issue, its poetic justice really.

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