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Joey Carbery (UBB) parle de sa blessure

Joey Carbery (Union Bordeaux Bègles) (Photo de James Crombie/INPHO via EPCR)

Le rugby est parfois cruel. Après avoir connu de nombreuses blessures en Irlande, Joey Carbery ne semble pas épargné par le manque de chance.

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Désormais joueur de l’Union Bordeaux-Bègles, en Top 14, l’Irlandais s’est de nouveau blessé en septembre, contre Lyon. Il ne devrait être apte qu’au plus tôt le 2 novembre, pour le match à Clermont.

Rencontre
Top 14
Clermont
32 - 27
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Bordeaux
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Carbery, le positif avant tout

« J’ai joué une mi-temps », a-t-il expliqué à RugbyPass lors d’un entretien exclusif. « C’est arrivé assez tôt dans le match et la main a commencé à gonfler. À la mi-temps, je me suis dit qu’il y avait un souci. C’est une blessure qui ne devrait pas durer longtemps. Je suis content de revenir avant Noël. »

Souvent blessé par le passé, il sait mieux que quiconque que les semaines peuvent devenir des mois d’absence. Pour autant, il reste enthousiaste à l’idée de revenir.

« C’est ce qui m’embête le plus avec cette blessure. Personne n’aime se blesser, mais là, j’adore passer du temps avec cette équipe. Il n’y a qu’à voir les joueurs qu’on a derrière. Quand tu joues 10 comme moi, tout devient plus facile. »

« Jusqu’ici, je m’éclate et c’est superbe d’avoir tissé ces liens en pré-saison. C’est ça, qui m’agace avec cette blessure. Mais bon, elle ne va pas durer longtemps. Je serai vite de retour, je vais pouvoir kiffer. La saison est longue, en France. »

Joey Carbery se plait à Bordeaux

L’Irlandais est très fan de ses coéquipiers. « On a quelques personnages, comme Nans Ducuing. Lui, il va finir acteur ou comédien. Tu as vu son Instagram. Il se déguise tout le temps, il chambre tout le monde. C’est un bon mec, il est trop drôle. »

Joey Carbery illumine par sa positivité. Plutôt que de se morfondre, il reste enjoué par l’aventure de deux ans dans laquelle il s’est embarqué. Il est confiant et il a de l’endurance. « Les blessures, c’est vraiment chiant. Il faut plusieurs semaines pour digérer. Mais ensuite, tu te demandes ce que tu vas faire pour revenir plus fort. »

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« Par exemple, si je suis blessé à la main, je vais me demander comment je peux travailler mon jeu au pied. Si je suis blessé à la jambe, je vais chercher à progresser sous les barres en musculation. L’idée, c’est de se concentrer sur autre chose que ce que l’on ne peut pas contrôler. Quand je travaille quelque chose d’autre, je ne pense plus aux aspects négatifs. »

« C’est ce qui marche pour moi. Je touche quand même du bois, j’espère que c’est ma dernière blessure avant un moment. »

Son mental est bluffant. Est-ce naturel chez lui d’être aussi pragmatique, ou est-ce quelque chose qu’il a appris au fil de sa carrière et des blessures ? « C’est clair que j’ai dû apprendre. C’est dur. Il faut du temps et de l’entraînement, même si ça reste frustrant parfois. C’est toujours frustrant d’aller s’entraîner en salle le vendredi quand on sait que l’équipe se prépare à jouer le lendemain. »

« J’ai toujours été bien entouré. C’est très important dans ces moments compliqués, loin du rugby. C’est important de bien récupérer mais quand vient le match et que tu ne joues pas, il faut se déconnecter pour ne pas être affecté. Il ne faut pas laisser le rugby gâcher la vie de famille. »

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Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Idriss Chaplain.

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