HSBC SVNS MAD : Décryptage de la « Roulette Relégation »

Les joueurs du Kenya remercient les fans après s'être qualifiés pour le playoff de Madrid lors de la deuxième journée du World Rugby HSBC Sevens Challenger au Dante Stadium le 19 mai 2024 à Munich, en Allemagne. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Pour la première fois, le SVNS Series va se jouer sur un format inédit lors de l’étape de Madrid, un week-end très caliente dans l’antre du Civitas Metropolitano, stade de l’Athletico de Madrid. Une league s’est jouée durant l’année où nous avons pu voir l’Argentine et la Nouvelle-Zélande être couronnés.

ADVERTISEMENT

Cette fois-ci, 24 équipes, hommes et femmes, se sont donné rendez-vous à Madrid, afin de jouer un play-off et un barrage en simultané. Toute la saison va se jouer sur ces trois jours de folie avec, pour pimenter le tout, en ligne de mire les JO de Paris 2024. Idéal pour ajuster les derniers réglages pour les équipes qualifiées.

Mais pour ces équipes, ne leur parlez pas de JO, tous les regards seront braqués sur ce barrage appelé « Roulette Relégation » par de nombreux coachs tellement la pression sera forte sur ces trois journées. Tout l’enjeu est de sortir vivant de ce tournoi.

Chez les hommes, les quatre équipes les plus mal classées du SVNS Series – les Samoa, USA, Canada et Espagne – jouent leur survie et face à eux ils auront à faire à du solide.

Le format de poule du premier jour ne sera pas vraiment important pour les équipes. Cela va plutôt servir de rampe de lancement d’un point de vue confiance collective et de mise en place de leur structures défensives et offensives car les équipes se valent dans ce Top 8. En fait, tout va se jouer sur le dimanche avec ces matchs secs où tout peut arriver.

SUIVEZ LE TOURNOI DE MADRID EN FRANÇAIS SUR RUGBYPASS TV

La revanche du Kenya

Le Kenya, qualifié olympique aux dépens de l’Afrique du Sud n’auront pas de tournoi de repêchage olympique à Monaco fin juin, dernier ticket olympique. Le Kenya a focalisé sa préparation sur ce barrage à Madrid et cette équipe est très revancharde et prête à bousculer la hiérarchie.

ADVERTISEMENT

Le Challenger Series leur a permis de faire trois tournois de haut niveau afin d’éventuellement revenir sur la scène du SVNS Series. Ils ont commencé fort par une victoire à Dubai sur la première étape du Challenger Series, leur performance face à l’Afrique du Sud lors de la qualification olympique au mois d’octobre donne le Kenya dans les favoris, ils savent gérer les matchs à fort enjeux et il y en aura ce week-end.

L’Espagne en favori

Les Espagnols ont réalisé une saison solide sur le SVNS 2024, devant leur public et je les vois mal s’effondrer sous la pression. Ils ont un jeu collectif au-dessus avec des individualités qui émergent petit à petit comme Eduardo Lopez. Donnez à cette équipe un Moneta ou un Baker et ils peuvent faire des étincelles dans le futur. L’Espagne est l’équipe qui produit le plus de passes sur le circuit, leur jeu est millimétré. Ils n’ont peut-être pas des superstars dans l’équipe mais leur collectif est leur force numéro une, c’est une équipe qui pose beaucoup de problèmes aux équipes du Series.

Les Samoa en danger

Les Samoa sont sur courant alternatif depuis quelques saisons, capable du bon comme du très mauvais. Les Samoa sont au bord du précipice cette saison, il est loin le temps où ils dominaient le World Series. Un pan majeur du Sevens risque de quitter le circuit mondial.

La Team USA joue littéralement son avenir

Sur la dernière journée du tournoi de Singapour, les USA sont devenus barragistes et cela chamboule tous les plans du gourou Mike Friday. La priorité n’est plus les JO mais la survie sur le SVNS Series. Car sans le SVNS, les Américains seraient en grande difficulté financière et surtout sportivement à quatre ans des JO de Los Angeles 2028.

La répartition des fonds financiers des programmes américains repose sur les performances sportives. Avec une relégation, cela plomberait fortement la Team USA.

Une catastrophe pour le programme américain si les joueurs de Mike Friday se crispent sur cette étape.

Canada, Allemagne, Uruguay et Chili en outsiders

Le format avantage les outsiders, le match du dimanche déterminera de leur futur.

Les nations hispaniques comme l’Uruguay et le Chili auront aussi un soutien de poids dans le stade de Madrid. L’Uruguay, vainqueur du Challenger Series, aura son mot à dire et risque de causer de sérieux dégâts.

ADVERTISEMENT

L’Uruguay a été très solide sur le Challenger Series en remportant les tournois de Montevideo et Munich après avoir fini avec le bronze à Dubaï. L’équipe développe un jeu similaire à l’Argentine et l’Espagne, basé sur une forte intensité en termes de course et de changement de rythme au milieu de terrain. Attention à l’Uruguay qui aura à cœur de jouer sa carte à Madrid.

Related

ADVERTISEMENT

Join free

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

j
johnz 3 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

13 Go to comments
TRENDING
TRENDING The Junior Boks explanation for their heavy defeat to Argentina The Junior Boks explanation for their heavy defeat to Argentina
Search