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Gaëlle Mignot : « On ne se cache pas derrière cette victoire »

LANGLEY, COLOMBIE-BRITANNIQUE - 05 OCTOBRE : Rachel Johnson (États-Unis) est plaquée par Axelle Berthoumieu et Lina Queyroi (France) lors du match de poule WXV 1 entre les États-Unis et la France au Langley Events Center le 05 octobre 2024 à Langley, en Colombie-Britannique. (Photo par Rich Lam - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu le staff sourire après un match sur le terrain et échanger, en toute légèreté, avec les joueuses. Sur la pelouse du Langley Events Centre samedi 5 octobre, la victoire sur les Etats-Unis (14-22) a fait beaucoup de bien à l’équipe de France.

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Depuis la victoire contre le Pays de Galles dans le Tournoi des Six Nations féminin le 21 avril, les Bleues avaient enchaîné trois défaites en six mois : deux fois contre l’Angleterre, puis une fois contre le Canada, la semaine précédente.

Rencontre
WXV 1
USA Womens
14 - 22
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

« Aujourd’hui le principal objectif est acquis », soupire le co-sélectionneur David Ortiz. « On s’est retrouvé sur certains secteurs où on avait failli la semaine dernière. C’est important parce que c’est ce qui représente l’âme du groupe.

« On avait besoin de se resserrer sur ce genre de choses. Satisfaction et malgré tout on sait qu’on a encore pas mal de choses à régler, à travailler. C’est une première pierre qui va nous permettre de continuer de construire. »

« Là, on s’est focalisé un peu plus pour se retrouver, nous individuellement, sur nos performances, ce qui nous a manqué un peu la semaine dernière », enchaîne la co-capitaine Marine Ménager.

« Le discours d’après-match est toujours plus simple après une victoire. On a eu une très bonne défense. On voulait absolument montrer un autre visage après le week-end dernier. »

Une fébrilité en début de rencontre

Pourtant, le match a été long à se lancer côté français, touché par une fébrilité qu’on ne lui connaît que rarement. Le premier quart d’heure a vu de mauvaises transmissions et bon nombre de ballons tombés.

Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
2
Essais
3
2
Transformations
2
0
Drops
0
169
Courses avec ballon
115
5
Franchissements
9
14
Turnovers perdus
22
6
Turnovers gagnés
8

« Cette petite fébrilité, c’est dû en partie à la performance du week-end précédent. Ça nous a impacté », admet Marine Ménager. « On avait besoin peut-être de se rassurer sur le début de match qu’on n’a pas réussi à faire.

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« Malgré ces ballons tombés, on a voulu rester sur notre ADN qui est de jouer, de faire des offloads. On n’a pas voulu tricher, mais respecter notre état d’esprit. Je suis très fière du groupe. Quand on a un peu moins confiance, sur les premiers ballons, on s’expose plus à avoir des ballons tombés ou des connexions moins bonnes que d’habitude. Ce match va nous faire du bien et va nous permettre de reprendre confiance en nous. »

Pour le staff, cette fébrilité, comme ces maladresses récurrentes, font partie des points à corriger rapidement. « Sur l’ensemble, on ne va pas se voiler la face, le match est mitigé à différents niveaux », analyse à chaud David Ortiz.

Attaque

264
Passes
132
169
Courses avec ballon
115
512m
Mètres après contact
377m
5
Franchissements
9

« On a pas mal de satisfaction sur la partie défensive et conquête. Mais on a manqué de précision sur la partie offensive. Ça reste notre ADN, notre projet, tout le monde s’inscrit dedans. On est encore perfectible sur certains détails.

« On a besoin de se retrouver, retrouver nos automatismes pour finir de passer ces balles-là. On s’est créé des occasions de marque, maintenant il faut arriver à finir les coups et faire en sorte que la marque nous permette d’enchaîner plus vite le score. »

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« Tout n’est pas encore parfait », poursuit Gaëlle Mignot. « Ce jeu au pied est aussi à l’image de ce qu’on a fait : des moments où il y a des scories, des choses qui ne fonctionnent pas. On ne se cache pas derrière cette victoire. On voulait retrouver le sourire avec la victoire, mais aujourd’hui on a encore du pain sur la planche. »

Attaque

264
Passes
132
169
Courses avec ballon
115
512m
Mètres après contact
377m
5
Franchissements
9

Autre exemple qui vient corroborer les premiers constats. Après une bonne première période sur le plan de la discipline, les Bleues ont progressivement dévié de leur chemin, se mettant à la faute, mais sans encaisser de carton.

« On vire à la pause avec deux fautes, c’est un secteur qu’on avait ciblé, sur lequel on avait mis le gros focus. On voulait faire un match plein à 15 », confirme Gaëlle Mignot.

« Ça faisait plusieurs matchs que l’indiscipline nous coûte cher avec des cartons ; sur ce point, ça a été acquis. A un moment donné, les 20 dernières minutes, les filles des USA ont repris le rythme du match, ont repris de l’avancée. Et cette avancée génère des fautes. Il faut qu’on soit capable de gérer mieux ces moments-clés des matchs pour pouvoir enchaîner ces grosses performances. »

La semaine prochaine sera le point d’orgue avec ce choc attendu contre les Black Ferns.

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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