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Jean-Noël Spitzer craque après la défaite de Vannes

Jean-Noël Spitzer (Photo de SYLVAIN THOMAS/AFP via Getty Images)

Les Vannetais semblaient partis pour réaliser la perf’ du week-end en Top 14.

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Rencontre
Top 14
Vannes
29 - 37
Temps complet
Bordeaux
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Après une première demi-heure de rêve, Vannes menait 29-0. En face, l’UBB avait perdu Matthieu Jalibert, touché au genou après un contact avec Mako Vunipola. Tout souriait aux locaux, derniers de Top 14 malgré un jeu séduisant et un public qui a conquis les cœurs.

C’était sûr, la roue était en train de tourner. Du moins, c’est ce que l’on croyait.

Après l’essai de Cyril Cazeaux puis la pause à 29-7, il s’est passé quelque chose pour les Bordelais, pourtant privés de Louis Bielle-Biarrey, Yoram Moefana, Nicolas Deporteere ou encore Damian Penaud.

Deux cartons jaunes pour Vannes accompagnés d’un essai de pénalité ont fait basculer la rencontre. À partir de là, Bordeaux a déroulé, Vannes n’a plus marqué le moindre point et n’a même pas pris le bonus défensif.

Graphique d'évolution des points

Bordeaux gagne +8
Temps passé en tête
60
Minutes passées en tête
18
74%
% du match passés en tête
22%
46%
Possession sur les 10 dernières minutes
54%
0
Points sur les 10 dernières minutes
3

À l’issue de la rencontre, l’entraîneur Jean-Noël Spitzer était furieux. Il a d’abord ciblé ses propres joueurs. « On a montré nos incapacités habituelles. On n’a pas d’actions décisives de la part des joueurs sortis du banc. On a tout gâché. On a eu trop de déchets. »

Pour autant, tout comme ses joueurs « n’ont pas été les seuls à commettre des erreurs », ils n’ont pas été les seuls à en prendre pour leur grade. En effet, le coach breton a eu la dent dure contre l’arbitrage.

« J’ai un peu de bouteille, je peux le dire : ce sont des matches télévisés, le soir, l’arbitre voit le score qui se creuse pour une équipe qui doit jouer le titre… Il va rééquilibrer, évidemment », a-t-il ajouté à l’encontre des arbitres.

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« Les phases de domination ne sont pas accompagnées de la même façon. On arbitre les statuts des clubs. C’est frustrant, tout ton travail de la semaine peut être mis par terre par ça, balayé. »

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S’il n’a pas oublié de souligner que « Bordeaux est une grande équipe qui a monté le curseur en deuxième mi-temps », Spitzer est allé plus loin dans sa critique sur les arbitres.

Au-delà du corps arbitral du soir, il a pointé du doigt le système fédéral dans son ensemble, dont il dénonce « l’entre-soi » permanent. « Est-ce que tu as déjà vu un arbitre breton accéder au monde professionnel ? Cela fait 8 ou 9 ans que l’on a une académie fédérale, on a toujours eu des jeunes arbitres dans les académies fédérales. Aucun n’a accédé au monde professionnel. »

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Quelques mois après la médaille olympique de l’équipe de France de rugby à 7, qui avait permis à un sport trop souvent accusé d’être refermé sur lui-même de s’ouvrir, ces mots résonnent d’autant plus fort, surtout que l’arrivée de Vannes en Top 14 semblait avoir apporté quelque chose de nouveau à l’échelon national.

« Ce n’est pas la première fois qu’on est arbitré comme des petits. Il y a une différence entre médiatisés et être respectés. »

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Rieko took literally years to turn from a defensive liability at 13 into a guy, who’s defensively sound as it befits the position. And it all came at the cost of him being much less of an offensive threat, than what he used to be. Proctor is a natural 13, he handles, passes, and kicks way better than Rieko ever will, he just isn’t as fast.


It’s unfair to judge Tupaea on the handful of games he’s had in 2022 before he got nearly crippled by a Wallaby lock. What could Tupaea/Proctor pairing be, if they got the same amount of chances as Jordie/Rieko?


Because no matter how you spin it, playing a player outside of his natural position is a poor asset management. No matter how talented he is, he still competes against players who had years and years of practice at the position. And if said guy is so talented that he actually CAN compete against specialists, imagine how much better still he could have been, if he had all those years to iron the toothing issues at the position. It just drives me mad.


Two things I hate in rugby union beyond description: aping after league, and playing players outside of their natural position. Especially considering, that they all admit they hate it, when they’re allowed to speak freely. Owen Farrell spent 80% of his international career at 12, saying every time when asked, that he is a 10 and prefers to play at 10. Those players are literally held at a gunpoint: play out of position, or no national jersey for you.

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