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Holly Wood va arbitrer ses anciennes partenaires sur le France vs. Pays de Galles
Par Willy Billiard
Drôle d’expérience que va connaître l’arbitre anglaise Holly Wood lorsqu’elle prendra le sifflet de la rencontre entre la France et le Pays de Galles au Stade Amédée-Domenech de Brive-la-Gaillard ce samedi 12, pour le compte de la troisième journée du Tournoi des Six Nations féminin 2025.
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Jamais encore Holly Wood n’a arbitré au sifflet ni l’équipe de France féminine, ni l’équipe féminine du Pays de Galles. Ce 30e choc de l’histoire (matchs officiels) sera même le tout premier au centre pour l’arbitre anglaise dans le Tournoi des Six Nations féminin, alors qu’elle a déjà été assistante sur le Pays de Galles vs. Écosse de mars ainsi que le Irlande vs. France en ouverture de l’édition 2025.
Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que l’arbitre de 32 ans, qui a grandi à Dubaï, a été capitaine de l’équipe de netball de son école avant de passer au rugby à 7 à l’âge de 14 ans, puis à XV quand elle était étudiante en Histoire et Politique à Portsmouth, a passé trois saisons avec les Harlequins au Twickenham Stoop avant de vivre la dernière année de sa carrière au Stade Toulousain à l’âge de 27 ans.
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C’était entre septembre 2019 et juin 2020. Une saison tronquée du fait du Covid-19, mais où elle va croiser un certain nombre de joueuses qui vont devenir internationales. A Toulouse, elle croise ainsi la demi de mêlée Océane Bordes, nommée sur le banc contre le Pays de Galles.
Sur les terrains du championnat, elle croise d’autres joueuses telles Pauline Bourdon-Sansus, Lina Queyroi, Charlotte Escudero, Rose Bernadou, Madoussou Fall, les soeurs Ménager, … soit autant de vieilles connaissances qu’elle va désormais arbitrer.
La saison qui a tout changé
« Quand j’ai joué en France, j’avais déjà décidé assez tôt que ce serait ma dernière saison de rugby », racontait alors Holly Wood. « J’ai eu pas mal de grosses blessures au fil des ans : rupture des deux ligaments croisés antérieurs, rupture du ligament collatéral médial, déchirure des deux ménisques, sans oublier une reconstruction de l’épaule avec fracture de la clavicule, labrum totalement arraché et fracture de la glène.
« Les blessures, même si elles te plongent parfois dans une forme d’auto-apitoiement, t’enseignent vraiment l’art de la résilience pour revenir en forme. Malheureusement, ça laisse des traces sur le corps. Quand mon autre épaule a commencé à se déboîter au début de la saison en France, je n’avais pas particulièrement envie d’enchaîner une quatrième grosse opération articulaire. »
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Ce n’est qu’ensuite qu’elle s’est tournée vers l’arbitrage sur proposition de son petit ami, devenu depuis son mari. Wood est aujourd’hui consultante pour un cabinet international de recrutement dans le sport, en parallèle de sa carrière d’arbitre.
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