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HSBC SVNS 2024 : les enjeux des 12 équipes Hommes

France's Aaron Grandidier attacks against the New Zealand defense on day two of the HSBC London Sevens at Twickenham Stadium on 21 May, 2023 in London, United Kingdom. Photo credit: Mike Lee - KLC fotos for World Rugby

Est-ce que la Nouvelle-Zélande va dominer à nouveau ? L’Afrique du Sud peut-elle retrouver le niveau qui a fait d’elle une menace ? Les Fidji, doubles champions olympiques, pourront-ils réaliser le triplé à Paris 2024 ? L’Australie a-t-elle ce qu’il faut pour s’imposer ? Ou est-ce l’année de la France, avant « ses » Jeux olympiques ?

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Il y a trop de variables entre Dubaï en décembre et Paris fin juillet pour répondre définitivement à ces grandes questions. Mais voici ce que nous pouvons attendre de chacune des équipes masculines participant au HSBC SVNS 2024.

Nouvelle-Zélande

  • Entraîneur :  Tomasi Cama
  • Capitaine : Sione Molia
  • Meilleur classement précédent : Champions (1999-2000, 2000-01, 2001-02, 2002-03, 2003-04, 2004-05, 2006-07, 2007-08, 2010-11, 2011-12, 2012-13, 2013-14, 2020, 2023)

La Nouvelle-Zélande est la nation qui a le plus dominé l’histoire du rugby à sept. Il est difficile d’imaginer que cette année sera différente. L’engagement physique immense qui caractérise leur jeu est complété par des arrières qui se déplacent à toute allure sur le terrain.

Tous les joueurs qui sortent de la chaîne de production (leur profondeur est inégalée) donnent l’impression d’être nés pour jouer au rugby, qu’il s’agisse de Tim Mikkelson, qui n’en a pas assez avec ses 450 matchs, ou de Codemeru Vai, qui a fait ses débuts l’année dernière. Deux hommes nommés pour le titre de Joueur World Rugby à 7 de l’Année – Akuila Rokolisoa et Leroy Carter – témoignent de la qualité de leur effectif.

Tomasi Cama prend les rênes de l’équipe après avoir travaillé sous la direction de Clark Laidlaw en tant qu’adjoint. Un autre titre de champion des Series ferait bonne figure dans leur armoire à trophées qui déborde, mais le plus grand objectif doit certainement être l’or olympique après la défaite en finale contre les Fidji à Tokyo en 2021.

Argentine

  • Entraîneur : Santiago Gómez Cora
  • Capitaine : Santiago Álvarez Fourcade
  • Meilleur résultat précédent : Deuxième (2023)

La saison 2022/23 restera celle où l’Argentine s’est imposée comme une sérieuse prétendante au titre. Après des années de construction, des joueurs comme Marcos Moneta, Luciano González et Matias Ozadiuk ont permis aux Pumas d’atteindre de nouveaux sommets.

Ils ont remporté l’or dans trois tournois la saison dernière, terminant la série en tant que vice-champions. Leur mélange divertissant de puissance brutale et de skills de haut niveau faisait plaisir à voir, surtout pour les supporters argentins.

Rodrigo Isgró arrive en tant qu’homme clé après avoir remporté le titre de Joueur World Rugby à Sept de l’Année, une réussite qui a été confirmée par son intégration dans l’équipe masculine de Los Pumas pour la Coupe du Monde de Rugby 2023.

Fidji

  • Entraîneur : Ben Gollings
  • Capitaine : à confirmer
  • Meilleur résultat précédent : Vainqueurs (2005-06, 2014-15, 2015-16, 2019)

La spécificité du rugby à sept des Fidjiens en fait l’équipe la plus captivante du circuit. Les joueurs fidjiens ont la capacité de se déplacer à travers et autour des plaqueurs potentiels. La façon dont ils enchainent les offloads donne à leurs attaques une fluidité magnifiquement chaotique.

Joseva Talacolo, une grande machine à offloads, défie toutes sortes de règles d’engagement. Il y a toujours des jeunes et des nouveaux venus qui attendent patiemment dans les coulisses des Fidji et deux d’entre eux en particulier pourraient briller cette année en la personne d’Ilikimi Vunaki et de Rubeni Kabu.

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Après une année décevante la saison dernière, la pression sera forte de la part des fidèles de l’île pour qu’ils remportent un titre lors d’une année importante. Les doubles champions olympiques sont en quête d’une troisième médaille d’or à Paris.

Australie

  • Entraîneur : John Manenti
  • Capitaine : Nick Malouf
  • Meilleur résultat précédent : Champions (2022)

Surnommée « the misfits » (les marginaux), l’équipe masculine australienne, très coriace et énergique, accueille pour la saison l’expérimenté Wallaby Michael Hooper. Il apportera un plus au niveau du jeu au sol, qui est déjà un point fort de l’équipe.

L’excellent Dietrich Roach continuera d’orchestrer la phase offensive cette année, tout comme Maurice Longbottom, qui sera un véritable fléau pour la défense adverse.

Nick Malouf est à nouveau le capitaine de l’équipe. Il conduit ses troupes avec une sérénité qui pourrait s’avérer cruciale si l’équipe veut toujours prétendre à des médailles, ce dont elle est tout à fait capable.

France

  • Entraîneur : Jérome Daret
  • Capitaine : Paulin Riva
  • Meilleur classement précédent : Quatrième (2023)

La France a atteint un niveau historique en terminant à la quatrième place du classement la saison dernière. Afin de s’affirmer comme un véritable prétendant aux médailles avant les Jeux olympiques de l’été 2024 à domicile, elle voudra goûter à la victoire sur le circuit pour la première fois depuis 2005.

La France a commencé à attaquer en faisant vivre le ballon avec des offloads à foison et en jouant avec une liberté d’expression qui correspond davantage à sa tradition rugbystique.

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Le cool de l’équipe qu’est Aaron Grandidier-Nkanang (photo) voudra continuer à marquer sur l’aile. Le groupe pourra également compter sur le vétéran Jonathan Laugel et le fiable Varian Pasquet.

L’équipe, déjà très forte, reçoit l’aide du meilleur demi de mêlée du monde, Antoine Dupont. La star du rugby rejoindra l’équipe en janvier, dans l’espoir de réaliser un rêve olympique avec l’équipe de France à 7.

USA

  • Entraîneur : Mike Friday
  • Capitaine : Ben Pinkelman
  • Meilleur résultat précédent : Deuxième (2019)

La ferveur de l’année olympique a suffi à inciter Madison Hughes et Ben Pinkelman à réintégrer l’équipe cette saison, après des absences volontaires. Tous deux capitaines de l’équipe des États-Unis les années précédentes, ils apporteront une expérience considérable. Hughes devra assumer la fonction de meneur de jeu pour tirer le meilleur parti des athlètes phénoménaux qui l’entourent, comme la légende Perry Baker, âgée de 37 ans.

Leur tactique d’attaque permet de faire circuler le ballon sur toute la largeur du terrain. Si l’on ajoute à cela une défense emmenée par les plaquages de Stephen Tomasin, on obtient une équipe complète et difficile à battre. Ils seront stimulés par une décevante 10e place la saison dernière.

Irlande

  • Entraîneur : James Topping
  • Capitaine : Harry McNulty
  • Meilleur résultat précédent : Cinquième (2022)

Quelle est la prochaine étape pour une équipe dont l’ascension est l’une des plus rapides du sport ? Attendez-vous à ce que cette équipe marque encore plus d’essais au large, car le Joueur World Rugby à Sept de l’Année 2021, Terry Kennedy, est de retour pour relancer son partenariat avec Jordan Conroy dans la ligne arrière et s’appuyer sur leur combinaison fructueuse des années précédentes.

Harry McNulty sera le capitaine cette année. Il jouera probablement presque toutes les minutes pour son équipe et sera présent partout sur le terrain. Il dirige également une touche qui est l’une des meilleures de la tournée.

Espagne

  • Entraîneur : Paco Hernández
  • Capitaine : à confirmer
  • Meilleur résultat précédent : Neuvième (2021)

Sous la houlette du jeune entraîneur et ancien capitaine des Leones 7s, Paco Hernández, cette équipe va pousser ses adversaires dans leurs derniers retranchements.

Des coureurs qui filent à toute allure et un jeu de passes explosif font vibrer l’Espagne en attaque, tandis qu’elle conserve la possession du ballon pendant de longues périodes. Manu Moreno et l’expérimenté Pol Pla font souvent la différence.

L’an dernier, les Espagnols ont parfois été dépassés, mais ils savoureront leur statut de favoris à l’aube de cette nouvelle saison, après avoir évité la relégation la dernière fois par la plus petite des marges de points.

Grande-Bretagne

  • Entraîneur : Tony Roques
  • Capitaine : Robbie Fergusson
  • Meilleur résultat précédent : Deuxième (2021)

Les athlètes olympiques Alex Davis et Robbie Fergusson formeront le duo expérimenté de l’équipe britannique de cette année. Pour leur première année complète sur le circuit en tant que Britannique l’année dernière, ils espèrent bénéficier de quelques combinaisons intégrées. Cela dit, la petite taille de l’équipe pourrait lui rendre la vie difficile si elle se retrouvait avec des blessés.

Le trois-quarts centre Harry Glover, athlète olympique et ancien joueur du Stade français, est de retour dans l’équipe cette année pour réaliser quelques miracles à une main. L’équipe comptera sur Max McFarland pour marquer des essais. Ethan Waddleton et Jamie Barden seront les défenseurs impitoyables chargés de voler les ballons.

Samoa

  • Entraîneur : Brian Lima
  • Capitaine : Vaovasa Afa Sua
  • Meilleur classement précédent : Champions (2009-10)

Les Samoa vont frapper souvent et fort. Cela vaut en attaque comme en défense. Non seulement au niveau de l’engagement physique, mais aussi dans leur capacité à punir rapidement toute faiblesse.

Va’afauese Apelu Maliko a inscrit le plus grand nombre d’essais la saison dernière, son taux de réussite élevé étant dû à sa vitesse et à sa puissance exceptionnelle. C’est lui qui mène la charge pour les garçons en bleu du Pacifique. Au côté de lui, ce sont les meneurs de jeu de petite taille qui font la différence : Paul-Eti Slater, Paul Scanlan et Faafoi Falaniko dirigent le mouvement au milieu du terrain.

Toujours présents parmi les équipes compétitives, les Samoa voudront ajouter un titre au trophée du tournoi qu’ils ont remporté au Cap l’année dernière. Un peu comme un géant endormi, cette équipe des Samoa suscite de grands espoirs.

Afrique du Sud

  • Entraîneur : Sandile Ngcobo
  • Capitaine : Selvyn Davids
  • Meilleur classement précédent : Champions (2008-09, 2016-17, 2018, 2021)

La colonne vertébrale des Blitzboks est constituée de superstars du jeu comme Dewald Human, Justin Geduld et Selvyn Davids, qui sera le capitaine de l’équipe au début de l’année. Ces superstars en pleine forme sont rejointes par le rapide Rosko Specman et son jeu de jambes frénétique.

L’équipe n’a pas encore retrouvé la forte identité des années précédentes, mais une défense féroce la caractérisera en partie. Leur bulletin de notes de l’année dernière aurait certainement indiqué « peut mieux faire ».

Canada

  • Entraîneur : Sean White
  • Capitaine : à confirmer
  • Meilleur résultat précédent : Quatrième (2021)

Porté par la formidable échappée de l’an dernier, le Canada espère pouvoir recréer une partie du jeu qu’il n’a redécouvert qu’à la fin de la saison. Il s’est caractérisé par des courses décisives au milieu du terrain de Matt Oworu et des skills de Thomas Isherwood.

Phil Berna continuera à s’appuyer sur son expérience olympique pour mener le groupe relativement inexpérimenté qui l’entoure. Ils devront améliorer leur exécution et prendre des décisions courageuses en phase offensive pour casser les défenses adverses.

Par Tom Mitchell

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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