Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Jeux olympiques : la Nouvelle-Zélande veut reproduire le modèle Dupont

Le Français Antoine Dupont (G) lors du match du HSBC Canada 2024 entre la France et la Nouvelle-Zélande au BC Place Stadium de Vancouver, au Canada, le 25 février 2024. (Photo by Don MacKinnon / AFP) (Photo by DON MACKINNON/AFP via Getty Images)

La Nouvelle-Zélande a de ceci en commun avec la France, c’est qu’elle aimerait bien retrouver une étape du circuit mondial de rugby à sept sur son sol. Passé par Wellington puis Hamilton, le SVNS a depuis déserté le pays pour se loger à Perth, considéré comme l’un des trois tournois les plus performants du circuit avec Dubaï et Hongkong.

ADVERTISEMENT

Et comme pour la France, il semble qu’une fenêtre s’ouvre pour la saison 2026 où les destinations pourraient être revues et les Néo-Zélandais comptent beaucoup dessus pour renforcer la filière du rugby à sept, indispensable dans le parcours des joueurs.

Related

Une indication, le rugby à sept a été le premier secteur féminin à se professionnaliser en Nouvelle-Zélande, ce qui a attiré bon nombre de talents dans la discipline, lançant des ponts avec le XV. Kelly Brazier, Rugby Tui, Portia Woodman-Wickliffe ou Sarah Hirini en sont les plus parfaits exemples.

C’est moins vrai chez les garçons, il faut le reconnaître, surtout depuis que le maître détecteur Gordon Tietjens n’est plus aux commandes.

« C’est un élément important de la filière », explique Chris Lendrum, directeur général de New Zealand Rugby pour le rugby professionnel cité dans The New Zealand Herald la semaine dernière.

« Le nombre de joueurs impliqués dans le rugby à sept est moins important, mais l’expérience de jouer, de faire des tournées, de voyager, de jouer devant des gens, de comprendre la pression de la performance et l’importance des moments et la façon dont ils peuvent faire basculer un match, sont autant d’éléments qui sont précieux. »

Les joueurs de la Nouvelle-Zélande entrent sur le terrain lors du match de rugby à sept masculin pour la 5e/6e place entre la Nouvelle-Zélande et l'Irlande lors de la première journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France le 27 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Hannah Peters/Getty Images)
ADVERTISEMENT

Si le rugby à sept féminin est toujours performant et rayonne de manière positive sur le XV, l’inverse n’est pas vrai, si bien que la fédération néo-zélandaise de rugby étudie de très près l’expérience qu’a tentée la Fédération Française de Rugby avec Antoine Dupont.

Le précédent Antoine Dupont : exemple à suivre

Libérer une star du XV pour lui faciliter le parcours vers le rugby à sept et décrocher une médaille d’or olympique est un exemple que les Néo-Zélandais avouent sans retenue vouloir suivre. Car aux JO, le parcours des All Blacks 7s est irrégulier : une 5e place à Rio 2016 (avec pourtant dans l’équipe Sonny Bill Williams, Akira et Rieko Ioane et Augustine Pulu ) et Paris 2024, une médaille d’argent à Tokyo.

« C’est une vraie priorité », affirme Chris Lendrum. « C’est l’événement le plus important pour les équipes internationales néo-zélandaises. Nous nous préparons comme pour n’importe quel autre événement majeur, comme nous le ferions pour le XV. Nous voulons gagner. Je sais que les garçons n’ont pas remporté de médaille à Paris ou à Rio, mais si vous regardez ces deux performances, elles étaient très différentes et la marge à Paris était incroyablement fine. Nous avons senti que l’équipe était prête à performer.

« Antoine Dupont a sans aucun doute eu un impact important et a soutenu la France en remportant ce tournoi à domicile. Il est largement considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde et on peut donc s’attendre à ce qu’il ait une influence. C’est comme si on organisait des Jeux olympiques en 2008 et qu’on plaçait Dan Carter dans l’équipe de rugby à sept des All Blacks. Je suis sûr que cela aurait fait une différence ».

Vue générale des joueurs avec le logo des Jeux olympiques pendant le match de rugby à sept masculin entre la Nouvelle-Zélande et l'Argentine lors de la première journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France le 27 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Stefan Matzke - sampics/Getty Images)
ADVERTISEMENT

Los Angeles 2028 arrivera l’année suivant la Coupe du Monde de Rugby en Australie – comme Paris 2024 avait fait suite à France 2023. Un rendez-vous que des All Blacks ont déjà en tête à l’image de Will Jordan.

« J’y ai pensé », avait-il confié à SENZ Breakfast en juillet 2024. « Je n’ai pas joué beaucoup de rugby à sept dans ma vie, mais j’ai pensé à mettre mon nom dans la boucle pour les Jeux olympiques de Tokyo. Il y a eu quelques discussions avec Clark Laidlaw, qui était l’entraîneur à l’époque, sur ce que cela pourrait donner. »

Lendrum s’interroge à voix haute : « Jusqu’à quel point ces joueurs doivent-ils être intégrés ? Faut-il sortir complètement du rugby à sept ou peut-on passer d’un programme à l’autre comme l’a fait Dupont avec Toulouse et l’équipe de France de rugby à sept ?

« Ce sont des questions sur lesquelles nous continuerons à nous interroger. Je ne crois pas que nous ayons tout compris à 100 %. Nous avons appris au cours des trois Olympiades autour de l’équipe masculine. En fin de compte, s’il y avait un ou deux All Blacks de premier plan qui voulaient tenter leur chance au rugby à sept à Los Angeles en 2028, il faudrait discuter très tôt avec ces joueurs, identifier qui ils sont et construire un plan.

« Les joueurs doivent vouloir jouer – nous n’allons forcer personne à jouer aux Jeux olympiques. Los Angeles sera très attractif pour nos joueurs et joueuses. Des Jeux olympiques américains, c’est énorme. Nous commencerons à avoir ces discussions au cours des six à douze prochains mois. »

Dans le dernier épisode de "Walk the Talk", Jim Hamilton s'entretient avec Damian de Allende, double champion du monde de rugby, au sujet des Springboks, en particulier de la Coupe du Monde de Rugby 2023 et de la série à venir contre l'Irlande. Regardez l'épisode gratuitement dès maintenant sur RugbyPass TV.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

B
Bull Shark 2 hours ago
How law changes are speeding up the game - but the scrum lags behind

I think stopping the clock during the reset process makes the best sense of all.


I genuinely am concerned about messing with the most unique part of Rugby Union.


I don’t really see what the issue is with teams scrumming for penalties - but I take the point about refs being under pressure and making the wrong call.


(I mean putting 16 forwards into a meat grinder for a knock-on or forward pass seems a bit harsh too!)


But winning a penalty/penalty advantage encourages the attacking team to have a crack at it with space when a free kick turns the whole thing into a ruck.and all 8 forwards standing in a line ready to receive you. Unless it’s a quick tap which it rarely is.


The penalty also gives teams a reason to kick for territory and set up an attacking lineout. Which means more tries.


I also don’t get why scrums should be a deterrent to gaining “new fans”. Perhaps the drama and mystique (including the time wasted) setting up and engaging in scrums should be emphasized over the shrill complaining about how slow the game is. Why put down as a negative something that is great albeit an acquired taste? Market the scrum. Don’t change it.


Has anyone watched American sports? Built in boredom which Rugby is far from if we’re close to 40mins in play time!


Stopping the clock during resets makes perfect sense. As for the rest. Leave the scrum alone please.


PS. How come American sports can have the clock start or stop on a dime, as a finger brushes a ball, but we can’t have a clock start on the hit in a scrum?

11 Go to comments
R
RedWarrior 5 hours ago
La Rochelle player ratings vs Leinster | Investec Champions Cup

Great match to watch. I thought LaRoche's performance and game plan was superb and they threw everything in the fire. Leinster deserve credit for the win even though Hastoy had a chance to give LaRoche the lead albeit from a very long kick.


LaRoche were missing a few but so were Leinster with the backline also completely reshuffled during the week. When the game was only 6-3 to LaRoche and Leinster scored a neat try it looked like they would strike again. Nowell's block to stop a 3 on 1 and certain try was surely worth a yellow. If Leinster score before H/T they go in 16-6 and I felt a bonus point was available. LaRoche succeeded in making it a dogfight but this time they discovered Leinster had more dog in them. LaRoche have won all the big home games including Toulon, Bordeaux and Toulouse. (A weak Toulouse team but in the away match LaTocje got within one score in Toulouse.


If remaining matches go as expected then Bordeaux will be overall #1 seed and Leinster will be #2 with both having home matches until the final. Toulouse sent the big guns to get a bonus point with against Sharks but they failed. They will likely finish second in their group with a #5 seeding and have away matches after the round of 16.


Toulouse likely away to eg Northhampton in QF and would play Bordeaux away should they make a semi final. Leinster would likely play Toulon/LaRoche in a semi in Dublin.


The accepted version of 'not being able to see past Toulouse' might need revising particularly as Bordeaux scored 69 against Exeter.

3 Go to comments
TRENDING
TRENDING Report: NZR facing big revenue drop as Rugby Australia finally on the up NZRU facing big revenue drop
Search