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Henry Arundell au Racing 92, un coup dur pour l’Angleterre ?

Henry Arundell made the headlines against Chile but that doesn't guarantee him a start against Samoa(Photo by Dan Mullan/Getty Images)

La star anglaise Henry Arundell a prolongé son contrat avec le Racing 92 jusqu’en 2026. Un coup dur pour l’Angleterre à court et moyen terme, mais un espoir à plus long terme de le voir jouer pour la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie.

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Le joueur de 21 ans a rejoint le club parisien au cours de l’été après la faillite des London Irish, mais il a été autorisé à jouer pour l’Angleterre de Steve Borthwick lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 en raison de circonstances exceptionnelles.

Cependant, comme dans le cas de Jack Willis à Toulouse, sa décision de rester à Paris l’empêchera de jouer pour l’Angleterre jusqu’à ce qu’il revienne jouer dans le Gallagher Premiership.

Une porte ouverte pour la RWC 2027

Par conséquent, l’Angleterre sera privée de l’étoile montante pendant une grande partie du cycle de la prochaine Coupe du monde. Pour autant, il laisse une porte ouverte pour être disponible pour la Coupe du monde en 2027 en Australie.

« Nous sommes ravis de voir Henry prolonger son engagement avec le Racing 92 », a confirmé Laurent Travers, le président du Racing 92.

« Il vient d’intégrer notre effectif depuis quelques semaines mais a déjà démontré toutes ces qualités de grand compétiteur et une grande maturité. Il s’inscrit parfaitement dans les objectifs du club à court et moyen terme et nous sommes convaincu qu’il sera l’un des moteurs pour les atteindre. »

Cinq essais contre le Chili

Alors qu’il n’a fait ses débuts avec l’Angleterre qu’en 2022, à l’âge de 19 ans, Arundell compte déjà sept essais pour l’Angleterre en dix sélections. Bien qu’il ait passé peu de temps à la Coupe du monde cette année, il a tout de même inscrit cinq essais, tous contre le Chili à Lille. La vie à Paris a bien commencé pour le trois-quarts, qui a déjà inscrit quatre essais alors qu’il n’a fait ses débuts qu’il y a un mois.

L’Anglais est l’un des joueurs les plus recherchés du rugby actuellement, c’est donc un bon coup pour le Racing de le garder à La Défense pour les trois prochaines années, d’autant plus qu’il ne pourra pas jouer au rugby international avec l’Angleterre pendant cette période.

Après ses coéquipiers internationaux Jack Willis (Toulouse), Sam Simmonds (Montpellier), Jack Nowell (La Rochelle), Joe Marchant (Stade Français) et David Ribbans (Toulon), il s’est engagé dans le Top 14, mais il est le plus jeune à le faire, ce qui est un coup dur pour le rugby anglais.

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Il joue actuellement aux côtés du capitaine sud-africain Siya Kolisi, des Français Cameron Woki et Gaël Fickou et de plusieurs autres joueurs vedettes à l’Arena Paris La Défense.

Il n’était pas le premier choix de Borthwick

Arundell a été aligné au poste d’arrière lors du dernier match de poule de la Champions Cup contre les Harlequins et est entraîné par l’ancien sélectionneur anglais Stuart Lancaster au Racing 92.

La menace que représentait le jeune joueur dans le champ arrière manquera sans aucun doute à l’Angleterre, mais il n’était pas certain que le sélectionneur Steve Borthwick compte sur lui à l’avenir.

Lors de la Coupe du Monde de Rugby en France, Borthwick avait en effet privilégié des joueurs comme Freddie Steward, Elliot Daly et Jonny May.

Mais avec la retraite de May après la Coupe du Monde de Rugby, Arundell aurait été amené à jouer plus régulièrement, ce qui rend sa décision de rester dans le Top 14 inquiétante pour la RFU, qui s’interroge également sur l’avenir de Maro Itoje.

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F
Flankly 2 hours ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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