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Japon : 12 nouveaux joueurs et objectif demie en 2027

Eddie Jones a fait du Eddie Jones en conférence de presse, pour son retour à la tête de la sélection du Japon.

Douze nouveaux joueurs jamais capés et une demi-finale en 2027 : Eddie Jones a planté le décor, à l’annonce de sa première liste de joueurs depuis que l’Australo-Japonais a repris en main la sélection nippone, au lendemain de la Coupe du Monde 2023.

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En France, les Brave Blossoms n’avaient pas réussi à se hisser en quarts de finale, avec un groupe en bout de course, et les choix de Jones le démontrent.

« Il faut reconstruire et bâtir des fondations solides pour pouvoir faire partie des quatre meilleurs en 2027 », a promis l’ancien sélectionneur de l’Australie.

« Certains joueurs sont blessés, d’autres ont arrêté de jouer et on s’est toujours dit qu’après 2023, il faudrait reconstruire l’équipe. C’est le début du process aujourd’hui.

« À partir de là, on commencera à avancer vers la Coupe du Monde 2027, et ce premier groupe de joueurs tient la première occasion de rendre fier le Japon.

« Tous les joueurs retenus ont le potentiel pour représenter l’équipe nationale. Les blessures sont un facteur important du rugby aujourd’hui, donc ces joueurs doivent se montrer prêts à défendre les couleurs du Japon.

« Ce que je recherche, ce sont des joueurs qui ont envie de progresser », a-t-il poursuivi.

« Pour aller là où nous souhaitons aller, on a besoin de joueurs déterminés à progresser à chaque instant de la journée.

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« Si l’on parvient à trouver 33 joueurs de cette trempe avant la prochaine Coupe du Monde, alors on sera en mesure d’atteindre notre rêve. »

Dans sa volonté d’abaisser la moyenne d’âge de son groupe en vue du Mondial australien en 2027, Jones a fait appel à deux étudiants parmi la douzaine de nouveaux venus : le pilier droit Tsubasa Moriyama et le talonneur Kenji Saito.

« Évidemment, les deux sont très jeunes, surtout pour des joueurs de première ligne. Alors on va leur laisser le temps de progresser pour les amener petit à petit au niveau test-match », juge Jones.

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« Physiquement, ils ne sont pas au niveau international donc c’est à nous de les aider à se développer mais on perçoit leur potentiel.

« Moriyama a tout pour devenir un très bon pilier droit en mêlée ; il a une capacité naturelle à porter le ballon et est doté d’une grosse accélération.

« Kenji Sato me rappelle un peu (Shota) Horie quand il était jeune dans le sens où c’est un ancien N.8. Il a de bons appuis, une bonne vision du jeu. Mais pour jouer des test-matchs au poste de talonneur, il faut être fort en mêlée, fiable sur les lancers. Il lui reste des secteurs de jeu à développer. Mais on essaie de les faire avancer rapidement. »

En plus de Moriyama et Saito, Takato Okabe, Keijiro Tamefusa, Takayoshi Mohara, Mamoru Harada, Kai Yamamoto et Tiennan Costley sont les autres avants qui pourraient décrocher leur première cape cet été.

Du côté des trois-quarts, les petits nouveaux se nomment Taiki Koyama, Shinobu Fujiwara, Viliame Tuidraki et Taiga Ozaki.

Eddie Jones désignera son capitaine dans la semaine précédant le premier match estival des Brave Blossoms, contre l’Angleterre le 22 juin à Tokyo. Une rencontre à suivre en direct et en exclusivité sur RugbyPass TV.

Kazuki Himeno, capitaine du Japon durant la dernière Coupe du Monde, va rater les tests estivaux sur blessure.

Après l’Angleterre, le Japon affrontera deux fois les All Blacks Maoris, avant de jouer deux nouveaux tests face à la Géorgie puis l’Italie en juillet.

L’idée de défier Steve Borthwick, qui fut son protégé, enthousiasme Jones, qui compte bien imposer son “Chosoku Rugby’ (très rapide) à son ancienne équipe.

« Comme je l’ai déjà dit, on ressent le besoin de jouer dans un style différent, plus japonais, et on le mettra en œuvre dès le premier jour. Évidemment, ce n’est pas facile à acquérir mais on espère en voir les prémisses contre l’Angleterre », avance Jones.

« L’Angleterre a trois ans d’avance sur nous en termes de développement. Steve est à la tête de l’équipe depuis trois ans, elle est devenue meilleure depuis qu’il la dirige. Il a fait un boulot fantastique.

« Ça va être un sacré défi de les affronter, et on devra jouer vraiment bien. Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer durant une chaude journée d’été à Tokyo ».

Jones a réuni une équipe d’entraîneurs de haut niveau, chaperonnée par Neal Hatley, qui compte deux légendes à plus de cent sélections comme assistants : l’ancien All Black Owen Franks et l’ex Springbok Victor Matfield.

« Pour pratiquer le ‘Chosoku Rugby’, il nous faut une mêlée et une touche fantastiques. Le fait d’avoir Owen Franks et Victor Matfield dans le staff coordonné par Neal Hatley nous donne une grande opportunité de mettre tout cela en place ».

Suffisant pour atteindre le dernier carré de la prochaine Coupe du Monde ? Réponse dans trois ans.

 

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Flankly 2 hours ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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