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France - Japon : l'analyse de la compo de Bleus en 5 chiffres

Antoine Dupont sera chargé de mener une équipe de France rajeunie et renouvelée du mieux possible, pour le premier match des Bleus dans ces Autumn Nations Series. (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Première rencontre de la tournée d’automne des Bleus, ce France – Japon est l’occasion pour le staff de donner du temps de jeu à de jeunes pousses, et à régénérer certains cadres en vue des joutes futures. La preuve en chiffres.

Avec trois rencontres à jouer en trois semaines durant cette tournée d’automne, on peut s’attendre à voir la composition d’équipe varier d’un match à l’autre.

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Le Japon, qui s’avance en premier pour défier les Bleus et précède la Nouvelle-Zélande et l’Argentine, fait figure d’adversaire le mois armé pour tenir tête à l’équipe de France.

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Ce qui a sans doute conduit Fabien Galthié et son staff à procéder à quelques essais et à réserver la meilleure équipe possible pour la suite des événements, notamment l’affiche face aux All Blacks samedi 16 novembre.

  • 5 titulaires comptent moins de 10 capes

Preuve du renouvellement de l’équipe voulu par le staff des Bleus, le XV de départ aligné ce samedi comptera cinq joueurs à moins de 10 capes : le néophyte Tevita Tatafu (0), Manny Meafou (2), Alexandre Roumat (4), Emilien Gailleton (3) et Léo Barré (4), tandis que Louis Bielle-Biarrey échappe de peu à ce « club » du haut de ses 11 sélections.

  • XV de départ : 24,2 sélections de moyenne

Conséquence logique du point précédent, les 15 titulaires culminent en moyenne à peine plus de 24 sélections chacun.

En se passant de Uini Atonio (62 sélections) et Romain Taofifénua (51) renvoyés en club, en plaçant Charles Ollivon (44) en tribunes et Gaël Fickou (90) sur le banc, ce sont 247 capes qui se sont envolées.

Antoine Dupont (52) et Damian Penaud (53) sont les seuls à dépasser les 50 matchs disputés avec leur pays. Grégory Alldritt (49 sélections à ce jour) les rejoindra samedi.

Emilien Gailleton France
Emilien Gailleton, du haut de ses 21 ans et ses trois sélections, symbolise le renouveau de l'équipe de France affiché pour le premier match de la tournée d'automne.

  • XV de départ : 25,5 ans de moyenne

Logiquement là aussi, la moyenne d’âge est relativement basse puisqu’elle dépasse à peine les 25 ans. On note la présence d’un seul trentenaire dans le XV de départ (François Cros). A l’inverse, cinq joueurs de 25 ans ou moins dont deux joueurs de première ligne (Jean-Baptiste Gros et Tevita Tatafu) vont démarrer la rencontre.

La ligne arrière est particulièrement juvénile. Si l’on retire l’expérimenté Penaud, les quatre autres joueurs (Bielle-Biarrey, Moefana, Gailleton, Barré) affichent 22 ans de moyenne et cumulent 46 sélections en tout, dont 28 pour le seul Moefana.

  • Sur le banc : 2 ans et 2 sélections de plus

Face au Japon, les Bleus disposeront de remplaçants plus expérimentés que les titulaires. Le banc affichera en effet 27,4 ans et 26,6 sélections de moyenne.

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Des chiffres à tempérer toutefois, car dopés par la présence de Gaël Fickou. Du haut de ses 30 ans et 90 sélections, le joueur du Racing compte autant de capes que Marchand, Wardi, Colombe, Guillard, Boudehent et Lucu réunis.

Mais les huit remplaçants offrent un mix intéressant entre expérience et nouveauté : Fickou, Jalibert, Lucu et Marchand font partie des cadres bleus depuis plusieurs années, Wardi et Boudehent sont désormais régulièrement convoqués, tandis que Colombe et Guillard sont des nouveaux venus qui semblent avoir les moyens de se faire une place dans le groupe France.

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  • Dupont et Ramos associés à la charnière, une première en bleu

Si Antoine Dupont et Thomas Ramos se fréquentent au quotidien en club et ont déjà l’occasion de former la charnière toulousaine, c’est inédit en bleu.

Depuis sa première sélection en février 2019, Thomas Ramos a cumulé 36 sélections décomposées ainsi : 22 titularisations et 11 entrées en jeu en 15, deux titularisations et une entrée en jeu en 10.

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Il a été aligné d’entrée à l’ouverture lors des deux derniers matchs du Tournoi des Six Nations 2024, formant à chaque fois la charnière avec Nolan Le Garrec.

Une seule fois, il est entré en jeu au poste de demi d’ouverture. C’était lors du Tournoi 2020 contre le pays de Galles, à la 75e minute. Antoine Dupont était bien titulaire ce jour-là à la mêlée, mais il avait cédé sa place à Baptiste Serin quand Ramos était entré en jeu.

La composition des Bleus en détails

XV de départ : Barré (22 ans, 4 sélections) – Penaud (28 ans, 53 sél.), Gailleton (21 ans, 3 sél.), Moefana (24 ans, 28 sél.), Bielle-Biarrey (21 ans, 11 sél.) – (o) Ramos (29 ans, 36 sél.), (m) Dupont (27 ans, 52 sél.) – A. Roumat (27 ans, 4 sél.), Alldritt (27 ans, 49 sél.), Cros (30 ans, 32 sél.) – Meafou (26 ans, 2 sél.), Flament (27 ans, 26 sél.) – Tatafu (22 ans, 0 sél.), Mauvaka (27 ans, 34 sél.), Gros (25 ans, 29 sél.).

Remplaçants : Marchand (29 ans, 37 sél.), Wardi (29 ans, 13 sél.), Colombe (26 ans, 4 sél.), Guillard (24 ans, 2 sél.), Boudehent (24 ans, 11 sél.), Lucu (31 ans, 23 sél.), Fickou (30 ans, 90 sél.), Jalibert (26 ans, 33 sél.).

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RedWarrior 24 minutes ago
'Sorry Ireland, we didn't need to get motivated playing you': All Blacks great

From Peter O’Mahony’s comments to Sam Cane to Reiko Ioane’s message to Johnny Sexton last year, this is now a Test with a lot of “spice”, to which Brooke believes “if you’re going to give it out, you’ve got to take it as well.”


I think "Arrogance" is the word here.

Sledging during the match is not the same as abusing players and spectators after the final whistle.

As well as that being a nastily arrogant act, NZs inability to admit when they get things wrong is a further symptom of entitlement and arrogance.

Mocking beaten players and spectators is wrong: even when the "Great All Blacks" no ifs, no buts.

Remember NZ were too big to have a beer with a team they didn't rate, never mind swap a jersey. Perhaps time these "Humble Heroes" were brought down to earth a bit.

A truly global game like soccer, where everybody plays, and the winners are truly world class: they shake hands, they swap jerseys, they respect opponents.

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